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1346. (1910) Victor-Marie, comte Hugo pp. 4-265

Entendons-nous, je ne le plains pas seulement comme critique littéraire, comme historien littéraire, comme lecteur littéraire, ce qui n’a en effet qu’une importance relative. […] Non point une référence littéraire. […] Il y a une liaison historique, politique ; réelle, littéraire entre ces trois monuments. […] C’est un des cas les plus fréquents, les plus connus non pas seulement de l’histoire littéraire lirais de toutes les histoires. […] C’est pourtant exactement ce que veulent, ce que nous veulent nos nouveaux littéraires.

1347. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383

S’associant aux hommages qui vont me fêter demain, elle me conte, qu’un certain jour, elle a fui une maison, dans laquelle avaient sombré toutes ses espérances de jeune fille, toutes ses confiances de femme, maison dont elle n’avait emporté que nos chers livres, qui lui avaient donné de grandes joies littéraires. […] Qu’à ce titre les Goncourt soient salués par nous. » ……………………………………………………………………………………………… Puis c’est le discours de Céard, le discours attendri de Céard, sur le vieux passé de nos relations littéraires. Puis le délicat morceau littéraire de Henri de Régnier. […] Je ne peux donc que vous remercier, en quelques brèves paroles, de votre affectueuse sympathie, et vous dire, que cette soirée que je vous dois, me paye de bien des duretés et des souffrances de ma carrière littéraire. […] En sorte, que la malheureuse Mme Adam est emprisonnée dans sa bonne aventure : ce qui fait dire à l’un de nous, qu’il y aurait à faire une belle chose littéraire d’un homme ou d’une femme, dont toutes les actions seraient sues d’avance, sans que cet homme ou cette femme puissent se dérober à leur fatalité.

1348. (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158

La morale est devenue l’étude principale des bons esprits, & la gloire Littéraire semble destinée, dorénavant, à quiconque plaidera d’une voix plus ferme les intérêts respectifs des Nations, citées au Tribunal de la Philosophie. […] N’a-t-on pas en le plaisir de voir le coup de dent littéraire porté & rendu ? […] Il est vrai que le public, occupé de tant d’évènemens divers, n’apperçoit qu’à travers un nuage les matières Littéraires ; il n’a pas toute la connoissance possible des objets. […] Les cinq années Littéraires de Clément de Genève, me semblent un modele de critique, de raison, de grâces, de vivacité, d’esprit. […] Elle affecte du mépris pour tout ce qui ne vient pas de son cru Littéraire ; & ses beaux-esprits ont jugé à propos d’ordonner au génie de respecter jusqu’aux commentateurs d’Aristote.

1349. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « VIII » pp. 30-32

Cousin, le grand héraut littéraire depuis quelque temps, a proposé jeudi à l’Académie de décerner à l’auteur de Lucrèce le prix réservé à la meilleure tragédie, prix qui, depuis nombre d’années, était demeuré vacant, in partibus… ; mais le règlement s’oppose avec raison à ce qu’on enlève ainsi les choses d’emblée.

1350. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LII » pp. 203-205

— Une lettre imprimée a été adressée à M. de Broglie par l’abbé Dupanloup, vicaire général de Paris et supérieur du petit séminaire : il y relève quelques expressions sévères du savant rapporteur sur les études des petits séminaires et leur peu de portée littéraire et classique.

1351. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVIII » pp. 313-315

. — Nous ne prétendons dans tout ceci, comme on le voit, que noter l’effet oratoire et, en quelque sorte, littéraire de ces deux séances.

1352. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Corbière, Tristan (1845-1875) »

Quant à sa vie littéraire, si l’on tient compte de l’oubli fait autour de son lit d’agonisant, elle ne se réalisa que plusieurs années après sa mort.

1353. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dujardin, Édouard (1861-1949) »

[Entretiens politiques et littéraires (25 juillet 1893).]

1354. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Leygues, Georges (1857-1933) »

[La Revue politique et littéraire (17 février 1883).]

