Car lui, qui vient de défendre de traduire les poètes, il finira par traduire en vers deux livres de l’Énéide (le IVe et le VIe), et, dans une Lettre-Préface à un ami, il donnera les raisons qu’il a eues de se contredire ainsi en apparence. […] La sortie qu’il fait contre eux est fort spirituelle, et Boileau ne s’est pas mieux moqué des faiseurs de vers latins attardés dans le xviie siècle. — Il y aura bien toujours cette légère inconséquence que Du Bellay, qui se moquait ainsi des vers latins faits par des Français, et qui devançait dans cette voie Boileau, ne put s’empêcher toutefois de célébrer Salmon Macrin, qu’on appelait le second lyrique après Horace ; et lui-même il finit par payer son tribut au goût du siècle en donnant un livre d’Élégies latines, fort élégantes, ce nous semble, et fort agréables.
Sa passion pour la jeune fille qu’il aimait avait fini par devenir trop claire aux deux familles, qui, répugnant à unir un couple de cet âge et sans fortune, s’entendirent pour ne plus se voir momentanément. […] Voici une liste complète de ses travaux jusqu’à ce jour : Le premier volume d’Odes, publié en juin 1822 ; Han d’Islande, publié en janvier 1823 ; Le second volume d’Odes et Ballades, publié en février 1824 ; La Muse française : ce recueil, qui commence en juillet 1823 et finit en juillet 1824, comprend plusieurs articles de Hugo ; Bug Jargal, publié en janvier 1826 ; Relation d’un Voyage au Mont-Blanc, fait en 1825 avec M.
Je souffre beaucoup alors ; mais la bonté divine est partout… » Suit une longue page d’analyse qui finit par une vision. […] Chez elle, on a une jeune fille rêveuse, sentimentale, la Fille de l’exilé de la cabane du lac ; elle a un noble et bel amant, le jeune Smoloff ; c’est lui qu’elle souhaiterait pour guide dans son pèlerinage, mais on juge plus convenable de lui donner un missionnaire ; elle finit par épouser son amant.
Voici l’inscription qu’il place au fronton du temple : Dormez sous ce paisible ombrage, O vous pour qui le jour finit dès le matin, Mes hôtes, mes héros, mes semblables par l’âge, Par les penchants, peut-être aussi par le destin ! […] Et il finissait par ce vers que tous ceux qui l’ont su alors ont retenu : Sois heureux, lui dit-il, — et l’enfant était mort.
Elle-même finit par se faire sœur de charité dans l’établissement où le pauvre insensé achève de mourir20. Employé bientôt dans une plus lointaine ambassade, et passé de Turin à Pétersbourg, si brillant et si flatteur que fût le succès personnel qu’il y obtint, M. de Barante n’a pas été sans éprouver durant quelques années cette tristesse de voir finir les saisons loin de son pays, loin des relations contemporaines qui furent chères et qu’on ne remplace plus.
Il s’effaroucha, il s’indigna d’abord des chicanes de la critique ; mais il réfléchit beaucoup intérieurement aux règles et préceptes qu’on lui imposait, et il finit par s’y accommoder et par y croire. […] Il avait fini par se figurer qu’il avait été en son temps bien autrement galant et amoureux que ces jeunes perruques blondes, et il ne parlait d’autrefois qu’en hochant la tête comme un vieux berger.
Ainsi finissent ses favoris. […] Le voici : « Avec Robespierre et Saint-Just finit la grande période de la république.
Il avait fini par écrire à l’évêque de Tarbes des lettres dans lesquelles il semblait confesser des relations coupables avec madame Guyon. […] Celui-ci détourna ses regards des décadences et des calamités du règne qui finissait, et il se tourna tout entier aux pensées immortelles.
Ricciardo finit par déclarer le fait, craignant que Pandolfo ne joue l’ignorant par ruse. […] » La pièce de Cicognini finit brusquement sur ces mots.
Elle s’accoutuma à ces soins ingénieux et à ces aises nouvelles et, la tête appuyée sur un oreiller de strophes moelleuses, elle finit par s’endormir d’un profond et nouveau sommeil. […] Y ajouterais-je Paul Fort ou André Gide que je n’aurais pas encore fini de nommer tous ceux à qui la Poésie récente doit sa continuelle vitalité, car le Symbolisme fut, durant ces quinze années, la seule tentative d’art intéressante et originale.
Mais, en somme, le volume imprimé a fini par avoir ses coudées franches ; la censure préalable n’est plus, en ce qui le concerne, qu’un souvenir. […] Le difficile a été toujours de marquer le point précis où finit le droit incontestable de l’art à peindre le vice et où commence l’excitation voulue à la débauche.
