Les relations qu’il a eues avec feu M. de Voltaire, lui ont donné une espece de célébrité dans la République des Lettres, qu’il n’a point acquise par ses Ecrits.
En traitant du génie de cette religion, comment pourrions-nous oublier son influence sur les lettres et sur les arts ?
Nous avons abrégé ce morceau, en élaguant toutes les idées qu’on devait retrouver dans la Science nouvelle, mais nous y avons ajouté de nouveaux détails, tirés des opuscules et des lettres de Vico, ou conservés par la tradition.
Lui dire qu’on s’occupe de lui, ce n’est pas assez : il faut qu’il sache tout, et qu’il le sache par une lettre. On dira que cette lettre est un billet de Valère, qu’on lui renvoie sans avoir daigné l’ouvrir ; et c’est Sganarelle qui le portera. […] Il lui met dans la main une pierre, qu’elle promet de jeter au galant ; la pierre est jetée, mais enveloppée d’une lettre. […] Voici une comédie sans un seul des procédés de la comédie, sans confident, sans figures de fantaisie, sans valets, sinon pour avancer une chaise ou porter une lettre ; sans Gros-René ni Mascarille, sans monologue, sans coup de théâtre. […] Une lettre, de tous les incidents communs le plus commun, apprend aux galants qu’ils sont joués, à Alceste qu’on ne l’aime pas assez pour lui faire le sacrifice d’amants moqués.
Des auditions plus variées, plus fréquentes, de fragments Wagnériens, quelques correspondances « transrhénanes » (des échos de Représentations Solennelles dans la ville de Bayreuth, de Cycles Wagnériens à Munich, à Vienne, à Berlin) découvrirent, ensuite, un génie musical, acceptable… Des insultes de Wagner à la France, on sut ce qu’il fallait penser : et, quant à cette fameuse haine contre la France, nul n’en trouva la marque, ni dans les livres, ni dans les lettres, ni dans les paroles de Richard Wagner ; Richard Wagner avait combattu, dans ses écrits, l’influence de l’esprit français ; mais c’était là tout une autre affaire ; et quiconque avait lu ses lettres et ses livres, quiconque l’avait entendu causer, rapportait aux Parisiens ébahis, que Wagner aimait la France, et Paris, et ses vieux souvenirs de 1842, et ceux, aussi, de 1860, ses amis Français, les compagnies qu’il avait traversées, les rues, les maisons même, où s’était traînée sa misère ; et l’on connut, dans le cœur du rude Ennemi, de délicieuses tendresses, pour le pays qui l’avait bafoué. […] L’Indépendance Belge : lettre de M. […] La Gazette (de Bruxelles) a publié une lettre signée : Le Siffleur du Théâtre de la Monnaie : c’est aux Wagnéristes, non à Wagner, que se seraient adressés les quelques sifflets entendus à la Monnaie… Le Guide Musical(23 avril) juge ainsi l’incident. […] Lettre sur la musique, page 57 : remarquer les mots par intervalles et encore, et lire ce qui précède et ce qui suit.
James Ward remarque que l’employé qui pèse des lettres avec la main arrive à juger directement le poids de chacune en particulier, sans avoir besoin de dire que la première est la moitié ou le tiers de la seconde, et sans se rapporter à une commune mesure. On peut lui répondre, il est vrai, qu’en ce cas, il y a toujours comparaison, non d’une première lettre avec une seconde, mais de chaque lettre avec des souvenirs de poids qui, dans la mémoire, forment comme une échelle dynamométrique inscrite à l’avance. […] Même quand nous passons de l’éclair au son, il y a sentiment de différence sous forme de choc intérieur, de surprise, de coup inattendu ; l’absence de continuité empêche seulement la différence d’offrir une quantité immédiatement appréciable, comme cela a lieu quand on passe d’une lettre de cinq grammes à une lettre de trente grammes.
C’est à partir de cette soirée, qu’un mois passé, Poe, qui n’est pas retourné chez Legrand, voit arriver Jupiter, chargé d’une lettre qui n’est ni dans le style ordinaire, ni dans les habitudes épistolaires de son ami. Cette lettre, pleine d’anxiété et de mystère, qui roule peut-être dans les nuées de ses obscurités et de ses réticences l’électricité d’une folie qui va tout à l’heure éclater, inquiète d’autant plus Edgar Poe que les propos de Jupiter ont excité ses craintes davantage. […] Edgar Poe, dans les huit Contes cités déjà, pas plus que dans les cinq qui restent : le Double assassinat dans la rue Morgue, la Lettre volée, le Scarabée d’or, le Manuscrit trouvé dans une bouteille, une Descente dans le Maelstrom, n’est le poète une seule fois d’un sentiment quelconque. […] Le Scarabée d’or, le Double assassinat dans la rue Morgue, la Lettre volée, dont Balzac, par parenthèse, aurait fait un bien autre chef-d’œuvre, si l’idée lui en était venue, sont d’audacieuses applications du calcul des probabilités inconnues jusqu’ici en littérature. […] Baudelaire, le libertin et froid Baudelaire, a signalé ce grand amour de Poe pour sa femme, mais outre qu’il ne comprenait pas très bien cet amour sublime, il n’avait pas les lettres déchirantes qu’Émile Hennequin a mises sous nos yeux.
