Le chaste amour qu’elle exprime et qui la colore, ne tient plus de la volupté terrestre, et ne paraît être que la flamme de la vertu conjugale. […] On ne peut exprimer leur effet que par des exclamations et des applaudissements. […] La poésie n’avait-elle aucun moyen plus heureux d’exprimer ces particularités ? […] Il vous l’exprime formellement encore : « Soyez vif et pressé dans vos narrations. […] Comment ailleurs est exprimé que Rhétus, qui ne dormait pas, se cachait pour éviter la mort ?
Sans rentrer dans une discussion rétrospective où tout a été dit (au Corps législatif, puis au Sénat), et dit de part et d’autre on sait avec quelle force et quel talent, j’ai cependant besoin absolument de revenir unpeu en arrière pour introduire les observations que je crois utiles et les exprimer à l’état du moins de regrets dans le présent et de vœux pour l’avenir. […] Quoique ce puisse sembler déjà de l’histoire ancienne, je demande à exprimer ma pensée à ce sujet ; car il est possible que, plus tard, la question revienne de droit au Sénat même, sous forme de sénatus-consulte. […] J’avais dessein d’abord, messieurs, de traiter à fond ce point devant vous, d’établir à ce propos le vrai principe de la tolérance en matière d’opinions, telle que je la conçois et que je la crois digne du xixe siècle ; mais une occasion prochaine devant s’offrir où, si on daigne me le permettre, je me propose de vous exposer mes idées à ce sujet, je passe rapidement, et j’exprime seulement mon regret de trouver dans la Ici présente l’absence absolue de la seule juridiction de laquelle la presse me paraît devoir relever ; je déplore que, du moment qu’on prétendait rentrer dans la voie libérale, on ait tenu si peu de compte des grandes traditions que nous avaient léguées nos maîtres en politique : la loi, à ce titre, me paraît profondément défectueuse, et, s’il faut parler franc, profondément viciée dans sa constitution même. — Je passe outre. […] Et ici je sens le besoin de remercier notre bienveillant rapporteur pour les bonnes paroles qu’il a prononcées : « Supprimer une peine, a-t-il dit, c’eût été faire un pas de plus dans la voie que suit depuis longtemps notre législation » ; et il a exprimé le vœu que cette peine corporelle, réintroduite au dernier moment dans la loi, ne fût appliquée à l’avenir que le plus rarement possible. […] Vous l’ignorez ; il s’ignore en partie lui-même, tant que l’occasion ne lui a pas été donnée largement de s’exprimer et de s’affirmer.
Desyveteaux exprime ce qu’avait senti le public qui s’occupait de poésie. […] De l’esprit, c’est-à-dire des idées justes, exprimées d’un style piquant, il y en a en beaucoup d’endroits. […] Fol qui n’avisois pas que sa divine grâce, Qui va cachant son art d’un art qui tout surpasse, N’a rien si difficile à se voir exprimer Que la facilité qui le fait estimer. […] « Depuis cinquante ans que je demeure en France, disait à ce sujet Malherbe, je ne me suis point aperçu que la France se fût enlevée de sa place. » Il voulait que le poète ne se consumât point dans ce vain travail, et que la poésie, comme la prose, n’exprimât que des réalités. […] Pénétrant dans tous les détails de ce style, dans ses jointures les plus cachées dans ses fausses délicatesses, dans ses grâces spécieuses ; demandant compte à chaque mot de sa valeur, de son rapport avec l’idée qu’il exprimait, de sa place dans la phrase, il se rendait comme témoin du travail du poëte, et faisait voir dans la faiblesse de la conception les causes des imperfections de la langue.
Glasenapp dit : « Dans la scène d’amour du second acte, les idées du philosophe ont été exprimées à la perfection dans le langage de la poésie et de la musique. » (I, 385) ; M. […] Et puis, par malheur, Tristan ne dit pas cela, mais il dit : « Quand mon œil s’éteindra, alors je serai moi-même le monde. » Cette phrase, comme celles qui la précèdent et qui la suivent, a un sens excessivement vague ; c’est le désir de la mort, un besoin immense de se dissoudre, de se fondre en un tout, d’être enveloppé par lui, de s’étendre à travers l’infini, « de rêver dans des espaces immesurables… » Tout cela ce sont des sentiments, non pas des pensées logiques ; les mots ne sauraient les indiquer que très vaguement, et Wagner, avec un génie admirable, les a donc exprimés dans des phrases dont le sens est atténué au possible, pendant que la musique nous fait voir jusqu’au fond de l’âme des deux amants, en nous faisant sentir ce qu’ils sentent3. […] En voici un exemple, dans Opéra et Drame, dont le manuscrit fut envoyé à Dresde le 21 décembre 1851 (Das Orchester, 1855, 502) : « La musique, au lieu d’exprimer, comme la parole, ce qui n’est que pensé, exprime la réalité (ein Wirkliches) » (IV, 218). […] Fantin-Latour a voulu encore être, par les procédés du dessin et de la couleur, un musicien : exprimer les spéciales émotions que valent désormais à nous suggérer, au moyen de leur seule combinaison, tels contours parmi telles nuances.