Sa vie ressemble à une comédie des plus diverses et des moins vraisemblables, et l’on ne saurait dire avec lui où finit le déguisement. […] Je n’aurais jamais fini si je voulais tout dire sur un écrivain si abondant et si épars.
C’étaient des révérences profondes, des assurances de soumission à n’en pas finir, mais il faisait la sourde oreille à toute parole tendre ; et non seulement lui, mais Baraille, officier de sa compagnie, et qui était son homme de confiance, faisait de même : Toutes les fois que je le rencontrais (Baraille), je le saluais, nous dit Mademoiselle, pour lui donner quelque envie de m’approcher ; il faisait toujours semblant de croire que c’était à quelque autre personne que je m’adressais, et me faisait cependant de profondes révérences d’un côté, et se retirait de l’autre : dont j’étais au désespoir. […] Mademoiselle connut tard la vie, elle finit pourtant par la connaître, et passa, elle aussi, par tous les degrés de l’épreuve ; elle eut la lente souffrance qui use l’amour dans un cœur, le mépris et l’indignation qui le brisent, et elle arriva à l’indifférence finale qui n’a de remède et de consolation que du côté de Dieu.
Le monde politique est aussi réglé que le monde physique ; mais, comme la liberté de l’homme y joue un certain rôle, nous finissons par croire qu’elle y fait tout. […] Je me tourne, je m’agite, en disant comme Ézéchias De mane usque ad vesperam finies me 22.
Elle était beaucoup plus occupée des Brancas, des Miossens, du chevalier de Grammont, et de tout ce que la Cour avait de jeunes seigneurs aimables, que de son honnête homme de mari, lequel avait la tête faible et finit même par être tenu enfermé dans une chambre comme hébété. […] 25 J’ai dit une autre fois comment avaient fini les derniers salons du xviie siècle, celui de Mme de La Sablière, celui de Ninon.
Il montre les gens d’esprit, les gens riches trouvant la noblesse insupportable, et si insupportable que la plupart finissaient par l’acheter : « Mais alors commençait pour eux un nouveau genre de supplice, ils étaient des anoblis, des gens nobles, mais ils n’étaient pas gentilshommes… Les rois de France guérissent leurs sujets de la roture à peu près comme des écrouelles, à condition qu’il en restera des traces. » Cette cause morale, la vanité, qui fut si puissante alors dans la haine irréconciliable et l’insurrection de la bourgeoisie excitée par les demi-philosophes, est démêlée et exposée par Rivarol avec une vraie supériorité. […] Règle générale : les nations que les rois assemblent et consultent commencent par des vœux et finissent par des volontés.
Les pages que Bernardin a écrites sur lui sont peut-être ce qui donne la plus simple et la plus naturelle idée du personnage et de son caractère : car, à force d’écrire sur Rousseau, on finit, ce me semble, par l’alambiquer terriblement et le mettre à la torture. […] Hennin ont été supprimées ; que ce digne ami qui ne répond pas toujours agit plus qu’il ne parle ; qu’il y a des moments où les lettres qu’il reçoit coup sur coup de Bernardin le prennent au milieu d’un travail accablant : « Votre troisième lettre, lui écrivait-il (18 novembre 1780), est la soixante-dix-neuvième à laquelle je doive réponse aujourd’hui, et il y en a qui roulent sur des affaires pressées. » Et en post-scriptum : « J’avais écrit neuf heures hier soir lorsque j’eus fini la minute de cette lettre.
L’âge légendaire de la Grèce est fini ; l’âge républicain de Rome est passé. […] Négligé par l’histoire, le xviiie siècle est devenu la proie du roman et du théâtre, qui l’ont peint avec des couleurs de vaudeville, et ont fini par en faire comme le siècle légendaire de l’opéra-comique.
On le voit, non seulement notre pensée en son fond est impersonnelle, mais de plus notre sensibilité, qui semble nous constituer plus intimement, finit par devenir en quelque sorte sociale. […] Si, des rudiments du beau, nous nous élevons à son plus haut développement, le côté social de la beauté va croissant et finit par tout dominer.
L’auteur commence par le déluge, et finit toujours par le chaos : j’aime mieux, mon cher confrère, un seul de vos contes que tout ce fatras. […] « Le prélat répondait longuement et savamment à leurs questions, exposait les lois de la gravitation, s’élevait contre l’imposture de nos sens, et finissait par conseiller aux moines de ne pas troubler les cendres de Copernic. » (Voyage en Italie.)