Non, il ne faut songera la mort d’aucune façon, ni en mal ni en bien ; et c’est le second remède. […] De plusieurs façons. […] Il se laisse séduire à la grande douceur d’être aimé, sans se demander de quelle façon il l’est. […] Est-ce que vous n’agirez pas, dans ce cas, exactement de la même façon ? […] Elle reparut de deux façons.
Un principe pourtant se glissait, s’insinuait partout, et déterminait l’inclinaison dans la plupart des cas : en dehors du Palais, la Ville et la Cour étaient d’accord et dans une sorte d’émulation pour adoucir à l’envi les mots et la façon de les prononcer, pour rendre, en parlant, toute chose plus agréable et plus facile ; c’était là le courant général et la pente. […] Paris, sur tous ces points, a eu raison et gain de cause ; et tantôt corrigeant la Cour, tantôt l’imitant et rivalisant avec elle, il contribuait au moins de moitié à vérifier et confirmer cette remarque de Vaugelas : « Notre langue se perfectionne tous les jours ; elle cherche une de ses plus grandes perfections dans la douceur. » Sur la locution A présent, Vaugelas nous apprend une particularité assez étrange : « Je sais bien que tout Paris le dit, et que la plupart de nos meilleurs écrivains en usent ; mais je sais aussi que cette façon de parler n’est point de la Cour, et j’ai vu quelquefois de nos courtisans, hommes et femmes, qui l’ayant rencontrée dans un livre, d’ailleurs très-élégant, en ont soudain quitté la lecture, comme faisant par là un mauvais jugement du langage de l’auteur. » Vaugelas indique comme équivalent et à l’abri de toute critique A cette heure, Maintenant, Aujourd’hui, Présentement ; mais A présent, qui vaut certes Présentement, l’a emporté et s’est, maintenu malgré la Cour. […] La façon de questionner, quand il voulait s’éclaircir d’un doute, n’était pas indifférente : pour saisir l’usage au passage et le prendre sur le fait, il ne s’agissait pas d’aller demander de but en blanc à un courtisan ou à une femme du monde : « Comment vous exprimez-vous dans ce cas particulier ? […] Que de paris, après déjeuner, que de disputes sur la meilleure façon de dire, dont on le faisait de loin l’arbitre et le juge !
Un fils de famille qui mènerait les siennes de la même façon mériterait d’être interdit. […] Le marquis de Mirabeau, apprenant que son fils veut être son propre avocat, ne se console qu’en voyant d’autres, et de plus grands, faire pis encore570. « Quoique ayant de la peine à avaler l’idée que le petit-fils de notre grand-père, tel que nous l’avons vu passer sur le Cours, toute la foule, petits et grands, ôtant de loin le chapeau, va maintenant figurer à la barre de l’avant-cour, disputant la pratique aux aboyeurs de chicane, je me suis dit ensuite que Louis XIV serait un peu plus étonné s’il voyait la femme de son arrière-successeur, en habit de paysanne et en tablier, sans suite, sans pages ni personne, courant le palais et les terrasses, demander au premier polisson en frac de lui donner la main que celui-ci lui prête seulement jusqu’au bas de l’escalier. » — En effet, le nivellement des façons et des dehors ne fait que manifester le nivellement des esprits et des âmes. […] Le Tiers, à l’exemple de Rousseau, sait aux nobles mauvais gré de tout ce qu’ils font, bien mieux, de tout ce qu’ils sont, de leur luxe, de leur élégance, de leur badinage, de leurs façons fines et brillantes. […] Le Compère Mathieu, par Dulaurens (1766). « Nous ne devons nos malheurs qu’à la façon dont nous avons été élevés, c’est-à-dire à l’état de société dans lequel nous sommes nés.