Sieyès exprime cette méprise, trop naturelle à l’homme, par une image un peu bizarre, mais très ingénieuse : « Je crois que la tête de l’homme est une somme de petites cases ressemblant à des estomacs ; elles veulent se remplir n’importe comment, et tout y est bon (on les dirait à l’épreuve du poison). […] s’écriait-il dès lors, et certes un homme appelé à nous servir de guide dans l’Assemblée nationale qui va décréter notre destinée. » Ce sentiment très profond de déférence, Mirabeau ne cesse de le lui exprimer dans chaque billet, où il l’appelle en toute occasion le maître : — « Mon maître, car vous l’êtes, même malgré vous ! […] À la suite de ces vers, où l’on reconnaît l’ami de La Fontaine, je lis, écrites de la main de Sieyès également, des pensées latines extraites de Salluste et surtout de Lucain ; entre autres : « Jusque datum sceleri » (Le crime eut force de loi), dont il a fait usage dans la Notice qu’il publia sur sa propre vie en l’an III, et cet autre passage : « … Ruit irrevocabile vulgus », qui exprime la force fatale de la démocratie triomphante. […] Celui-ci exprimait sa misanthropie sous forme satirique et humoristique, l’autre sous forme de réflexion morale directe. […] Fortoul a mis à néant l’espoir que nous exprimions ici.
Il aurait fallu resserrer en deux mille vers, à peu près, ce que l’auteur allemand a exprimé en neuf mille. […] Ce trait, exprimé dans le dialogue le plus simple, et sans aucune pompe tragique, peint, selon moi, mieux que tous les efforts du poëte n’auraient pu le faire, la pusillanimité, la défiance et l’abjection du tyran demi-vaincu. […] Néanmoins ces maximes générales exprimées par le peuple, et qui prenaient plus de vérité et plus de chaleur, parce qu’elles lui paraissaient suggérées par la conduite de ses chefs et par les malheurs qui rejaillissaient sur lui-même ; cette opinion publique, personnifiée en quelque sorte, et qui allait chercher au fond de mon cœur mes propres pensées, pour me les présenter avec plus de précision, d’élégance et de force ; cette pénétration de poëte, qui devinait ce que je devais sentir, et donnait un corps à ce qui n’était en moi qu’une rêverie vague et indéterminée, me firent éprouver un genre de satisfaction dont je n’avais pas encore eu l’idée. […] Le contraste de la gaîté de cette troupe joyeuse et de la situation de Guillaume Tell suggère à l’instant au spectateur toutes les réflexions que le chœur aurait exprimées. […] Polyphonte n’a que des traits généraux, exprimés avec art, mais qui n’en font point un être distinct, un être individuel.
Nous ne devons pas exprimer au dehors toute notre existence intérieure ; il en est une partie qui, n’étant que pour nous, doit rester entièrement nôtre ; la raison nous le dit, et, si la raison ne nous trompe pas, il est inutile que nous croyions externer ce qui doit rester interne et reste tel en effet ; quand on est raisonnable, mieux vaut l’être jusqu’au bout ; être raisonnable et s’imaginer qu’on ne l’est pas, c’est ne pas l’être entièrement, c’est mêler un grain de folie à une sagesse qui, dès lors, est imparfaite. […] La parole intérieure calme est donc l’expression légitime, normale, de tout un ordre de fonctions psychiques ; elle exprime ce qu’on peut nommer d’un seul mot la réflexion, c’est-à-dire l’état psychique où l’internité de nos phénomènes est apparente et déclarée, où l’âme, se connaissant, sait qu’elle se connaît, et n’externe à aucun degré, ni sérieusement ni par jeu, ce dont elle a conscience. […] Ainsi, les deux formes de la parole intérieure diffèrent non seulement par leurs caractères propres, intrinsèques, mais aussi par l’état psychique qu’elles accompagnent et qu’elles expriment, c’est-à-dire par le rôle qu’elles remplissent, par la fonction qu’elles exercent dans la vie psychique. […] Observons en terminant que l’imagination est, en pareil cas, dirigée par la pensée, dont elle ne fait qu’exprimer les opérations ; elle innove plus ou moins dans le langage selon que l’entendement innove plus ou moins dans les idées. […] Dans l’âme normale, l’image incessamment variée qui exprime la succession de nos pensées est une image sonore, la parole intérieure ; à défaut de la parole, des séries analogues d’images visuelles ou d’images tactiles peuvent remplir le même office.
