En soi, c’était une de ces publications qui n’ont aucun des caractères de conscience, de moralité, — et même de talent, — qui donnent aux livres l’autorité et la durée. […] Pour rappeler la plaisanterie connue de la maréchale de Boufflers à son mari, il pouvait passer, le bonhomme, on lui avait donné… Mais voilà précisément ce qu’il ne fait pas ! […] C’est un écrivain élégant, pur et coloré, qui, par parenthèse, nous a donné la meilleure traduction qu’il y ait de lord Byron dans notre langue, et qui, si nous en jugeons par sa manière d’écrire, a le sens très développé des choses littéraires. […] Si des passions de parti, si des animosités de coterie tachent çà et là les récits de ce gazetier à la petite semaine, elles n’animent jamais sa curiosité qui reste badaude, et ne lui donnent même pas l’aiguillon du taon que la haine, quand elle est vive, sait mettre dans la médisance. […] … Un éloge adroitement et captieusement touché de la société du xviie siècle, exaltée dans sa préface au point de vue de cette égalité qui est l’idée fixe et le tourment de la société d’aujourd’hui, nous donne à croire que, si Tallemant des Réaux avait été d’une condition plus relevée, il aurait moins intéressé son annotateur.
Si on ajoute à cela qu’aucune époque n’affecta plus que la nôtre d’être éprise des travaux d’ensemble, qu’aucune ne rêva davantage l’unité, du moins dans ses œuvres philosophiques et littéraires, et ne se donna plus de peine stérile pour consommer le grand mariage de l’Analyse et de la Synthèse (ses mots favoris), on sera en droit de s’étonner que l’histoire du xviiie siècle soit encore à faire, et que nous, les fils du xixe , nous ayons échappé, en ne l’écrivant pas, aux deux plus puissantes tyrannies de notre pensée, — nos sympathies et nos prétentions ! […] Voilà le reproche fondamental que nous ferons d’abord à Ernest Moret, et que la préface de son livre et son livre même, avec les qualités qu’il accuse, nous donnent le droit de lui adresser. […] Cela serait-il l’explication qu’il faudrait donner au choix fait par Moret des quinze dernières années du siècle de Louis XIV ? […] , laisse l’esprit à peu près tel qu’elle l’a trouvé, sans modifications intérieures, — les seuls enseignements que les hommes subissent et que les livres puissent donner. […] Pour n’en donner qu’un seul exemple, entre bien d’autres que nous pourrions citer, il reproche à Louis XIV la reconnaissance du droit des Stuarts au moment où l’acceptation du testament de Charles II étendait sur la France une résille de complications, et, la vue bouchée par la préoccupation politique, par cet intérêt du moment, il ne voit pas que Louis XIV donné, Guillaume III donné et l’Europe donnée, cette Europe fendue en deux jusqu’à son axe depuis Luther, il était impossible — et même inconcevable — que le gouvernement de Louis XIV ne reconnût pas, quoi qu’il pût arriver, du reste, de cette reconnaissance, l’hérédité monarchique des Stuarts, et ne soutînt pas le catholicisme, directement, et peut-être, quoi qu’en dise Macaulay, uniquement attaqué par l’Angleterre dans leur personne.
Lacordaire, le dominicain démocrate, en avait prononcé l’oraison funèbre en pleine Académie ; les oraisons funèbres promettent l’immortalité, mais ne la donnent pas. […] En d’autres termes et sans métaphore, cette nation d’émigrés et d’émigrants qui lui transfusent éternellement de ce sang qu’elle se donne les airs de mépriser, est-elle par elle-même si solide qu’elle puisse se permettre, dans l’ivresse de sa force, cette inconséquence de mépris ? […] J’attendais du neuf, et déjà on me donnait du vieux. […] Après avoir amnistié avec tant d’aisance et de rapidité l’origine de la République américaine, il a raconté ce qu’il appelle ses épreuves ; puis il nous a donné beaucoup moins l’histoire des présidences, depuis Washington jusqu’à M. […] — si la question de l’esclavage déchirera un jour, pour en faire des cartouches, cette Constitution de papier, à travers laquelle ce n’est pas des chars attelés à quatre chevaux, mais les événements, les choses et les hommes, qui, dans un temps donné, passent toujours à travers les Constitutions !