. — Les Lettres du Drapier. — Le Portrait de lord Wharton. — Argument contre l’abolition du christianisme. […] Que Vos Excellences me donnent une lettre avec un ordre pour le chapelain960 ! […] Les prédictions de son Bickerstaff seront prises à la lettre par l’inquisition de Portugal. […] Lettre à Bolingbroke. […] Lettres du Drapier, Gulliver, Rhapsodie sur la poésie, Proposition modeste, divers pamphlets sur l’Irlande.
La Grèce antique avait ses sages, la France moderne avait ses hommes de lettres. […] Ses lettres de recommandation ne lui ayant servi à rien, il alla à Amsterdam et à Lubeck, où quelques modiques présents qu’il reçut du chevalier de Chazat lui servirent à s’embarquer pour Cronstadt. […] Au dessert, Barasdine voulut voir les lettres de recommandation de son ami. […] Encore une lettre de Virginie qui annonce à sa mère que sa tante la déshérite et la renvoie pour n’avoir pas consenti à épouser un riche suranné qu’elle lui destinait. […] Mais le premier jour où il fit la lecture de son manuscrit à une société d’hommes et de femmes de lettres à Paris, la société se vengea de la nature en le méconnaissant: c’était chez M.
et, dans la préface, cette déclaration de l’auteur, qu’il n’avait tiré aucun profit des lettres grecques ! […] Et, à la lettre, il ne pouvait plus lire ! […] C’est mal : les amis des lettres n’ont pas le droit d’être les ennemis de la philologie. […] Mais il insiste : « Lorsque ce devient un métier que d’écrire, c’est un bas métier… Qu’est-ce qu’un homme de lettres, rien que de lettres ? […] Aussi excuserez-vous, de grâce, mes erreurs de lettres ou de syllabes : j’ai été si mal instruit !
Il a mis en tête des Méditations une lettre à M. […] La lettre à M. […] La lettre à M. d’Esgrigny, placée en tête des Harmonies, est plus puérile, plus déplorable encore que la lettre à M. […] La reine reçoit une lettre de Charles II. Que contient cette lettre ?
Pour certains, les lettres n’ont qu’une valeur de témoignage. […] Le majestueux pouvoir des lettres se confond avec leur objet. […] Les lettres vont de Paris en Allemagne, mais n’apportent guère de nouvelles de Paris. […] Ces dernières lettres sont intéressantes. […] De semblables lettres nous introduisent dans des régions que nous ne soupçonnons guère.
J’emprunte ce terme à une lettre de M. […] Et tout d’abord ce normalien a commencé par prendre tous ses grades en se jouant, sans excepter le titre d’agrégé des lettres, plus difficile à conquérir en 1893 qu’aujourd’hui. […] Conférencier — ou professeur, car c’est, tout un — André Beaunier ne se prodigue pas autant que le bon chemineau des lettres. […] C’est avec une finesse d’analyse exquise, mais implacablement ironique et railleuse, que le critique nous expose, à l’aide des lettres de Chateaubriand, cette cruelle trahison, accomplie non sans allégresse. […] Quoi qu’il en soit, le manuscrit fut acquis champ par le destinataire de la lettre et, en le déclarant « intéressant » cet autre émule du Poverello n’a point surfait sa marchandise.
« Il est probable qu’il est sorti de la bibliothèque du cardinal lors de la grande vente qui se fit par arrêt du Parlement et dont parle Gui Patin dans sa lettre du 30 janvier 1652. » Ce bijou de bibliothèque s’est vendu, à la dispersion des livres de M.
. — Bêtes et gens de lettres (1895). — Avant la fin du jour, un acte (1895). — La Demande, un acte, en collaboration avec Jules Renard (1895). — Paris sur le Pont, revue tabarinique (1895). — Le Petit Champ, farce tabarinique en vers (1896). — Pantomime de poche, récit animé (1896). — Lucas s’en va-t-aux Indes, farce tabarinique en vers (1896). — Compliment de la Parisienne à François Coppée (1896). — Le Pont aux ânes, farce en un acte, en vers (1897). — Théâtre bref, en collaboration avec Émile Coden (1897-1898). — Paris sur la route, revue, en collaboration avec Lucien Métivet (1897). — On demande un jeune ménage, un acte, en collaboration avec Em.
[Lettre (1898).]
. — L’Indépendance de l’homme de lettres (1805). — La Bataille d’Austerlitz, poème (1806). — L’Invention poétique (1806). — Le Voyageur (1807). — Belzunce ou la Peste de Marseille, suivi de poèmes (1808). — Les Bucoliques, trad. du latin (1809). — Hermann et Thusnelda, poésie lyrique (1810). — Les Embellissements de Paris (1811). — La Mort de Rotrou (1811). — Charlemagne, poème en dix chants (1812). — Élégies, suivies d’Emma et Eginard (1812). — Goffin, ou le Héros liégeois (1812). — Poésies diverses (1812). — Alfred, poème (1815).
Ce n’est point pour lui une fonction, une de ces places de jurés-experts comme l’entendent messieurs les critiques ; il ne sent là qu’une occasion de dire, au hasard de l’actualité, ce qu’il voit « dans les faits journaliers de la vie des lettres de Paris ».
[Lettre à M.
Nous ne l’envisagerons point comme Théologien : nous souscrivons au jugement qu’on en a porté à cet égard ; mais en qualité d’homme de Lettres, il nous est permis de le regarder comme le génie le plus heureux, & comme un des meilleurs Ecrivains que nous ayons eus.