Lorsque nous sommes en présence d’un spectacle, même le plus admirable, du paysage de la plaine de Grenade, je suppose, ou du Bosphore, ou des ruines de Taormina, ou de tel autre, nous n’en recevons pas une impression détaillée, qui ne peut s’exprimer qu’en une feuille d’imprimerie, mais bien une surprise émue, un coup, une envie de pleurer ou de nous écrier : « Comme c’est beau ! […] Jamais de heurts, d’invraisemblances, de mots trop forts pour les choses à exprimer et qui ressemblent à des navires de haut bord qu’on noliserait pour porter un sac d’avoine, ou quelques graines potagères. […] Nous sommes, avec Dominique, en plein roman d’adultère, et si l’oubli du devoir n’y est nulle part glorifié, si les termes y sont d’un homme du monde et si la lutte exprimée est avant tout celle de la conscience, je n’aperçois pas en quoi la passion y mérite une épithète qui la transforme et la singularise. […] Voyez-le, quand il veut exprimer le double caractère et comme la double personnalité d’un de ces Flamands qui avaient étudié en Italie, d’un de ces romanistes, comme on disait, qui allaient apprendre la peinture à Rome, à Florence, à Venise, et puis, de retour au pays natal, ressaisis par le génie si profond et si particulier de la race, finissaient par triompher de leurs maîtres latins, et par plier leur éducation méridionale aux rêves d’un idéal qui n’avait pas changé. […] Et si le temps ne me faisait défaut, je voudrais développer devant vous notamment, cette thèse non pas neuve, mais peu familière à beaucoup d’esprits et qui est celle de Fromentin, à savoir que la peinture n’exprime pas nécessairement une idée, qu’elle peut n’avoir « rien de pathétique, d’émouvant, surtout de littéraire », et cependant nous charmer et remplir son but, ou l’un de ses buts, qui est de réjouir l’âme humaine, par la simple beauté des couleurs et des lignes.
« Jamais aucune pièce de théâtre ne fut mieux jouée, je crois, que ne l’a été celle-ci, et le mérite en est grand ; car, derrière le drame écrit, il y a comme un second drame que l’écriture n’atteint pas, et que n’expriment pas les paroles. […] Ces rigueurs paternelles, ces tendresses voilées, ont été exprimées et nuancées avec une perfection rare et un goût exquis. […] Le titre seul l’exprimait, mais l’exprimait mal : Servitude et Grandeur militaires. […] c’est être délibérant : entre ces deux mots qui expriment la France, il y a opposition organique. […] Comme il s’arrêtait alors pour faire reposer son pauvre petit mulet, qui me faisait peine à voir, je m’arrêtai aussi et je tâchai d’exprimer l’eau qui remplissait mes bottes à l’écuyère, comme deux réservoirs où j’aurais eu les jambes trempées.
Il exprime toujours plus qu’il ne peint. […] Aubin, sa traduction en 1646. ; & l’on dit de cette version que Phedre ne se fût pas exprimé autrement, s’il avoit écrit en prose françoise. […] Marmontel exprime quelquefois plus simplement que Lucain de grandes idées & de belles images. […] L’ouvrage de du Fresnoy a paru peu méthodique, & ses préceptes sont exprimés quelquefois avec trop de sécheresse. […] Mais quelque chose qu’on dise, il faut toujours admirer l’aisance qu’a l’auteur de s’exprimer en beaux vers sur tant de sujets différens.