1355. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — X — Xanrof, Léon (1867-1953) »

[La Vie littéraire, 3e série (1891).]

1356. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 328-331

L’Instruction pastorale sur la prétendue Philosophie des Incrédules modernes ne fait pas moins d’honneur au zele & aux talens de ce Prélat ; il y est également clair, également profond, également nourri de l’Ecriture sainte & de l’érudition littéraire.

1357. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 340-342

A l’âge de douze ans, il avoit été reçu dans les Sociétés Littéraires dont il est Membre.

1358. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 380-382

Rien de si ordinaire, dans les disputes littéraires, que d’être attaqué sur toute autre chose que sur ce dont il est question.

1359. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 207-209

On trouve dans cette Déification un peu de mythologie & de critique littéraire ; voilà tout.

1360. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 210-213

Nous prendrons cependant la liberté de l'avertir, en observant tous les égards qui lui sont dus, qu'un crime de leze-poésie, tel que celui qu'il a commis à l'égard des deux plus grands Poëtes de la Scene, ne peut que faire tort à sa réputation littéraire, & pourroit lui attirer des disgraces plus terribles encore, si le Parnasse avoit ses Inquisiteurs & ses prisons.

1361. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 392-394

« Forcé par la fortune à être avare de mon temps, je suis souvent réduit à le consacrer à ces hommes qui, nés avec plus de fortune que de talent, aspirent à la gloire littéraire, quoique la Nature leur ait refusé les moyens d’en acquérir.

1362. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 441-443

Telle est l’illusion de la vanité littéraire : on oublie que le génie seul peut conduire à l’immortalité, & l’on se flatte que quelques légeres étincelles d’esprit pourront résister au souffle du temps, qui ne respecte que les vraies lumieres.

1363. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre premier. Que la poétique du Christianisme se divise en trois branches : Poésie, Beaux-arts, Littérature ; que les six livres de cette seconde partie traitent spécialement de la Poésie. »

Une voix poétique s’élève des ruines qui couvrent la Grèce et l’Idumée, et crie de loin au voyageur : « Il n’est que deux belles sortes de noms et de souvenirs dans l’histoire, ceux des Israélites et des Pélasges. » Les douze livres que nous avons consacrés à ces recherches littéraires composent, comme nous l’avons dit, la seconde et la troisième partie de notre ouvrage, et séparent les six livres du dogme des six livres du culte.

1364. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Henriette d’Angleterre » pp. 7-9

Historiens politiques et littéraires, 2e volume des Œuvres et des Hommes.

1365. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIIe entretien. Fior d’Aliza » pp. 177-256

XXIV Incapable de basse jalousie et très capable d’amitié pour un jeune homme dont la renommée naissante le flattait sous le rapport littéraire, poète lui-même, et poète très agréable (la touchante et naïve romance gauloise de Griselidis est de lui), il m’accueillit moins en subordonné qu’en ami plus jeune et en élève tout à la fois politique et poétique ; il me présenta comme son second et comme son successeur aux principales cours auprès desquelles il était accrédité. […] Le poète tragique piémontais, qui avait été jusque-là le plus ardent et le plus inflexible des démocrates, à condition que la démocratie ne touchât ni aux privilèges de la noblesse piémontaise, ni aux prétentions littéraires de son pâle génie, s’indigne contre la double profanation des républicains français. […] On traduisit mes vers séparés du cadre, on les fit répandre à profusion dans les salons, au théâtre, dans le peuple ; on s’indigna dans des articles de journaux et dans des brochures, de l’insolence du gouvernement français, qui envoyait, pour représenter la France dans le centre de l’Italie littéraire et libérale, un homme dont les vers étaient un outrage à l’Italie. […] J’en donne ici quelques extraits, comme pièces justificatives de cet étrange procès littéraire. […] Fidèle à ce principe, M. de Lamartine n’a jamais répondu aux critiques littéraires que par le silence ; mais il repousse avec raison des opinions et des sentiments que l’erreur seule peut lui imputer.

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