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977. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Alfred de Vigny »

Il y a dans ces Poèmes d’Alfred de Vigny, réunis sous ce nom général de : Destinées, des morceaux qui n’ont pas ce double caractère que je tiens surtout à signaler, et qui se rapprochent de la première manière de l’auteur, mais concentrée, mûrie, calmée ; d’une couleur moins vive, mais certainement d’un dessin plus fort : La Jeune Sauvage, La Maison du Berger, et surtout L’Esprit pur, poésie cornélienne, l’exegi monumentum du poète, dans laquelle, se mesurant à ses ancêtres, gens d’épée dont il raconte admirablement la vie de cour et d’armes : Dès qu’ils n’agissaient plus, se hâtant d’oublier : il se trouve plus grand de cela seul qu’il a mis sur son casque de gentilhomme : Une plume de fer qui n’est pas sans beauté !

978. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIV. Siècles de barbarie. Renaissance des lettres. Éloges composés en latin moderne, dans le seizième et le dix-septième siècles. »

On peut lui reprocher, sans doute, de n’avoir pas en assez d’austérité dans ses mœurs, et sa cour était plus celle d’un prince que d’un pontife ; mais le protecteur de Raphaël, de Michel-Ange et du Bramante, l’ami du Trissino et du Bembo, celui qui cultiva les lettres en homme de goût, et sut les protéger en souverain, mérita l’honneur des éloges publics.

979. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIV. Des panégyriques depuis la fin du règne de Louis XIV jusqu’en 1748 ; d’un éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. »

Placez deux orateurs, l’un à la cour d’un roi de Perse, l’autre à celle d’un roi de Sparte, il faudra que leur style soit différent.

980. (1903) Hommes et idées du XIXe siècle

La cour des Valois : astuce et superstition ! […] Weiss fut obligé de constater que la salle s’ennuyait ; la reprise d’Henri III et sa Cour, à la Comédie-Française, fut lamentable et ne servit qu’à faire ressortir la pauvreté de l’ouvrage. […] La plupart des héros de théâtre sont des héros de cour d’assises. […] Pour savoir si la peinture littéraire du crime d’amour est fidèle, il n’est donc pas inutile de rapprocher les assassins amoureux que nous montre le théâtre des assassins amoureux que juge la cour d’assises… Après tous les commentaires qui ont été donnés sur le théâtre de Corneille et de Racine, j’ose espérer que ce commentaire par la cour d’assises ne manquera pas d’intérêt. » Ce que peut avoir de déplaisant et de pénible ce « commentaire par la cour d’assises », on le devine aisément. […] Les Barbey n’étaient de petits propriétaires terriens qui n’avaient jamais possédé ni titres, ni charges, ni offices, jamais paru à la cour et jamais frayé avec la noblesse de la contrée.

981. (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532

Ils ne trouverent d’asyle qu’à la Cour de Ptolomée Philadelphe. […] Il paraît qu’on dansait à sa Cour sur quelques airs de nos anciens Noels. […] Sur-tout, leur disait-il, gardez-vous bien d’abandonner ma Cour : ce serait vous expatrier, & c’est toujours à tort que l’on s’expatrie. […] Le Génie qui préside à l’Eloquence ne trouva point que sa Cour fût abandonnée ; mais il jugea qu’elle menaçait de l’être. […] Il n’épargna ni la Ville, ni la Cour.

982. (1890) Impressions de théâtre. Quatrième série

Un jour, à la cour d’un prince du pays des rêves, on agite cette question : « Lequel, de l’homme ou de la femme, estle plusnaturollementinfidèle en amour ? […] Je vous assure que je n’avais pas l’intention de vous reparler de Henri III et sa Cour, et que ce n’est point pour mon plaisir que je le fais. […] Mais, pour que la chose soit facile, il sera bon que Philippe ait une raison de faire sa cour à Marcelle. […] Elle lui annonce tranquillement qu’elle va se remarier avec Jacques ; mais elle ne veut point se passer de la bénédiction de l’Eglise, et, pour l’obtenir, il faut que la cour de Rome annule sa première union. […] — Quant à son mari, ça lui fera plaisir… » Et, donc, Hercule, à la fois ahuri et rassuré, pousse vivement sa cour auprès de Mme Dauberthier.