Mais si c’est là plus qu’une manière de dire pour exprimer vivement l’éclat juvénile et la suavité de cette œuvre dont le coloris n’a pas plus vieilli que l’aurore, si le mot de Hazlitt a la prétention d’être précisément la date qui manque et l’éclair qui nous l’apporte, je repousse ce mot qui fait le sagace et qui n’a pas de profondeur. […] et il les fait précéder d’une de ces préfaces-feuilletons dont il a l’habitude, et qui, quand elles n’expriment pas des idées fausses ou frivoles, renferment des analyses inutiles. […] Qu’importe que Shakespeare eût, dans cette intensité, les sentiments qu’il exprima ! Ce qui suffit pour sa gloire, c’est qu’il les exprima. […] ce n’est point le tranchant de la conversion qui coupe tout, et fait deux parts de l’homme, séparant la moitié qui doit vivre de la moitié qui doit mourir, ce n’est pas le coup foudroyant de cette conversion comme l’entendent les hommes religieux, qu’a voulu exprimer Shakespeare.
Formey, qui l’avait vu dans ce court séjour, en parle en assez bons termes : « Sa physionomie, dit-il, était revenante ; il s’exprimait bien, et l’on ne peut pas dire qu’il ait eu le dessous dans ses écrits polémiques contre Voltaire. […] Frédéric, même dans ses heures les plus littéraires, savait trop ce qu’il se devait à lui-même et à son rang pour s’exprimer ainsi. […] De même qu’on dit un Varillas, pour exprimer d’un mot l’historien décrié à qui l’on ne peut se fier, de même on continuera plus que jamais de dire un La Beaumelle pour exprimer l’éditeur infidèle par excellence.
Ce fut là la première pensée sérieuse d’où sortit la Fronde, pensée qui ne se produisit dans le Parlement qu’à l’occasion de griefs particuliers, et qui, lorsque les troubles éclatèrent, fut bien vite emportée dans le tourbillon des intrigues et des ambitions personnelles, mais que Retz exprime nettement au début, que le Parlement ne consacra pas moins formellement dans sa déclaration du 24 octobre 1648 (une vraie Charte en germe), et qu’il y aurait de la légèreté à méconnaître. […] L’opinion que les deux historiens expriment sur Retz est par là même aussi opposée que possible. […] Lorsque Saint-Simon, de son côté, nous peint les délices et le chatouillement qu’il éprouve à pouvoir observer les visages et les physionomies de la Cour dans les grandes circonstances qui mettent les passions et les intentions secrètes à nu, il ne s’exprime pas avec un sentiment plus vif de délectation que Retz nous rendant sa jouissance à l’idée de se saisir du rôle tant souhaité : on en pourrait conclure que l’un était dans son centre comme observateur, et l’autre comme agitateur, artistes tous deux en leur sens, et consolés après tout par leur imagination, quand il leur est donné de raconter leur plaisir passé et de le décrire. […] Retz, vous le pensez bien, n’en est pas dupe, et, montrant tout aussitôt Paris, dès qu’on lui a rendu son Broussel, redevenu « plus tranquille que je ne l’ai jamais vu le Vendredi saint », il nous fait sentir la contrepartie railleuse sans l’exprimer. — « La Cour qui se sentait touchée à la prunelle de l’œil… » dira-t-il à propos de la révocation des intendants, mise en délibération par les cours souveraines réunies ; il est rempli de ces expressions sensibles et animées.
Je conçois encore qu’on parle avec cette légèreté de Mazarin, dont la réputation historique, à cette date, n’était pas rétablie encore ; mais s’exprimer avec ce dédain naïf sur Richelieu, dire avec satisfaction et en redressant la tête : « S’il vous faut un Richelieu, trouvez-le ailleurs, ce n’est pas moi » ; cela juge le politique, en M. […] Il obtint tout à l’Hôtel de Ville dans le premier moment, et il a exprimé les sentiments qui l’agitaient alors, en des termes qui honorent l’homme et qui montrent aussi sa facilité d’espérance : Je voudrais avoir assez d’espace, dit-il après nous avoir donné l’arrêté d’amnistie rédigé à l’Hôtel de Ville, pour transcrire ici les noms de tous ceux, en si grand nombre, qui participèrent à cet acte mémorable. […] Pendant le régime de la Terreur, il écrivait des Réflexions philosophiques sur la fausse idée d’égalité ; il exprimait en quel sens, selon lui, on devait entendre que les hommes sont égaux devant Dieu ; et, là encore, on retrouve les traces de cette aristocratie d’esprit dont le chrétien même, en M. […] Necker s’était exprimé plus modestement : Qui pardonnera donc l’erreur, demandait-il, si ce ne sont pas des hommes qui se trompent sans cesse ?
