On ne peut expliquer autrement la visite inconvenante qu’Alfieri et la comtesse allèrent rendre, avec éclat, à la cour de Londres en 1791.
Laissons-la, l’avenir nous l’expliquera.
Je n’estime guère cet esprit, et ce n’est pas sans scrupule que je me sépare, sur ce point, de tout le monde, au moment où j’explique par quel accord de tout le monde deux ouvrages d’esprit sont immortels.
Mais tout s’explique ensuite. « Décadent » n’a été qu’un mot de chroniqueur.
. *** — et elle nomme son mari — a une jalousie contre vous que je ne m’explique pas… » Elle reprend : « Ça le rend tout à fait malheureux… Entre moi et lui, ça n’a jamais été formulé d’une manière bien nette… mais cela a amené pourtant des scènes dans notre intérieur… Oui, il faut que nous renoncions à ce plaisir tous… Concevez-vous qu’il m’empêche de vous lire… Que voulez-vous, nous nous retrouverons, une fois par an, comme cela par hasard… Cela me pesait depuis longtemps, j’ai mieux aimé que vous le sachiez. » Et mon frère la quitte, persuadé, comme moi, que cette femme qui vient presque de lui avouer la tendresse de sa pensée, ne ferait jamais pour lui, s’il en devenait vraiment amoureux, le sacrifice de son orgueil d’honnête femme.
… C’est singulier, comme je suis contente de m’en aller de tous ces endroits-là… Je ne suis pas à mon aise à la cour… Là, les sentiments, la langue sont différents… Je ne peux pas m’expliquer cela… Mais je me sens une tout autre personne, et je suis pressée de revenir à moi et à mon chez moi. » 6 septembre Bar-sur-Seine.
Homère affirme que les trépieds de Delphes marchaient tout seuls, et il explique le fait, chant XVIII de l’Iliade, en disant que Vulcain leur forgeait des roues invisibles.
Ce qui y est déjà, c’est-à-dire l’éternel nouveau-né de l’esprit humain, la raison : la raison un peu plus développée dans les choses divines, la raison un peu plus expliquée dans les choses humaines, la raison un peu plus associée à la loi dans la politique, en un mot, une révélation par le sens commun.
J’en expliquerai d’avance et d’une façon générale le caractère allégorique en disant que le dessein principal de l’auteur est démontrer, sous des couleurs figuratives, les trois manières d’être de la race humaine. « Dans la première partie il considère le vice, qu’il appelle Enfer, pour faire comprendre que le vice est opposé à la vertu comme son contraire, de même que le lieu déterminé pour le châtiment se nomme Enfer à cause de sa profondeur, opposée à la hauteur du ciel.
XVIII Mais je ne lui dis rien, en effet, de ce que je voulais ainsi lui dire dans mes vers ; Musset mourut lui-même avant qu’un seul mot de moi à lui ou de lui à moi eût expliqué ce malentendu du hasard entre nous.
Il tenait toujours un livre ouvert à la main ; ce n’était pas un livre profane : c’était bien assez pour lui de les lire et de les expliquer par devoir aux élèves de sa classe à l’heure des leçons.
Réservons cette matière pour une conversation ; il est impossible de s’expliquer par lettres. […] Ses lettres étaient affectueuses, pleines de conseils raisonnables et sensibles ; mais à peine étions-nous en présence l’un de l’autre, qu’il y avait en lui quelque chose de contraint que je ne pouvais m’expliquer, et qui réagissait sur moi d’une manière pénible. » 110.
J’aurai ainsi expliqué, par les influences venues du dehors et par la réaction venue du dedans, la production de l’œuvre. […] Victor Hugo est tout près du peuple par sa naissance, et cela explique chez lui bien des choses.
À partir de ce moment, les deux rameaux issus de la même souche commencent à diverger ; quand nous les retrouvons plus tard, leur structure et leurs fruits, au lieu d’être les mêmes, sont différents ; mais l’un pousse en Italie et l’autre en Grèce, et nous sommes conduits à regarder les alentours de la plante grecque pour chercher si l’air et le sol qui l’ont nourrie n’expliquent point les particularités de sa forme et la direction de son développement. […] Nous ne comprenons pas de primesaut nos mots un peu généraux ; ils ne sont pas transparents ; ils ne laissent pas voir leur racine, le fait sensible auquel ils sont empruntés ; il faut qu’on nous explique des termes qu’autrefois l’homme entendait sans effort et par la seule vertu de l’analogie, genre, espèce, grammaire, calcul, économie, loi, pensée, conception, et le reste.
Je désespère d’expliquer la chose moi-même ; je cède la parole au professeur : D’abord, que doit être le Tapeur, j’entends le Tapeur type, le Tapeur avec un grand T ? […] Voudriez-vous expliquer ? […] Tandis qu’il résume les premières années, si fécondes, du règne de François Ier, ou qu’il ébauche la psychologie de Mazarin, une question le hante : « Comment expliquer la forme particulière de la civilisation française dans le grand siècle, dans le siècle classique, dans le siècle de Louis XIV ?
Et tout ce qu’on expliquerait presque par de la haine s’appellerait de l’amour ?
Frédéric II, s’étant fait expliquer cette étiquette, disait que, s’il était roi de France, son premier édit serait pour faire un autre roi qui tiendrait la cour à sa place ; en effet, à ces désœuvrés qui saluent, il faut un désœuvré qu’il saluent.
La prose est toujours l’esclave de la période ; Samuel Johnson, qui fut à la fois le La Harpe et le Boileau de son siècle, explique et impose à tous la phrase étudiée, équilibrée, irréprochable, et l’ascendant classique est encore si fort, qu’il maîtrise l’histoire naissante, le seul genre qui, dans la littérature anglaise, soit alors européen et original.
» Si nous tentions d’y répondre, nous ne parviendrions qu’à prouver une fois de plus l’insuffisance de l’esprit humain à rien expliquer et rien définir.
Escorté par des hommes portant des torches, Napoléon parcourut le front des troupes, parla aux officiers et aux soldats, leur expliqua la position des deux armées, leur démontra que les Prussiens étaient aussi compromis que les Autrichiens l’année précédente ; que, vaincus dans cette journée, ils seraient coupés de l’Elbe et de l’Oder, séparés des Russes, et réduits à livrer aux Français la monarchie prussienne tout entière ; que, dans une telle situation, le corps français qui se laisserait battre ferait échouer les plus vastes desseins et se déshonorerait à jamais.