Il en a fait un homme politique, un de ces cuisiniers de révolutions et de gouvernements impossibles, qui empoisonnent la France depuis près d’un siècle… Le journalisme, qui, si l’on n’y prend garde, donne de si mauvaises habitudes à la pensée, a donné à Pelletan tous les défauts qui sautent aux yeux dans son nouveau livre : l’inconsistance, la frivolité, les passions de parti et leurs faux jugements et leurs injustices, et surtout cette terrible et misérable faculté de se monter la tête, de suer à froid, comme disait Beaumarchais, en parlant des avocats, ces journalistes du bec comme les journalistes sont les avocats de la plume, et de se faire illusion à soi-même pour mieux faire illusion aux autres. […] Affirmation qui peut aller avec celle que les seuls révolutionnaires sont les hommes qui se sont opposés à la révolution, parce que, par leur résistance, ils lui ont donné (textuel) des attaques d’épilepsie, à la pauvrette ! […] La réalité du tempérament intellectuel des hommes dont Pelletan nous donne les biographies est, je le veux bien, dans son livre ; mais l’intelligence de leurs opinions, mais la réalité de leur caractère moral, n’y sont pas. […] Et voilà pourquoi l’auteur de ce pamphlet des Uns et des Autres s’est donné tant de peine contre cet autre-là, sa haine contre la Papauté l’emportant, dans Pelletan, jusque sur sa haine contre l’Empire ! […] Devenu superficiel par le fait de ce journalisme qui diminue les facultés des hommes, quand il ne les tue pas après les avoir dépravées, Pelletan, qui n’a plus rien de sérieux dans la pensée, ne s’en est pas moins donné la peine du diable qu’est obligé de se donner tout journaliste pour enlever son publie, tout en l’amusant.
« Passez, bonhomme, on vous a donné ! […] On a beaucoup donné à Tocqueville. Toute la question maintenant est de savoir s’il passera ou s’il est passé, — ou si plutôt il justifie l’importunité de ses amis qui veulent qu’on lui donne encore. […] Le hasard lui avait donné jusqu’à un titre, pour qu’il pût l’oublier… Il mourut jeune, c’est vrai, — mais il ne vit point baisser ce qu’il put très bien prendre pour de la gloire, et d’ailleurs il ne croyait pas mourir. […] C’est ainsi que tout le monde lui aura donné, — et que personne parmi les célébrités, personne, ma foi !
Hoffmann, l’engouement d’une époque qui aime la fumée du cigare et qui s’est mise à grignoter du hachisch pour se donner des sensations, ne durera pas plus que ces fantastiques d’un autre genre, Fichte et Hegel ! […] Le Neveu de Rameau lui donna cette préoccupation de l’effet sensible dans les arts, ce goût de la peinture et de la musique, — de la musique, dans laquelle il voyait tant de choses, comme on les voit dans les nuages : — précisément parce qu’elles n’y sont pas ! […] — un art sur le tronc d’un autre art, sans se rendre compte des singularités que pouvaient donner ces résultats. […] On se dit que l’homme des superstitions de l’Écosse doit toucher de bien près aux superstitions du visionnaire allemand, et toutes ces raisons combinées donnent un poids immense au jugement porté par Walter Scott sur les Contes fantastiques et sur leur auteur. […] Nous nous sommes longtemps demandé comment il avait pu se placer dans de pareilles conditions d’enthousiasme ou de parti vis-à-vis d’un homme si radicalement opposé à sa nature d’inventeur, mais un regard plus assuré sur cette anomalie nous en a donné le secret.