VI « Résolvez les deux problèmes, encouragez le riche et protégez le pauvre, supprimez la misère, mettez un terme à l’exploitation injuste du faible par le fort, mettez un frein à la jalousie inique de celui qui est en route contre celui qui est arrivé, ajustez mathématiquement et fraternellement le salaire au travail, mêlez l’enseignement gratuit et obligatoire à la croissance de l’enfance et faites de la science la base de la virilité, développez les intelligences tout en occupant les bras, soyez à la fois un peuple puissant et une famille d’hommes heureux, démocratisez la propriété, non en l’abolissant, mais en l’universalisant, de façon que tout citoyen sans exception soit propriétaire, chose plus facile qu’on ne croit ; en deux mots, sachez produire la richesse et sachez la répartir, et vous aurez tout ensemble la grandeur matérielle et la grandeur morale ; et vous serez dignes de vous appeler la France. […] XII « Du reste, à proprement parler, il vivait rue Plumet et il y avait arrangé son existence de la façon que voici : « Cosette avec la servante occupait le pavillon ; elle avait la grande chambre à coucher aux trumeaux peints, le boudoir aux baguettes dorées, le salon du président meublé de tapisseries et de vastes fauteuils ; elle avait le jardin. […] « On apercevait, au lieu de fleurs dans les rameaux et de rosée dans les fleurs, les longs rubans d’argent des limaces sur le froid et épais tapis des feuilles jaunes ; mais de toute façon, sous tout aspect, en toute saison, printemps, hiver, été, automne, ce petit enclos respirait la mélancolie, la contemplation, la solitude, la liberté, l’absence de l’homme, la présence de Dieu ; et la vieille grille rouillée avait l’air de dire : — Ce jardin est à moi ! […] XIX « Se sachant belle, elle sentait bien, quoique d’une façon indistincte, qu’elle avait une arme.
L’affirmation que tout est d’une même couleur dans le monde, qu’il n’y a pas de surnaturel particulier ni de révélation momentanée, s’imposa d’une façon absolue à notre esprit. La claire vue scientifique d’un univers où n’agit d’une façon appréciable aucune volonté libre supérieure à celle de l’homme devint, depuis les premiers mois de 1846, l’ancre inébranlable sur laquelle nous n’avons jamais chassé. […] Ce qu’il y a d’égoïste dans cette façon de jouir du plaisir d’exister est corrigé par les sacrifices que je crois avoir faits au bien public. […] Si ces lignes étaient les dernières confidences que j’échange avec le public, qu’il me permette de le remercier de la façon intelligente et sympathique dont il m’a soutenu.
L’évolution se poursuit en ce sens, et, un siècle plus tard, les rôles sont distribués d’une façon précise qui ne souffre plus d’interversion ; le chant se range décidément à l’aigu et l’accompagnement au grave. […] De même qu’il veut que le récitatif ait « une signification rythmique et mélodique et se relie d’une façon insensible à l’édifice plus vaste de la mélodie proprement dite », de même qu’il entend que la musique dramatique forme « un tout vaste et continu, empreint d’un style égal et pur », de même il s’efforce de ne point distinguer entre le chant et l’accompagnement, de ne pas avoir des formules spéciales pour l’un et des formules spéciales pour l’autre, et de les fondre ensemble de telle sorte que l’orchestre soit relevé « de la position subalterne » où il était réduit à jouer le rôle d’« une monstrueuse guitare ». […] Mais nous avons pensé qu’il fallait insister d’abord sur cette seconde partie de notre tâche : avant d’entreprendre une propagande Wagnérienne efficace, nous devions à ceux qui déjà étaient des Wagnéristes présenter d’une façon très spéciale les conceptions littéraires, philosophiques, religieuses, et esthétiques de Wagner. […] Il semblait alors que, de façon symbolique, un maître succédait à un autre et que le temps était venu pour une nouvelle littérature, basée, bien sûr, sur les théories wagnériennes.
Tout problème psychologique contient donc des questions de classification et de nomenclature, questions délicates en lesquelles il faut viser à marquer les différences des phénomènes sans les exagérer, et à les désigner par des noms de la façon la plus adéquate, en usant librement des nomenclatures actuellement usitées. […] C’est ainsi qu’Alfred de Musset dit très exactement : Un vers d’André Chénier chanta dans ma mémoire 235 Mais si, avec des mots du dictionnaire usuel, je forge intérieurement une phrase que je n’ai jamais entendue, ce qui arrive sans cesse, les uns pourront dire que j’imagine, car l’ensemble conçu est nouveau, les éléments seuls sont anciens ; les autres pourront soutenir que, les mots étant faits pour être groupés de mille façons, on n’invente pas dans les mots, c’est-à-dire dans la parole, quand on se borne à les ranger dans un ordre nouveau, mais seulement quand on crée de toutes pièces un mot nouveau. […] Mais le même raisonnement peut s’appliquer au néologisme intérieur : car les syllabes et les lettres sont faites, elles aussi, pour être groupées de mille façons et former les différents mots d’une langue par la diversité de leurs groupements ; il n’y aurait donc innovation véritable dans le langage que dans le cas purement théorique de la création d’une voyelle ou d’une consonne nouvelle, et l’imagination linguistique n’aurait guère existé qu’aux origines de l’humanité. […] Nous estimons que ce serait en étendre le sens d’une façon abusive que de l’appliquer à tous les échos de la sensation, même aux plus éloignés et aux plus affaiblis.
