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1167. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Cours de littérature dramatique, par M. Saint-Marc Girardin. (2 vol.) Essais de littérature et de morale, par le même. (2 vol.) » pp. 7-19

Si j’osais lui emprunter son propre langage ou du moins essayer de lui appliquer sa propre méthode pour le caractériser, voici comment je m’y prendrais.

1168. (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Évolution de la critique »

C’est ainsi qu’il essaie de dériver le génie particulier des écrivains anglais des propriétés originelles de l’esprit de la race anglo-normande, que la sculpture grecque, la peinture hollandaise et flamande lui paraissent refléter exactement les pays et les époques auxquels elles appartiennent.

1169. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces diverses — Préface du « Rhin » (1842) »

Il ne s’épargne pas, il tente, il essaie, il s’efforce de comprendre ; et, quand il a compris, il s’efforce d’expliquer.

1170. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre V. Les âmes »

Voilà un fil, essayez de le nouer ; il se casse tout de suite.

1171. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre V. Les esprits et les masses »

En ce moment on essaye de lui faire porter le despotisme.

1172. (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »

On a essayé de retourner contre le spiritualisme la difficulté que nous opposons ici au matérialisme.

1173. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre dixième. »

Essayez de supprimer l’épisode du serpent : supposez qu’après ces mots : V. 28.

1174. (1860) Ceci n’est pas un livre « Décentralisation et décentralisateurs » pp. 77-106

C’est partout un remue-ménage assourdissant ; — on dirait un camp de Philistins, la veille d’une prise d’armes : maint Goliath brandit belliqueusement sa plume et s’essaye à des attitudes menaçantes ; — celui-ci ramasse un argument oublié dans un coin, cet autre fourbit à neuf une vieille phrase qui se rouillait.

1175. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « IX »

Pour montrer comme il eût été facile d’éviter ce relâchement, nous disions que le premier venu pouvait trouver des équivalents et des synonymes, et nous essayions de les indiquer.

1176. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IV. Des changements survenus dans notre manière d’apprécier et de juger notre littérature nationale » pp. 86-105

Essayez, si vous le pouvez, de faire pénétrer, par le moyen de vos codes arides, les bienfaits de la civilisation parmi les hordes barbares qui n’ont point encore vécu sous le joug et sous la protection des lois !

1177. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Introduction. Du bas-bleuisme contemporain »

Ordinairement les femmes sont enchantées, quand on exprime sur elles des opinions impertinentes ; quand, en conversation, par exemple, on essaye de leur couper la tête avec ce vieux sabre turc qui ne coupe plus : « il faut avoir sur les femmes les opinions de l’Asie », ou encore quand on parle de ce fameux concile qui n’a jamais existé, où l’on décréta « que les femmes n’avaient pas d’âme ».

1178. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’empire russe depuis le congrès de vienne »

C’est une imitation de société qui s’essaie encore, c’est un fantôme brillant qui joue la vie, un bas-relief byzantin en cire flexible, mais toujours prêt à recevoir l’impression du doigt de chair ou du cachet de métal.

1179. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Buloz »

Les autres, qui ont essayé de la singer, — qui lui ont rendu ce flatteur honneur de la singerie, — ont pu se croire de la même force d’ennui, et l’étaient peut-être, mais l’Opinion, cette reine du monde, qui a ses favoris, a toujours trouvé ses bâillements infiniment plus savoureux quand ils lui venaient par la Revue des Deux Mondes que par les autres recueils, créés, à son exemple, pour entretenir les mâchoires humaines dans cette vigoureuse et morale gymnastique du bâillement.

1180. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. de Lacretelle » pp. 341-357

Mais il essaya d’en descendre, de ce plafond d’Homère, et pour lui, ce fut là tomber !

1181. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VI. M. Roselly de Lorgues. Histoire de Christophe Colomb » pp. 140-156

S’il ne peut pas se dire qu’il est un historien à la taille de son héros, il peut au moins se rendre cette justice, et la Critique la lui rendra, qu’il a essayé de lui faire une histoire à sa taille, et que dorénavant cette histoire est mesurée.

1182. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Fustel de Coulanges » pp. 15-32

Mais, disons-le pour l’en glorifier, en fondant son Empire, à lui, Napoléon, comme il l’avait conçu et comme il l’a un moment réalisé, ce despote, puisqu’il est reçu de déshonorer avec ce mot-là les champions du principe de l’autorité et de la nécessité du commandement parmi les hommes, essaya, du moins, de nous replacer dans notre vraie tradition politique, qui, comme la religieuse, est Romaine.

1183. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le comte de Gasparin » pp. 100-116

L’auteur de l’Innocent III, — qui ne veut pas plus en religion de gouvernement que de sacrements, qui a rejeté Luther et vomi Calvin, parce que ces deux Révoltés contre le gouvernement de l’Église ont essayé tous deux de bâtir une église et un gouvernement avec les ruines qu’ils avaient faites, — l’auteur de l’Innocent III a inventé, pour les besoins de sa thèse contre l’Église romaine, deux principes et deux définitions qu’il oppose l’un à l’autre et qu’il appelle : l’un, le principe païen ; l’autre, le principe chrétien.

1184. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IX. L’abbé Mitraud »

D’un autre côté, vainement l’Église lui a-t-elle appris cette charité chrétienne qui a suffi au monde depuis l’Évangile, il ne s’en est pas moins laissé mordre par la brebis enragée de la Philanthropie moderne, et comme l’école tout entière du dix-huitième siècle qu’il essaie de combattre, mais qui le tient sous elle comme un vaincu, il se préoccupe, à toute page de son livre philanthropique, du droit de chaque homme vis-à-vis de la société, et il va chercher ce droit individuel dans des notions incomplètes ou fausses, pour l’exprimer dans de nuageuses définitions que le dix-huitième siècle n’aurait certes pas repoussées !

1185. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Le père Augustin Theiner »

Ce qu’il veut, ce qu’il essaie à toutes les pages de son livre, c’est de justifier Clément XIV d’une abolition devenue nécessaire, soit à cause du besoin des temps, soit à cause des abus qui s’étaient produits, disait-on (et qui disait cela ?)

1186. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Vie de la Révérende Mère Térèse de St-Augustin, Madame Louise de France »

Elle s’y était essayée et elle savait ce qu’elle pesait.

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