Je crains bien, pour ma part, qu’il ne lui ait donné sa pensée, — comme on donne quelquefois sa vie, — de manière à ne pouvoir plus la reprendre, et, franchement, je le regretterais. […] Vera, qui nous donnera un jour l’Hegel complet, ne nous donne aujourd’hui qu’une partie des œuvres et la partie la plus difficile à comprendre, la plus aride et, pour ainsi parler, la moins traduisible, cette affreuse Logique dont Hegel tire tout, en forçant tout. […] Il a traduit, avec, une expression française qui est à l’allemand ce que l’opale est à du grès, cette logique, qui n’est plus la logique des autres philosophies et à laquelle Hegel s’est vanté de donner une existence substantielle. […] Aussi est-ce par fragments qu’on nous l’a donné jusqu’ici. […] Mais on se dit, malgré la crainte que j’exprimais au commencement de ce chapitre, qu’il n’y a pas plus de fatalité pour l’esprit que pour le cœur, et que l’homme est son maître, tout en se donnant et même après s’être donné un maître !
Pour lui, pour Maurice de Guérin, — et celui qui écrit ces lignes a été profondément mêlé à sa vie, — l’émotion désintéressée que donne le génie et la perfection de son langage étaient bien au-dessus de tous les profits, toujours grossiers et vains, de la renommée ! […] il ne donne plus. […] C’est bien là l’obole, et encore celui qui la donne n’est pas bien sûr qu’elle ne soit pas de la fausse monnaie ; seulement, toujours prudent, il ne la risque qu’en supposant qu’elle n’en est pas ! […] Les deux volumes trop restreints qu’on nous a donnés se composent presque exclusivement de sa prose, et ce n’est pas un mal, puisqu’elle est seule véritablement et irréprochablement belle. […] Sans doute, aux premiers coups qu’il donna de cette plume qui est un pinceau, il rappela l’homme qu’il avait d’abord aimé.
Et c’est particulièrement de cette souplesse dans la force qu’il donne la preuve dans Madame André. […] C’était là une donnée virile digne de l’esprit viril de Walter Scott, le vieux féodal écossais. […] Il est impossible de supporter longtemps l’analyse, même la mieux faite, de tant de choses méprisables… Je conçois que Le Sage peignît un laquais dans Gil Blas, à l’époque où les laquais intéressaient une société qui donnait chaque jour sa démission de sa noblesse. […] Richepin, qui a pu rêver et nous donner pour une réalité cette fée, cette divinité, cette incomparable amoureuse, ce génie ; car elle finit par le génie, madame André, toujours au profit de son amant, à qui elle fait ses livres comme elle lui fait ses chemises. […] Quand nous le donnera-t-il ?
Guttinguer, avait donné autrefois une fleur de Pensées choisies, tirées surtout des derniers ouvrages du philosophe : c’est une manière commode, mais un peu trompeuse, d’attirer vers Saint-Martin, qui de près est bien plus compliqué que ne l’annonçait ce choix aimable. […] Une crainte tout à fait puérile donna à Saint-Martin la force de déterminer son père à le laisser quitter la charge que des considérations de famille lui avaient fait prendre. […] Il était d’une organisation délicate et frêle : « On ne m’a donné de corps qu’en projet, disait-il agréablement. — J’étais né un roseau presque cassé, ou une faible mèche qui fumait encore. » Il manquait d’activité vitale et était d’une extrême sensibilité de nerfs. […] Et la raison qu’il en trouvait, c’est que l’élève se donne toujours tout entier, tandis que le maître se réserve par un côté et se dissimule toujours. […] Il me reste à bien montrer le rôle philosophique de Saint-Martin au milieu de la Révolution française, l’explication providentielle qu’il en donne, et qui, avec moins d’inclémence et moins d’éloquence aussi, ne fait toutefois qu’annoncer et présager la solution de De Maistre.