Les mêmes conditions historiques ne pouvant se reproduire, le même fait historique ne saurait reparaître ; et comme une loi exprime nécessairement qu’à certaines causes, toujours les mêmes, correspondra un effet toujours le même aussi, l’histoire proprement dite ne porte pas sur des lois, mais sur des faits particuliers et sur les circonstances, non moins particulières, où ils se sont accomplis. […] Après avoir écouté attentivement, il prit la parole et s’exprima à peu près en ces termes : « Tout ce que vous dites m’intéresse beaucoup, mais je vous demande de réfléchir avant de tirer une conclusion. […] J’ajoute que la nature n’a pas dû se donner le luxe de répéter en langage de conscience ce que l’écorce cérébrale a déjà exprimé en termes de mouvement atomique ou moléculaire. […] Dans le travail de la pensée en général, comme dans l’opération de la mémoire, le cerveau apparaît simplement comme chargé d’imprimer au corps les mouvements et les attitudes qui jouent ce que l’esprit pense ou ce que les circonstances l’invitent à penser, C’est ce que j’ai exprimé ailleurs en disant que le cerveau est un « organe de pantomime ».
Est-ce un simple vœu qu’il exprime ? […] » Si c’est un vœu que Daunou entendait exprimer, à la bonne heure ! […] L’esprit de l’homme y tourne dans un cercle fort étroit ; il peut bien varier les aspects, mais ce sont toujours les mêmes objets qu’il contemple, et par conséquent les mêmes notions qu’il exprime par différents signes. […] Là il est original et exprime des opinions particulières sur Phèdre, sur Cornelius Nepos, qu’il ne craint pas de dégrader de leurs honneurs classiques usurpés. […] « Je m’abstiens même d’éclaircir le premier de ces motifs, qui est exprimé dans les termes les plus vagues et qui consiste en considérations politiques.
Le mot honneur exprime un sentiment d’approbation et d’admiration suivi à l’occasion par les actes extérieurs correspondants. […] La première partie de votre phrase m’exprime par un mot abréviatif ce que la seconde partie m’exprime par une locution développée. […] La première exprime une relation possible entre trois lignes droites, la seconde donne le nom de cette relation. […] On transforme la donnée sensible en données abstraites ; on exprime l’essence de la sphère, c’est-à-dire la cause intérieure et primordiale de toutes ses propriétés. […] Il n’y a point de mot pour exprimer cette fraîcheur de teintes et cette abondance de séve.
Le mot honneur exprime un sentiment d’approbation et d’admiration suivi à l’occasion par les actes extérieurs correspondants. […] La première partie de votre phrase m’exprime par un mot abréviatif ce que la seconde partie m’exprime par une locution développée. […] La première exprime une relation possible entre trois lignes droites, la seconde donne le nom de cette relation. […] On transforme la donnée sensible en données abstraites ; on exprime l’essence de la sphère, c’est-à-dire la cause intérieure et primordiale de toutes ses propriétés. […] Il n’y a point de mot pour exprimer cette fraîcheur de teintes et cette abondance de sève.
Il y a tel de ses plus anciens sermons où on le surprend comme en flagrant délit de sa première manière, quand il a en lui du novateur (en langage), du téméraire éloquent, un peu de Lacordaire, si j’ose m’exprimer ainsi. […] Chateaubriand, dans ce jugement, d’ailleurs si bien exprimé, a trop pensé d’abord à lui, selon son usage, et aux critiques qu’on avait faites d’Atala ; et aussi il n’a pas assez regardé les sermons de Bossuet en eux-mêmes, tels qu’on les avait dans les éditions d’alors, très suffisantes.
» Cette dernière pensée est la même que je trouve exprimée d’une manière plus formelle par M. […] Feuillet de Conches, je ne puis mieux faire que d’exprimer publiquement le regret que je lui ai témoigné à lui-même : « J’ai regret, lui ai-je dit en terminant et en brisant des relations qui m’avaient été agréables, qu’une Collection aussi considérable, aussi précieuse que la vôtre, un si riche Recueil, contienne un début et une mise en train de drame, qui demeurent à bon droit suspects. » Il sera question encore de Marie-Antoinette dans les volumes suivants, à l’occasion des publications de M. d’Arneth.