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461. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article »

Cette Grammaire eut plusieurs éditions, & l’on s’en servit long-temps au défaut d’une meilleure.

462. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 297

Aussi son nom est-il devenu autant recommandable dans la Littérature, par le zele qu’il témoigna toujours pour ses progrès, que dans la Magistrature, par les qualités qui le placent parmi les meilleurs Magistrats.

463. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article »

Ses autres Ouvrages, soit en vers, soit en prose, ne sont pas meilleurs : Sunt verba & voces, pratereaque nihil.

464. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lerambert, Charles François (1819-1889) »

Lerambert, homme distingué, des plus instruits, formé dès l’enfance aux meilleures études, initié à la littérature anglaise, a exprimé, dans un volume de Poésies, des sentiments personnels vrais et délicats, entremêlés d’imitations bien choisies de poètes étrangers.

465. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article »

Boileau, dans ses Réflexions sur Longin, le regarde comme un des meilleurs Livres de Poétique qui, du consentement de tous les habiles gens, ait été fait dans notre langue.

466. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 387

Rapin, sur les Jardins, ce qu’il a fait de meilleur consiste dans des Lettres critiques sur quelques Tragédies modernes.

467. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article »

Neuvillé est un Recueil des meilleurs morceaux de Morale, répandus chez les Moralistes les plus estimés.

468. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Hommes et dieux, études d’histoire et de littérature, par M. Paul De Saint-Victor. »

Et Eugène Delacroix, qui venait de lire un article de lui sur le Cid, lui écrivait : « Je penserai à cela pendant quinze jours, et j’en ferai de meilleure peinture. » Ce sont là des suffrages, des titres de noblesse, et ils sont justifiés par ce qu’on lit depuis près de quinze ans, chaque dimanche soir, sous cette fière et résonnante signature : analyses d’ouvrages d’art ou de pièces de théâtre, feuilletons ou salons, comptes rendus qui sortent du cadre et qui sont eux-mêmes de brillants portraits ou des tableaux. […] Le volume qu’il vient de publier est comme une magnifique ouverture ; il y a mis d’avance un échantillon et un bouquet des belles choses qui se trouveront développées dans la suite ; qu’il poursuive donc, qu’il nous donne résolûment le recueil de ses meilleurs articles dans les diverses branches de critique où son beau talent se signale depuis tant d’années.

469. (1875) Premiers lundis. Tome III « L’Ouvrier littéraire : Extrait des Papiers et Correspondance de la famille impériale »

Sa gaieté, ses saillies, ses étincelles, le meilleur de sa verve est à ce prix. […] Est-ce le laisser aller absolu, l’individualisme sans limite qui est le meilleur régime ?

470. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Réponse à M. Dubout. » pp. 305-316

Ce sont des hommes doux, bien meilleurs que moi, et qui ont coutume de découvrir, chaque saison, dans les pièces qui leur sont soumises, une bonne douzaine de « scènes supérieures » et de « scènes de premier ordre. » J’estime tout naturel que vous ayez plus de confiance en eux qu’en moi et que vous mettiez leur jugement fort au-dessus du mien ; mais enfin c’est le mien, et non le leur, que vous me demandiez, quand, avec l’espoir effréné que je vous trouverais du génie, vous m’avez convié à la représentation de votre drame et m’en avez même envoyé la brochure. […] Voilà ce que nous sentons clairement dans nos meilleures minutes… J’ai laissé la question juridique à M. 

471. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 151-168

Justesse de raisonment, force de pensées, élégance de style, finesse d’expression, sagesse de morale, tout y plaît, tout y attache, & les vers en sont si bien frappés, qu’il est impossible d’en faire de meilleurs dans notre Langue. […] Nous remarquerons seulement que la neuvieme l’emportera toujours sur les meilleures Poésies de ce siecle.

472. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Abailard, et saint Bernard. » pp. 79-94

Abailard voyagea beaucoup, étant jeune, dans l’idée de s’instruire & de disputer ; car l’envie de se faire une réputation, & d’embarrasser par ses raisonnemens les meilleurs dialecticiens de l’Europe, étoit sa passion dominante. […] Son zèle le mena quelquefois trop loin : mais il en racheta les fougues & l’imprudence par des actions du meilleur des citoyens.

473. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Fontenelle, et le père Baltus. » pp. 2-16

C’est un des meilleurs ouvrages de l’illustre Fontenelle. […] C’est qu’indépendamment du grand nombre de ses années qui préparoient à cette perte, elle arriva dans ces circonstances affreuses, où toute la France étoit en allarme pour la vie du meilleur des rois, frappé par un monstre.

474. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Françoise. » pp. 159-174

La seule raison qu’il apporte de la rencontre des meilleures plumes en un siècle plutôt que dans un autre, ce sont les efforts & les succès réitérés des personnes de génie. […] Le systême de M. de Montcrif est opposé à celui de Despréaux, qui n’avoit rien tant à cœur que de voir ériger en auteurs classiques nos meilleurs écrivains, & qui vouloit que l’académie Françoise travaillât en conséquence, & s’occupât à les épurer de toutes les fautes de langage, à leur donner force de loi, à les empêcher de vieillir & de tomber journellement.

475. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Baudouin » pp. 198-202

Croit-on que les bustes de ceux qui ont bien mérité de la patrie, les armes à la main, dans les tribunaux de la justice, aux conseils du souverain, dans la carrière des lettres et des beaux-arts, ne donnassent pas une meilleure leçon ? […] Sa chaumière est encore mieux peinte, et d’un meilleur effet que sa crèche ; peu s’en faut que ce ne soit une excellente chose, car c’en est une très-bonne.

476. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Jacques Demogeot » pp. 273-285

Tel qu’il est cet esprit, du reste, et nous dirons tout à l’heure ce qu’il est, c’est de l’esprit, c’est-à-dire quelque chose de fin et de prudent, qui s’avise, qui s’observe, qui s’arrête, qui a ses précautions, ses circonspections et ses partis pris… On glace les fruits pour les rendre meilleurs, et ils ne sont pas meilleurs, ils ne sont que plus froids.

477. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Francis Wey » pp. 229-241

III Eh bien, voilà, selon moi, le meilleur de Francis Wey et de son Dick Moon à Paris, c’est-à-dire en province, car il faut s’entendre avec ce narquois de Wey, qui sait pourtant, d’ordinaire, dire très bien la chose comme elle est ! Le meilleur, en lui, c’est l’antiquaire, c’est le déchiffreur de titres, c’est le savant, — un savant rare, le savant qui ne rabâche jamais !

478. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Crétineau-Joly » pp. 367-380

Lorsqu’il n’y a plus rien à faire, rester les bras croisés est encore le meilleur moyen de préserver ses mains contre ceux qui veulent vous les prendre et qui pourraient vous les salir. […] III Car c’est à dater du Régent que le mal fait par les d’Orléans s’élargit et grandit comme un gouffre… Malgré son impuissance politique et ses vices, le Régent, à qui Crétineau-Joly, que j’appelais une coquette de vérité il n’y a qu’un moment, accorde trop généreusement « des éclairs de génie et des conceptions diplomatiques d’une haute portée », le Régent est encore, si on y regarde de près, le meilleur de ces trois hommes que j’ai nommés plus haut et dont le pire est encore le second, mais dont le troisième acheva à son profit le mal commis par les deux autres.

479. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Camille Desmoulins » pp. 31-44

Nettement discerné à la lumière de ses œuvres, pris à part de l’entourage immense de tous les faits du temps groupés autour de lui, on verra mieux ce que fut ce mauvais garçon de nos jours funestes, qui ne fut pas un mauvais homme et qui fit des choses mauvaises, et ce que fut aussi cet esprit charmant, destiné peut-être, en travaillant, à laisser des livres immortels, mais qui ne fut qu’un journaliste, lequel, nonobstant l’exhumation faite de ce qu’on croit ses meilleures œuvres, comme tout journaliste qui n’est que cela, se trouve condamné à périr ! […] Racine, le tragique, a dit comiquement, le meilleur comique étant le plus involontaire : Vous voyez devant vous un prince déplorable !

480. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Silvio Pellico »

Elles sont la meilleure contre-épreuve des mérites surfaits. […] Nous l’avons dit au commencement de ce chapitre, déjà, de son vivant, ils prononcèrent le mot d’hypocrite, la meilleure injure des partis, parce que c’est la seule dont on ne puisse démontrer la fausseté aux hommes.

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