Mais l’esquisse que j’aurais à tracer de lui donnerait une toute autre impression que l’idéal proposé par M. […] C’est ce ton ironique et si habituel à Benjamin Constant, dont il n’y a pas trace dans les deux volumes donnés par M. […] Aucun, parmi les hommes célèbres de l’Opposition d’alors, ne donnait plus l’idée d’un personnage usé. […] Laboulaye n’a loué et ne nous a donné aujourd’hui que le Benjamin de la science constitutionnelle, un publiciste abstrait. […] Il n’y a pas de triomphe qui ne lui fasse envie ; cela lui procure des sensations. — Il croyait aimer Mme de Staël, et il n’aimait que les émotions qu’elle lui donnait.
Le xviie siècle cherchait encore, et, pour n’en être plus à son coup d’essai, il n’avait pourtant pas donné son coup de maître. […] Le mariage entre Rodrigue et Chimène, malgré la rivalité de don Sanche qui n’est là que pour la montre, semble convenu d’avance ; le comte y donne les mains. […] Corneille a voulu nous donner la plus haute idée du mérite de son héros, et il est glorieux pour le Cid d’être aimé par la fille de son roi en même temps que par Chimène. […] … Cela ne se soutient pas toujours, mais l’élan est donné, le coup de collier chevaleresque. […] Racine a l’art ; il donne toujours des plaisirs purs, même dans ses faiblesses.
Les gens de bien, d’honneur, bons juges en pareil cas, et témoins de tout ce qui s’est passé, me feront peut-être plus d’honneur que je n’en mérite, par l’approbation qu’ils donneront à ma conduite. […] Comme j’ai tenu le roi au courant de cette campagne et que j’ai pu en donner des idées à M. de Chamlav et de la nature de cette guerre, Sa Majesté me paraît très-contente de la conduite que j’ai tenue. […] Cette grâce si grande et si distinguée dont elle vient de m’honorer, donne une exemple qui doit élever les sentiments et le courage de tout ce qui a l’honneur de la servir. […] On avait donné à Catinat pour servir sous lui depuis 1691 M. de Tessé, homme d’infiniment d’esprit et plus propre certainement à être habile négociateur que grand général. […] Cependant la maladie du duc de Savoie, le ralentissement qui s’en était suivi dans les opérations militaires, avaient donné naturellement à Tessé l’occasion de renouer les fils si souvent rompus.
La mort de Mirabeau, survenue le 2 avril 1791, dut en effet donner le coup de cloche, et l’on crut peut-être avoir trouvé cette occasion propice dans la discussion qui s’éleva sur les principes de la liberté religieuse. […] Bureaux de Pusy, au reçu du manuscrit, ne se dissimula point l’orage qu’il allait exciter en allant donner lecture d’une pareille lettre. […] En voici le début qui donne le ton ; « L’Assemblée nationale venait de décerner des honneurs à la mémoire de Voltaire : c’est le lendemain de ce jour qu’on lui annonce une lettre de vous. […] La révision des décrets nous en donnera les moyens, si le côté droit veut y prendre part sans humeur, sans enflammer le côté gauche par une opposition absolue, si enfin vous voulez reconnaître franchement les points principaux de la Constitution. […] Decrès, ministre de la marine, datée de Moscou, 3 octobre 1812 ; je la donnerai tout à l’heure.
Nous assistons à un dîner du comte de Boulainvilliers ; nous entendons un gardien des capucins de Raguse donner ses instructions au frère Pediculoso qui part pour la Terre Sainte. […] Il donnait à rire par ses airs seigneuriaux. […] Voilà le spectacle qu’il donnait à ses visiteurs ; et ceux-ci offraient un autre spectacle, qui n’était pas moins curieux. […] Personne n’a plus contribué que Voltaire à mettre au cœur des particuliers l’incurable défiance du gouvernement, à leur donner l’esprit de critique et d’opposition quand même. […] Par ses indécences, ses injures, ses calomnies, son inintelligence, Voltaire nous a donné notre liberté.