Comme cette poésie, elle ne s’impose et ne se répand point par une façon encombrante. […] Il faudra déterminer de façon spéciale et prudente ce sens, cette théorie de l’absence, qui joue un curieux rôle chez Mallarmé. […] Et Mallarmé creuse seulement d’une façon plus paradoxale dans un fonds commun de l’art. […] La façon dont il fut conçu par Lamartine et Victor Hugo eut une influence réelle sur les destinées de la France. […] Tout homme prononce à sa façon, dictée de l’intérieur par son âme et du dehors par son métier, qu’une seule chose est nécessaire.
Façon d’entendre l’immortalité littéraire. […] Façon dont l’homme primitif envisageait la nature.
Autant dire qu’on ne peut étudier un auteur que si tout le monde le comprend de même façon et adopte, par conséquent, une traduction unique. […] Le but qu’on se propose, c’est de garder de cette étude, de cette assimilation d’Homère tout ce qui peut s’adapter à notre façon actuelle de penser et de sentir.
Il n’était d’aucune façon assez poète pour toucher à cet homme-poème ; il n’était d’aucune façon assez fort en nature humaine pour toucher à cet homme-roman.
Il n’était d’aucune façon assez poète pour toucher à cet homme-poème ; il n’était d’aucune façon assez fort en nature humaine pour toucher à cet homme-roman.
Eh bien, l’Abélard de Rémusat est un livre à la façon de ces États de Blois de Vitet ! Triste façon, allez !
L’auteur de l’Énigme d’Alceste, qui est plus janséniste à sa façon que l’Alceste janséniste qu’il invente, a de l’intelligence historique. […] Les mœurs adoucies, restées longtemps féroces et insolentes (voir l’histoire de Vardes et de Bussy, pages 61 et 69), l’état moral, la corruption de la justice et celle des femmes, — qui n’ont rien d’ailleurs de commun avec la justice, — la désorganisation du clergé, telle que la plupart des prêtres ne savaient plus la formule de l’absolution et que saint Vincent de Paul raconte que, seulement à Saint-Germain, il a vu huit prêtres dire la messe de huit façons différentes, tous ces honteux et dégradants côtés du xviie siècle sont arrachés ici aux solennelles draperies dont Bossuet, Voltaire et Cousin ont couvert successivement une époque qui n’a eu — ainsi que je l’ai dit plus haut — toute sa force et toute sa beauté que sous la toute-puissante compression de la main de Louis XIV, — de ce Louis XIV qui pouvait également dire : « L’État, c’est moi !
Savant, éloquent, courtois, il charmait par la parole et les façons ; heureux, il compatissait à la mauvaise chance. […] Il était du métier, à sa façon. […] Ce méchant stratagème donne néanmoins lieu à une tirade sur le libre arbitre, qui est belle de toutes façons : Quoi ! […] C’est ainsi que le surintendant obligeait avec une grâce extrême ; et le poète ne manqua point de goûter la façon. […] C’est une tragédie à la façon de nos classiques, mais Shakespeare a passé là-dessus.
Elle mérite encore plus nos éloges par un style piquant & familier, qui semble donner un nouveau coloris aux Héros qu’il peint, & qui, sans affoiblir leur caractere ni changer la physionomie, les naturalise en quelque façon parmi nous.
Legendre plusieurs articles qui méritent l’attention du Lecteur curieux, comme la façon de faire la Guerre, l’administration de la Justice, les Diettes, les Cours plénieres, l’Origine des Fiefs, l’institution des Ordres de Chevalerie, les Joûtes, les Tournois.
Il serait trop long de conter ici de quelle façon caractéristique je réussis à escalader ou à, m’insinuer dans cette chaire et de quelle façon je fus écarté plus tard d’une autre chaire de littérature française, celle de la Sorbonne, par la raison qu’en ces matières je n’étais qu’un « écolier ». […] C’est ce qui est arrivé en quelque façon à M. […] Il l’est à tort ou à raison de plus de façons qu’il ne le souhaiterait. […] On les a vus s’agiter sur la scène du Vaudeville à la façon des figures de bois peint qui tournent sur les orgues de Barbarie. […] Il le traite, en un mot, de la façon que lui-même avait traité Scarron et les autres.
Nous regarderons alors ses organes en exercice ; nous essayerons de découvrir de quelle façon elle recueille le pollen des fleurs, comment elle l’élabore, par quelle opération intérieure elle le change en cire ou en miel.
Charles Lomon de fort remarquables scènes qui n’appartiennent qu’à lui-même, et, en outre, lorsqu’il se souvient trop visiblement, il a une façon très personnelle de dramatiser ses souvenirs.