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239. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 197-198

Les Réflexions sur la Poésie, la Peinture & la Musique, renferment tout ce qu’on a dit de plus juste, de plus sage & de mieux vu sur ces trois parties des Beaux-Arts.

240. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340

Par exemple, depuis l’établissement des opera, le public, capable de dire son sentiment sur la musique s’est augmenté des trois quarts à Paris. […] Que penseroit-on du musicien qui soutiendroit que ceux qui ne sçavent pas la musique, sont incapables de décider si le menuet qu’il a composé plaît ou s’il ne plaît pas ?

241. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VIII. Suite du chapitre précédent. De la parole traditionnelle. De la parole écrite. De la lettre. Magistrature de la pensée dans ces trois âges de l’esprit humain » pp. 179-193

La musique, dans ce premier âge, fut une doctrine tout entière ; c’était l’ensemble même des lois sociales. […] La poésie, abandonnée de la musique, s’est graduellement retirée ; elle a été remplacée par la versification.

242. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre II. Mme Le Normand »

. — La vie, pour moi, est comme un bal dont la musique a cessé. » — Et c’est là tout ! Il n’y a rien de plus dans ces misérables lettres, qui sont pour nous ce que pour elle est la vie, — un bal dont la musique et l’âme et l’émotion ont cessé !

243. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sophie Arnould »

Sophie Arnould commença par chanter dans les églises, à la Cour, puis à l’Opéra, où cette voix expressive, cette voix d’esprit, lutta contre la vraie musique, — la musique de Gluck qu’elle avait appelée « une bête » et contre laquelle elle se brisa.

244. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 147

Il seroit aisé d’expliquer la cause de leur succès, en l’attribuant aux agrémens de la Musique, d’une part, & de l’autre, à la fureur qu’on a depuis quelque temps pour ce genre de spectacle.

245. (1891) Enquête sur l’évolution littéraire

Mais je crois qu’il viendra un bonhomme qui, sans s’en douter pour un sou, ramassera tout cela, les idées en l’air, les tendances et les théories des uns et des autres, fera en littérature ce que Wagner a fait en musique, et rendra, en même temps, la musique, la sensation, la peinture des choses ! […] Et puis, ils nous parlent de musique ! […] Ils feront des vers qui pourront être mis en musique et qui seront moins fastidieux que ceux des opéras d’à présent. Mais alors, c’est que leur vers n’aura plus sa musique propre. En effet, le vers, quand il est beau, renferme sa musique en soi et il est impossible de le revêtir d’une harmonie étrangère : la preuve en est faite avec les vers d’Hugo et de Leconte de Lisle qu’on n’a jamais pu mettre en musique.

246. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »

Ceux-là ne sont pas plus de la mystique que ceux-ci ne sont de la musique. […] Mais on rencontre également des gens pour lesquels la musique n’est qu’un bruit ; et tel d’entre eux s’exprime avec la même colère, sur le même ton de rancune personnelle, au sujet des musiciens. Personne ne tirera de là un argument contre la musique. […] Telle musique sublime exprime l’amour. […] Une autre musique sera un autre amour.

247. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Vien » pp. 95-96

Jesus Christ rompant le pain à ses disciples ; St Pierre, à qui Jesus demande, après la pêche, s’il l’aime ; La Musique ; une Résurrection du Lazare sont quatre tableaux du même, dont je ne sens pas le mérite.

248. (1890) Derniers essais de littérature et d’esthétique

Black et Bewick parurent aussi, puis ce fut une page de musique dessinée par M.  […] Ruskin, dont le rythme, et la couleur, et la belle rhétorique et la merveilleuse musique de mots sont absolument hors de portée. […] Swinburne, et même nous ne pouvons ne pas l’aimer, tant il est un merveilleux artiste en musique. […] Ils débordaient à propos de musique et faisaient des embarras en fait de cérémonies. […] Pater finissent par acquérir le charme d’un morceau de savante musique, et par avoir aussi l’unité d’une belle musique.

249. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 95-96

Ce qu’il a écrit sur la Musique, la Peinture, l’Architecture, montre des connoissances & du talent pour saisir les principes & les finesses de ces trois Arts ; ses Essais sur l’Architecture sont sur-tout très-estimés.

250. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 393-394

On peut en juger par ce Madrigal qu’on a mis en musique, & qu’Anacréon n’eût pas désavoué.

251. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — I » pp. 395-413

Elle avait de la philosophie dans le meilleur sens du mot, et, avec le sentiment de ce qu’elle était et la volonté de ne condescendre à rien d’indigne, elle souhaitait avant tout une vie sérieuse et tranquille, l’étude, les beaux-arts et la musique, les charmes de la société. […] C’est bien plutôt de ses études, de ses vers, de sa musique, de ses concertos, de la métaphysique de Wolff, que Frédéric, en ces années de loisir et d’attente, aime à entretenir sa sœur, et dans les combinaisons idéales de vie philosophique et dévouée aux muses dont il se berçait volontiers dans ses retraites de Ruppin et de Rheinsberg, il se plaît toujours à la considérer comme un protecteur et un guide, comme son génie heureux et son bon démon. […] Les opéras, les chanteurs et cantatrices, qui sont un de ses plaisirs, ne lui suffisent pas : elle a besoin de conversation ; il y a des vides et des silences autour d’elle : « Nos entretiens me semblent comme la musique chinoise, ou il y a de longues pauses qui finissent par des tons discordants. » Cette conversation qui lui manque de près, elle la cherche au loin, et elle trouve heureusement dans son frère un correspondant qui a du temps pour tout.

252. (1860) Ceci n’est pas un livre « Une préface abandonnée » pp. 31-76

ils voguent gaiement à l’avenir inconnu, répondant par des calembours aux bourrasques du destin ; si l’un d’entre eux vient à faiblir et pleure, les autres lui montrent du doigt — à travers la brume — la maison Hachette…, l’Académie royale de musique… ou le palais de l’Exposition… Et, dans le lointain, le dôme de l’Institut, visible à peine, apparaît par intervalles. […] Je n’ai jamais compris pourquoi on séparait l’expression en littérature de la forme en peinture, en musique, en statuaire. […] Rien n’y manque, que la musique de M. 

253. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Ruyters, André (1876-1952) »

. — La Musique et la Vie (1897). — Les Mains gantées et les Pieds nus (1898). — Les Jardins d’Armide (1899). — Les Escales galantes (1900).

254. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 320-321

Il nous suffira, pour le mieux prouver, de citer ce joli Madrigal, que le fameux Lambert mit en Musique, & dont un de nos Poëtes actuels s’est approprié sans façon le dernier vers.

255. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Magre, André (1873-1949) »

Une enfance, une adolescence, les premières joies et les premières tristesses de la Chair, décrites en de successifs états d’âmes, d’une subtilité d’analyse et d’un art infinis, tel est ce livre d’où se dégagé un charme enveloppant et profondément émouvant, parce qu’il est fait de sincérité et que l’on sent, par-delà les musiques charmeuses des mots, passer un intense frisson de vie.

256. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 294-295

Le naturel & la délicatesse font l’agrément du petit Recueil de ses Poésies ; elles consistent en Chansons mises en musique par Couperin, en Madrigaux pleins de finesse, & en Epigrammes pleines d’enjouement & de sel.

257. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 309-310

La Musique, sans doute, est le principe de cette petite fortune ; car il est certain que M.

258. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 159-160

Jamais la Musique lyrique ne déploya plus de majesté, plus de richesse, plus d'harmonie pittoresque.

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