Les exemples donnés par M. […] Toujours est-il que ce n’est pas un fait au même titre que ceux dont nous venons de parler et que leur donner le même nom, c’est s’exposer à bien des confusions. […] Cette convention étant donnée, si l’on me demande : tel fait est-il vrai ? […] Passons à l’avant-dernier échelon : l’éclipse a lieu à l’heure donnée par les tables déduites des lois de Newton. […] Rappelons d’abord les exemples qu’il a donnés.
Nous ne donnons cette impression que comme un jugement tout personnel ; l’expérience eût peut-être tourné tout autrement avec un éducateur d’un autre sexe. […] Ce misérable lui demanda cinquante francs ; madame Gros les donna. […] L’ennemi, frappé de son courage, lui avait donné un sauf-conduit. […] Ce jour-là, elle se donne des délassements de son choix ; elle préfère à tous les autres la compagnie de la fille de charité et le soin des malades. […] Il a obéi à un ordre supérieur, à un oracle infaillible, à une voix qui commande de la façon la plus claire, sans donner ses raisons.
Le soir de ce jour-là ou le lendemain, Bettina revit Goethe chez Wieland, et, comme elle faisait la jalouse d’un bouquet de violettes qu’il tenait à la main et qu’elle supposait qu’une femme lui avait donné, il le lui jeta en disant : « Ne peux-tu te contenter que je te les donne ? […] Rousseau n’aurait pas donné la Julie de sa création pour Mme d’Houdetot elle-même. […] Elle voudrait se donner tout entière en esprit, mais qu’on se donnât aussi en retour : « Peut-on recevoir un présent sans se donner, soi aussi, en présent ? […] Ce qui ne se donne pas tout entier et pour toujours, peut-on l’appeler un don ? » Or Goethe se montre, mais il ne se donne pas.
Le père de Volney, avocat en crédit, à qui ce nom de Chassebœuf ne souriait pas et qui y avait gagné plus d’une raillerie, donna dès l’enfance à son fils, celui de Boisgirais, qui ne fut que provisoire. […] La combinaison propre à Volney et qui lui donne son cachet distinct, est celle-ci : il fut disciple à la fois de Fréret et de d’Holbach. […] On a dit que ce nom de Volney n’est qu’une traduction, en une des langues d’Orient, de celui de Chassebœuf ; des érudits que j’ai interrogés là-dessus ne m’ont point donné de réponse satisfaisante. […] Elle ne lui a donné la plénitude des formes ni du bœuf, ni du cheval, ni de l’éléphant ; mais, le bornant au plus étroit nécessaire, elle lui a placé une petite tête sans oreilles au bout d’un long cou sans chair. […] C. sur la chronologie de différents peuples anciens », laquelle est de Volney ; il y donna sommairement les résultats de plusieurs années d’études.
L’écueil est de confondre le moyen avec le but ; or le réalisme, trop souvent, donne pour but à l’art ce que Guyau appelle « un idéal quantitatif », l’énorme remplaçant le correct et la beauté ordonnée. […] Guyau donne, dans son livre, une théorie plus sociologique du style, considéré comme instrument de « communication sympathique » et de « sociabilité esthétique » ; il a ainsi indiqué un aspect nouveau et intéressant de la question. […] L’auteur, sous l’influence de cette doctrine, montre un souci constant de chercher leur sens aux choses, — ce qui revient à leur donner à toutes un intérêt. […] Mais il est philosophe en même temps que poète, et ne s’illusionne pas : il estime que, dans ce commerce que nous tentons d’établir entre les choses et nous, c’est nous qui donnerons. La sympathie humaine, comme la grâce prévenante, va au-devant, pénètre, même sans attendre rien ; seulement, donner, c’est déjà recevoir, et cela lui suffit.