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472. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. (Suite) »

Elle mourut subitement le quatrième jour et quand on la croyait mieux. […] Ce prince resta d’abord indifférent et même étranger à toutes ces démarches ; il regrettait profondément sa défunte épouse et ne se soumettait qu’à regret et même avec répugnance à la raison d’État qui l’obligeait à la remplacer si promptement ; il avait peine à se faire au mot d’ordre de la situation : La dauphine est morte ! […] L’épicurien et le voluptueux en lui s’est trop hâté de mourir. […] Le maréchal fit la sourde oreille et répondit avec une profonde révérence « qu’il souhaitait de mourir au service de Sa Majesté comme le maréchal de Turenne. » C’était s’en tirer en homme d’esprit. — Voilà des honneurs assurément, voilà de l’influence ; mais il y a encore loin de ce haut degré à gouverner la France et la Cour.

473. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Mathurin Regnier et André Chénier »

Depuis 1613, année où Regnier mourut, jusqu’en 1782, année ou commencèrent les premiers chants d’André Chénier, je ne vois, en exceptant les dramatiques, de poëte parent de ces deux grands hommes que La Fontaine, qui en est comme un mélange agréablement tempéré. […] A son retour, il reprit, plus que jamais, son train de vie qu’il n’avait guère interrompu en terre papale, et mourut de débauche avant quarante ans. […] Il s’y lança avec candeur, s’y arrêta à propos, y fit la part équitable au peuple et au prince, et mourut sur l’échafaud en citoyen, se frappant le front en poëte. […] Dès l’instant où Vénus me doit être ravie, Que je meure !

474. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre II. L’éloquence politique »

Si bien que, littérairement, notre éloquence politique manque son entrée : elle revêt précisément les formes qui vont mourir. […] Maury (1746-1717), né à Valréas (Vaucluse), lauréat académique, académicien, prédicateur, député à l’Assemblée constituante, émigré, rentre en 1804, est fait par Napoléon archevêque de Paris, et meurt à Rome […] Guadet, né en 1755 à Saint-Emilion, avocat à Bordeaux, député de la Gironde à la Législative et à la Convention, fut arrêté à Bordeaux le 29 prairial an II, condamné et exécuté. — Gensonné, né à Bordeaux en 1758, avocat, puis juge à la cour de Cassalion, député de la Gironde à la Législative et à la Convention, fut arrêté et exécuté à Paris en 1793. — Isnard, né à Draguignan entre 1750 et 1760, député du Var à la Législative et à la Convention, se déroba à la chute de son parti, rentra en 1795 à la Convention, fut député aux Cinq-Cents, et applaudit en 1804 à l’Empire : il mourut en 1830. — Barbaroux, né en 1767, député de Marseille à la Convention, décapité en 1794. — Louvet, né à Paris en 1700, publia son Faublas de 1787 à 1790, fut député du Loiret à la Convention, se cacha dans le Jura, et rentra à Paris après le 9 Thermidor ; il fut élu aux Cinq-Cents, et mourut en 1797. — Buzot, né en 1760, député à la Constituante, président au tribunal d’Evreux sous la Législative, député à la Convention, ami de Mme Roland, essaya de soulever la Normandie, passa dans la Gironde, et s’empoisonna.

475. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Pierre Loti »

Vous avez vu, de vos yeux de dilettante occidental épris de pittoresque, danser la upa-upa à Tahiti ; vous avez vu glisser les danseuses birmanes pareilles à des chauves-souris… ; et vous avez pleuré sur des aïeules, sur des enfants qui meurent ou sur des amants qui se séparent, avec le meilleur de votre âme, la partie la plus naïve et la plus saine de vous, et du même cœur que vous aimez votre mère ou votre pays natal. […] Il sera un des rares hommes qui auront habité toute une planète : moi, je mourrai n’ayant habité qu’une ville, tout au plus une province. […] Et ce qui augmente encore son trouble, c’est le mystère de cette race maorie qui vient on ne sait d’où, qui passe sa vie à rêver et à faire l’amour, qui n’a pour toute religion qu’une vague croyance aux esprits des morts ; de cette race voluptueuse et songeuse qui vit dans une nature trop belle, mais muette, où il n’y a pas d’oiseaux, où l’on n’entend que le bruit des flots et du vent ; de cette race sans histoire qui va décroissant et s’éteignant d’année en année et qui mourra d’avoir été trop heureuse… Et cependant la reine Pomaré donne un bal dans ses salons aux officiers de marine. […] Pêcheur d’Islande, c’est encore, comme Loti, comme le Spahi, comme Aziyadé, l’histoire d’un amour et d’une séparation : l’histoire du pêcheur Yann et de la bonne et sérieuse Gaud, qui s’aiment et qui se marient, de Yann qui s’en va et ne revient plus, et d’une vieille femme dont le petit-fils s’en va mourir là-bas, « de l’autre côté de la terre ».

476. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Pline le Naturaliste. Histoire naturelle, traduite par M. E. Littré. » pp. 44-62

Quand il mourut dans l’éruption du Vésuve, âgé de cinquante-huit ans, il était commandant de la flotte à Misène. […] On sait l’affreuse maladie dont mourut Sylla. […] C’était le grand poète Sophocle qui venait de mourir. […] On ne sait pas avec précision à quel âge il mourut, mais on se le figure ayant toujours gardé quelque chose de jeune, de riant, de rougissant et de pur, un de ces visages qui sont tout étonnés d’avoir des cheveux blancs.

477. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres inédites de la duchesse de Bourgogne, précédées d’une notice sur sa vie. (1850.) » pp. 85-102

et quand il mourrait, est-ce que le duc de Berry n’est pas en âge de se marier et d’en avoir ? […] Après cela, je ne demande pas mieux que de conclure avec Mme de Caylus, qui, en admettant le goût de la princesse pour M. de Nangis, se hâte d’ajouter : « La seule chose dont je doute, c’est que cette affaire soit allée aussi loin qu’on le croit, et je suis convaincue que cette intrigue s’est passée en regards, et en quelques lettres tout au plus. » Madame Henriette d’Angleterre, duchesse d’Orléans et grand-mère de la duchesse de Bourgogne, disait, au moment de mourir, à Monsieur, à qui elle était suspecte : « Hélas ! […] Ce que Saint-Simon ne dit pas et qui n’est que piquant, c’est que le duc de Fronsac, depuis maréchal de Richelieu, qui mourut en 1788, et qui fut présenté à la Cour en 1710 (il n’avait alors que quatorze ans), avait eu aussi l’honneur de faire parler de lui à l’occasion de la duchesse de Bourgogne. […] La duchesse était déjà morte quand il en sortit.

478. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Les Faux Démétrius. Épisode de l’histoire de Russie, par M. Mérimée » pp. 371-388

Boris fut accusé d’abord d’avoir substitué une fille à un garçon, puis, quand elle mourut, de l’avoir empoisonnée. […] Fédor lui-même mourut en 1598 ; avec lui s’éteignait la race de Rurik et des anciens souverains qui occupaient le trône depuis près de huit siècles. […] Déjà peut-être ne pensait-il plus qu’à mourir en roi. […] Il a vécu en lion, régné eu renard, il meurt comme un chien. » Tel fut le souvenir que laissait à ses contemporains cet homme dont l’administration et le règne contribuèrent puissamment à préparer la grandeur de la Russie.

479. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IX : M. Jouffroy écrivain »

Pour les gens qui vivent en eux-mêmes, le scepticisme est insupportable ; n’ayant rien d’extérieur où ils puissent se prendre, uniquement soutenus, occupés et animés par leurs croyances, ils sont contraints de croire ou de mourir. […] Il mourut à quarante-six ans. […] Les uns vont mourir ; les autres meurent.

480. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

… Non, l’orgueil, l’entêtement d’une parole dite… Eh bien, je n’ai pas cédé, et elle est morte, morte de moi qui l’aimais pourtant. […] Son type était le même que celui de la morte, sa mère évidemment. […] La Morte. — 1886. […] … Tout a l’air si bien fini quand on meurt ! […] Il mourait, il luttait.

481. (1923) Au service de la déesse

Le 16 avril 1594, Ferdinando Stanley meurt, probablement empoisonné. […] Parfois, elle ne va pas loin ; et elle meurt : on l’a tuée, ou bien on l’a laissée mourir faute de soins et d’accueillante amitié. […] Si je renonce, mon cerveau meurt. […] Les régiments le remercient de vouloir qu’ils meurent pour lui. […] Pierre Hamp : « Se tuer pour cela ne vaut point mourir pour la patrie ; cependant, c’est toujours mourir pour ce qu’on aime. » Et ces paroles sont charmantes.

482. (1874) Premiers lundis. Tome I « Anacréon : Odes, traduites en vers française avec le texte en regard, par H. Veisser-Descombres »

C’est là que la tradition le fait mourir, étranglé par un pépin de raisin, genre de mort anacréontique s’il en fut jamais. […] Cette cigale, cette colombe, cette abeille, tous êtres légers et brillants, nourris de nectar et de parfums, pour être transportés parmi nous, demandent à la poésie une foule de soins délicats, d’attentions ingénieuses ; la moindre rudesse ou la moindre fadeur les ferait mourir.

483. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XIX. Réflexions morales sur la maladie du journal » pp. 232-240

Non, car on n’y lit que les pamphlets d’Henri : ainsi le succès va au journaliste et pas au journal, qui mourrait demain si Henri mourait.

484. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Première partie. Les idées anciennes devenues inintelligibles » pp. 106-113

Les idées qui cessent d’être populaires, ou parce qu’elles ont été usées par le temps, ou parce qu’elles ont reçu tout le développement dont elles étaient susceptibles, ou enfin parce que le bien qu’elles devaient produire est consommé, ces idées meurent aussi, mais dans une longue et terrible agonie, car tout est souffrance pour le genre humain. […] Au milieu de ce violent tumulte, qui fut le plus souvent une discussion très solennelle, les idées anciennes étaient défendues, tantôt avec une réserve que l’on prenait pour de la faiblesse, tantôt avec un courage que l’on prenait pour de l’exagération ; quelquefois on eût dit le chant du cygne qui va mourir : mais ce chant du cygne n’était point entendu, et n’avait point la force d’émouvoir ; il n’y avait rien de contagieux dans ces derniers accents d’idées expirantes, ou dont l’empire n’était plus que dans le passé : encore, il faut l’avouer, souvent aussi ce n’était point même le chant du cygne ; c’était quelque chose de vague et d’incertain, comme un éblouissement des oreilles ; c’était, en un mot, une cause mal comprise et mal défendue.

485. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — II »

Oui, le bienfait dont nous remercions le maître qui vient de mourir, c’est qu’il a trouvé un joint pour conserver à l’esprit moderne le bénéfice de cette prodigieuse sensibilité catholique dont la plupart d’entre nous ne sauraient se passer, car elle a façonné trop longtemps nos ancêtres. […] Je crois qu’il vient de mourir sans s’être rendu un compte fort exact du cul-de-sac où nous a menés la forte impulsion qu’il nous donna sous le Second Empire, — de 1848 à 1875, car c’est là, ce me semble, la période philosophique où il faut le situer.‌

486. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Journal et Mémoires, de Mathieu Marais, publiés, par M. De Lescure »

« Poète, mauvais métier qui fait mourir de faim son maître ou le fait pendre », c’est encore un mot de Marais. […] On sait l’affreuse histoire de Mme de Tencin, cette femme d’esprit et d’intrigue, qui a fait des romans de pur sentiment : un jour, le soir du 6 avril 1726, un de ses anciens amants, un M. de La Fresnaye, à qui elle avait voulu (il paraît bien) extorquer ou soustraire des sommes considérables, va chez elle furieux, hors de lui, se met sur un canapé et se loge quatre balles dans le cœur, dont il meurt sur le coup ; « Le canapé en frémit ; la dame en gémit : on avertit le premier président et le procureur général du Grand-Conseil, qui le font enterrer, la nuit, en secret, et le lendemain chacun conte l’histoire à sa manière, et il y en a cent. […] Mais en voici bien d’une autre : le mort avait déposé, avant de mourir, son testament aux mains de M. de Sacy, avocat au Conseil, avec un autre papier cacheté, et la suscription du testament porte qu’il sera ouvert en présence de ses créanciers. […] Un mémoire affreux contre Mme de Tencin, où il dit que c’est un monstre que l’on doit chasser de l’État ; que, si jamais il meurt, ce sera elle qui le tuera, parce qu’elle l’en a souvent menacé ; qu’elle doit encore tuer un homme qu’il nomme ; qu’il l’a surprise lui faisant infidélité avec Fontenelle, son vieil amant, et qu’elle a commerce avec d’Argental, son propre neveu ; qu’elle est capable de toutes sortes de mauvaises actions ; qu’il en avertit M. le Duc ; qu’il ne lui doit rien, quoiqu’elle ait un billet de 50,000 francs de lui, et le reste… » Mme de Tencin, décrétée de prise de corps et menée d’abord au Châtelet, puis à la Bastille, fut innocentée par jugement et déchargée de l’accusation. […] C’est d’Olivet qui va nous le dire : « Depuis quarante ans, écrivait-il au président Bouhier en lui annonçant la mort de Marais, il mourait d’envie d’être de l’Académie.

487. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Discours préliminaire, au lecteur citoyen. » pp. 55-106

Jusqu’à présent on avoit regardé la guerre comme un mal souvent nécessaire ; jusqu’à présent les belles Ames avoient été touchées de cette maxime célébrée chez tous les Peuples policés : Il est beau de mourir pour la Patrie. […] Il est beau, nous dit-on, de mourir pour la Patrie ; mais est-ce mourir pour la Patrie, que de verser son sang pour celui qui, pour de vils intérêts, conduit ses Citoyens au carnage ? […] De mourir ? […] il vaut mieux mourir, que de servir de trophée à des hommes stupéfiés d’orgueil & pétris de vices.

488. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »

Elle lui apprend que la chevalerie n’a qu’un défaut, comme la cavale de Roland, celui d’être morte, et elle l’exhorte à se lancer dans la bataille des affaires, à la conquête des millions. […] Madame de Thommeray adresse à Jean de tendres et sérieux reproches ; elle lui montre le château paternel assombri par le départ de l’enfant prodigue, son vieux père en deuil de sa vertu morte ; elle lui rappelle sa fiancée blessée au cœur par son abandon. […] — Bien mourir. — Êtes-vous riche ou pauvre ? […] Le million de la tante qui vient de mourir, en fera les frais. […] Commanditaire de la maison, il a le droit de la réformer, et il n’y va pas de main morte.

489. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Études sur Saint-Just, par M. Édouard Fleury. (2 vol. — Didier, 1851.) » pp. 334-358

Il naquit à Decize, petite ville du Nivernais, le 25 août 1769, ce qui le fait mourir (28 juillet 1794) à moins de vingt-cinq ans accomplis. […] Dans une autre circonstance, comme la municipalité de Blérancourt faisait brûler en grande pompe, sur la place publique, la protestation que quelques membres de la minorité de l’Assemblée constituante s’étaient permise contre le décret favorable aux droits des non-catholiques : « M. de Saint-Just, dit le procès-verbal, a prêté le serment civique, et il a promis de mourir par le même feu qui a dévoré la protestation, plutôt que de refuser sa soumission entière à la Nation, à la Loi et au Roi. » On a prétendu même qu’il étendit la main sur le brasier, comme Scévola. […] Ce premier discours de Saint-Just dans le procès de Louis XVI fournit quantité de ces axiomes et aphorismes dont la parole de l’orateur est habituellement tissue, et qui vont devenir la théorie conventionnelle la plus pure : De peuple à roi je ne connais plus de rapport naturel… Pour moi je ne vois point de milieu : cet homme doit régner ou mourir. […] Certes, c’est quitter peu de chose qu’une vie malheureuse, dans laquelle on est condamné à végéter, le complice ou le témoin impuissant du crime… Je méprise la poussière qui me compose et qui vous parle ; on pourra la persécuter et la faire mourir, cette poussière ; mais je défie qu’on m’arrache cette vie indépendante que je me suis donnée dans les siècles et dans les cieux ! […] Il résolut pourtant de traverser le nord de la France avec un billet d’hôpital, sans passeport, pour revenir au moins mourir chez sa mère.

490. (1899) Le roman populaire pp. 77-112

Personne ou presque personne n’achetait au colporteur, représentant attardé d’une industrie qui meurt, et, au contraire, tout le long de la route voisine, les curieux s’approchaient du vendeur de journaux. […] » Et les deux hommes, pendant que je songeais, s’éloignèrent par les deux chemins, et le bruit du cuivre et le mugissement du coquillage, de plus en plus faibles, de moins en moins distincts, moururent, à bout de vol, dans l’espace infini. […] Hugo savait qu’il aurait pour lecteurs et il voulait émouvoir, par un portrait ressemblant, des hommes et des femmes de l’immense famille laborieuse, qui aiment sans doute, qui en souffrent, qui en meurent quelquefois, qui ont leur idylle ou leur tragédie, mais toujours rapide et à peu près muette, enserrée dans une vie de rude labeur, de soif et de faim, de poursuite et d’attente du pain quotidien. […] Il ne resta de leur passage qu’une poussière mêlée de rayons, et qui trembla longtemps, nuage unique et doré, dans l’air admirablement pur où mourait la lumière. […] La Terre qui meurt, par René Bazin », mars 1899, p. 127-135, Gallica].

491. (1864) Le roman contemporain

Elle est bien aise de mourir, d’en finir, comme elle dit, mais elle ne demande pardon ni à Dieu ni à son mari. […] Jacques meurt à l’hôpital après y avoir vu mourir Francine ; c’est à l’hôpital aussi que meurt une des reines de la bohème, cette Mimi que le poète et le romancier ont célébrée à l’envi. […] About ce mot que j’ai déjà cité : « La bohème est une maladie, et j’en meurs. » Il en est mort comme il en avait fait mourir plusieurs personnages de son livre, en historien peut-être, plus encore qu’en romancier. […] About ce mot que j’ai déjà cité : « La bohème est une maladie, et j’en meurs. » Il en est mort comme il en avait fait mourir plusieurs personnages de son livre, en historien peut-être, plus encore qu’en romancier. […] La fantaisie de mourir de faim est une de celles qui ne viennent jamais aux jeunes gens qu’après dîner.

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