983. (1930) Le roman français pp. 1-197

Il se passe à la Cour du roi Henri II, laquelle, par certains traits — et quoique la plupart des détails historiques en soient à peu près exacts — rappelle étrangement celle du roi Louis XIV. […] Le milieu est la « Cour », rien que la « Cour », et une Cour où chacun fait assaut de raffinement dans les habits, dans le langage, dans tout ce qui peut, tout ce qui doit « distinguer » l’homme de Cour de celui qui n’en est point. […] Ce même curé de Versailles ne dissimule pas grand-chose du « corydonisme » d’une partie de la Cour, à commencer par Monsieur, frère du Roi, ce que, du reste, nous savions déjà : mais ce vénérable ecclésiastique nous révèle que ce prince avait beaucoup d’imitateurs. […] Cette ancienne société était seulement dépossédée de son pouvoir politique, qui s’était exercée par « la cour », l’action presque unique sur le roi de ceux qui pouvaient l’approcher. […] Cette crise psychologique qui jetait Greslou jusqu’au drame, à un quasi-assassinat, à la cour d’assises, c’était celle que traversait toute la jeunesse d’alors.

984. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »

Enfin, s’il a devant lui, couchée dans le cercueil, une femme belle et brillante, qu’un coup inattendu a frappée au milieu d’une cour qu’elle remplissait de ses grâces, les convenances mêmes de l’oraison funèbre feront une beauté de l’attendrissement avec lequel il déplorera sa mort. […] « Il n’y a rien à en attendre, écrivait-il à son neveu, que des choses générales dans l’occasion. » Les jésuites étaient à la cour les garants de l’orthodoxie de Fénelon. […] Ma passion pour sa gloire ne va pas jusqu’à nier ce qu’il y eut de trop pressant dans ses démarches à la cour de Rome, où il n’était que trop bien servi par son neveu, homme opiniâtre, faisant bien plus les affaires de l’influence temporelle de son oncle que celles de sa foi. […] Une première disgrâce de la cour vint ajouter au charme. […] « Pour des lettres, écrivait-il à Fénelon, composez-en tant qu’il vous plaira, divertissez la ville et la cour, faites admirer votre esprit et votre éloquence, et ranimez les grâces des Provinciales ; je ne veux plus avoir de part au spectacle que vous donnez au public. » Sauf quelques passages où perce l’aigreur contre la personne, la polémique de Bossuet n’avait pas quitté le terrain des doctrines.

985. (1923) L’art du théâtre pp. 5-212

Je dis « nous », c’est-à-dire moi, l’« honnête homme » du xviie , homme de lettres, de robe ou de cour. […] À cheval sur la cour et sur la ville, il garde par ses farces et même par ses comédies de caractère le contact avec le grand nombre : il prend sa servante à témoin. […] Elle peut avoir été longtemps mûrie ; elle peut être, plus tard, patiemment polie : mais elle doit être écrite vivement. — Il connaît son public ; il sait qu’il réunit l’élite de la nation et la masse de la nation, l’homme de la cour et l’homme de la rue : il veut être entendu de tous. […] Ni la vie communale et provinciale, qui, en dépit des troubles et des guerres et fondée qu’elle était sur une religion, créa au Moyen-Âge certaine unité de culture, ni la vie nationale déjà centralisée qui, de Paris et de la Cour, rayonnait au xviie jusqu’aux plus lointaines provinces, ne subsistent chez nous pour étayer une idée commune de l’homme, de ses devoirs, de ses besoins et encore moins une idée commune de l’art. […] » Au fond, il laissera au spectateur le soin de deviner ce qu’il y a derrière un cri, un silence, un soupir, deux ou trois notes et il chargera le metteur en scène, le décorateur, l’électricien, le violon solo, l’orgue de Barbarie, le chanteur des rues dans la cour ou le piano à l’étage supérieur, d’exprimer ce qu’il n’a pas dit et ce qu’il était bien incapable de dire.

986. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Gabriel Naudé »

S’il y avait erreur de sa part à cela, comme il est bienséant aujourd’hui de le reconnaître, ce n’était pas à la cour romaine qu’il pouvait s’en guérir ; ce n’était point en quittant la France sous Richelieu pour la retrouver bientôt sous Mazarin. […] La seconde Fronde lui laissait peu d’espoir de recouvrer sa condition première ; il accepta d’honorables propositions de la reine Christine, et partit pour la cour de Stockholm, où il fut bibliothécaire durant quelques mois. Cette cour était devenue sur la fin un guêpier de savants qui s’y jouaient des tours ; Naudé n’y tint guère.

987. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Figurines »

De bonne heure il s’abstint, par scrupule religieux, lorsqu’il était à la cour, d’aller à l’Opéra et à la Comédie… Seulement, voilà ! […] Elle faisait la chronique de la cour, la chronique de la ville, la chronique de la littérature et du théâtre, la chronique de la province, la chronique de la campagne, la chronique des villes d’eaux, la chronique de la guerre, la chronique des crimes célèbres, la chronique de la mode, la chronique familière et de confidences personnelles— toutes les chroniques qu’on fait encore. […] Relisez les pages sur les deux extrémités du vieil ordre social, le peuple et la cour (« L’on parle d’une région… » etc., et « L’on voit certains animaux farouches… » etc.), et sur la guerre (« Petits hommes, hauts de six pieds… » etc.).

988. (1856) Jonathan Swift, sa vie et ses œuvres pp. 5-62

Soit qu’il la défende contre les incrédules, affirmant son indépendance contre Tindal, parodiant amèrement le célèbre Discours sur la liberté de penser de Collins14, soit qu’il maintienne, en toute occasion, le serment du Test contre les attaques des Dissidents, combattant, jusqu’aux extrémités de sa vie et de sa raison, pour les biens de l’Église, et la vengeant par le Legion club des attaques du Parlement d’Irlande, soit que dans son Projet pour le progrès de la religion 15, il engage la cour à renfermer les faveurs et les emplois dans le cercle des personnes dévouées à l’Église établie, il est toujours dirigé dans cette conduite par des considérations étrangères à la valeur intrinsèque de la religion, et sa pensée, partout reconnaissable, est particulièrement claire dans les Sentiments d’un membre de l’Église anglicane 16, et dans son Argumentation pour prouver que l’abolition du christianisme en Angleterre aurait quelques inconvénients et moins d’avantages qu’on ne suppose 17. […] On assure, il est vrai, que le revenu d’environ 10,000 gens d’église dans le royaume, joint à celui des évoques, entretiendrait convenablement au moins 200 élégants libres penseurs21 qui seraient l’ornement de la cour et du pays. […] Le prince de Galles, sa femme Caroline, sa favorite Miss Howard, attirèrent Swift dans leur petite cour et lui firent un accueil qui semblait devoir réparer toutes les déceptions antérieures du doyen de Saint-Patrick.

989. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1890 » pp. 115-193

L’heure de l’exécution fixée à ce moment, le directeur de la Roquette dit aux six personnes, aux six assistants de fondation à l’exécution, dit en montrant du doigt, la grande horloge de la cour : « Messieurs, l’exécution est pour 4 heures et demie, il est 4 heures 10 minutes, la toilette est l’affaire de 12 minutes, nous entrerons à 4 heures 18 minutes. […] » Une cravate blanche entre deux âges, faisant bassement sa cour à Vitu, lui dit, pendant qu’on sort pour l’entr’acte, parlant de la pièce : « C’est un monsieur qui marche contre un mur, et qui met le pied dans tout ce qu’il trouve !  […] Au fond, j’ai vu rarement applaudir sur un théâtre un acte, comme j’ai vu applaudir la Cour d’Assises.

990. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIe Entretien. Le 16 juillet 1857, ou œuvres et caractère de Béranger » pp. 161-252

En entrant dans la cour, on laissait en face devant soi une belle façade à grand porche et à grands appartements, habités par des familles opulentes. Quand une concierge, qui semblait sentir la dignité et la responsabilité de gardienne du repos d’un philosophe favori du peuple, vous avait indiqué sa demeure, vous tourniez, à droite en entrant dans la cour, sous une petite voûte conduisant à des écuries ; vous rencontriez sous la voûte le premier degré d’un escalier de bois ; cet escalier vous conduisait de palier en palier, par des marches douces, comme il convient à l’âge essoufflé, jusqu’au dernier palier, sous les toits, où vous n’aviez plus au-dessus de vous que les tuiles et le ciel. […] Il devinait tout parce qu’il sentait tout : une grandeur ou une douleur de la patrie, un tambour battant la charge à des grenadiers sur quelque champ de bataille de la République ou de l’Empire, un tocsin du 14 juillet appelant les citoyens à l’assaut de la Bastille, un coup de canon de Waterloo mutilant les débris des derniers bataillons décimés de Moscou ou de Leipsick, un adieu funèbre de César vaincu à ses légions anéanties dans une cour de Fontainebleau ; le déchirement d’un dernier drapeau tricolore qui déchirait, avec ce même lambeau, l’orgueil et le cœur d’un million de vétérans humiliés ; un soupir du Prométhée impérial enchaîné sur son rocher, apporté par le vent à travers l’Océan du rivage de Sainte-Hélène ; un bruit de pas des bataillons étrangers sur le sol de la patrie, un murmure encore sourd du peuple contre la moindre atteinte à sa révolution ; un gémissement de proscrit de 1815, le bruit d’un coup de feu d’un peloton de soldats dans l’allée de l’Observatoire, dans la plaine de Grenelle, à Toulouse, à Nîmes, à Lyon, balle sous laquelle tombait un maréchal, un colonel ou un sergent des vieilles bandes françaises ; une plainte de prisonnier dans le cachot, un cri de faim dans la chaumière, de souffrance dans la mansarde, une agonie du blessé dans un lit d’hôpital ; une mère pressant ses trois enfants contre sa mamelle épuisée près de son mari mort sur son grabat, sans suaire, dans un grenier ; un sanglot étouffé de veuve dont le fisc emporte la chèvre nourricière ; une voix d’enfant aux pieds nus sur la neige, collant ses mains roidies aux grilles du palais du riche pour y respirer de loin l’haleine du feu de ses festins : tout cela retentissait dans l’âme de Béranger, comme si un autre Asmodée avait découvert à ses yeux les toits des capitales ou le chaume des huttes.

991. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre I. Des poëtes anciens. » pp. 2-93

La Chapelle en donna une plus agréable, qu’il enchassa dans une espêce d’histoire galante de ce Poëte, grossie de quelques anecdotes amoureuses, vrayes ou fausses, de la Cour d’Auguste, & des amis de Catulle. […] cher lecteur, si tu sçavois comment ce tout trouva me tient au cœur, tu plaindrois ma destinée ; j’en suis inconsolable & je ne puis revenir de ma pamoison, principalement quand je pense qu’au préjudice de mes titres, dans ce vers qui me tient lieu d’un Arrêt de la Cour du Parlement, je me vois déchu de tous mes honneurs, & que ce Charles d’Assouci, d’Empereur du burlesque qu’il étoit, premier de ce nom, n’est aujourdhui, si on le veut croire, que le dernier reptile du Parnasse, & le marmiton des Muses. […] Quel rapport des polissons de Collège qui vivent de petits larcins, dans des lieux de débauches obscurs, peuvent-ils avoir avec la Cour magnifique & voluptueuse d’un Empereur ?

992. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paul Féval » pp. 107-174

Paris, la cour, les personnages de cette fin du xviiie  siècle, qu’on a peints tant de fois, ont été rechampis par Paul Féval une centième fois de plus avec un pinceau infatigablement spirituel, audacieux et léger comme cette époque où les jolies manières avaient remplacé les bonnes mœurs. […] C’est Paris, la cour, Richelieu, Sartine, toutes les vieilles choses connues, qui ont fait échec au chef-d’œuvre possible ; et c’est surtout Paris, ce monstre de Paris ! […] Les mauvais domestiques font faire la besogne à leurs maîtres, et on voit mieux la main de Dieu quand la main de l’homme ne la cache pas… Le Mont Saint-Michel a périclité longtemps par ses abbés, ruiné par la sordidité des uns, abandonné par l’ambition et la dissipation des autres, qui vivaient à la cour et préféraient la mitre de soie de l’évêque à la mitre en laine de l’abbé.

993. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre II. Principale cause de la misère : l’impôt. »

Les preuves en sont sur le bureau ; elles sont consignées dans les registres de la Cour des Aides et des sièges des élections. […] Archives nationales, H, 1312 (Lettres de M. d’Antheman, avocat général à la Cour des Comptes d’Aix (19 mai 1783) et de l’archevêque d’Aix (15 juin 1783). — La Provence ne produisait de blé que pour sa consommation pendant sept mois et demi.

994. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367

l’enjeu de quelques rhéteurs au jeu stérile de la tribune et des feuilles publiques jetées tous les matins au feu des animosités civiles, pour alimenter les vaines factions de cour et de rue qui ne produisent que fumée ou lueurs sinistres dans l’esprit des masses découragées ? […] Ce dictateur subit lui-même toutes les lois de cette multitude au lieu d’en dicter ; sa présence légalise toutes les violences du peuple envers la cour ; caressant envers le peuple, poli avec le roi.

995. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320

Demidoff, le père, qui vivait alors à Florence dans une opulence sans limites, entretenait dans son palais une troupe de comédiens français très distingués, et un orchestre italien réunissait, une fois par semaine, chez lui, tout ce que la cour, la ville et le corps diplomatique renfermaient de spectateurs. […] XLVI Le marquis de la Maisonfort quitta Florence au printemps, au moment où la cour de Toscane allait habiter, suivant son usage, Livourne et Pise, où elle avait ses palais.

996. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIVe entretien. Chateaubriand, (suite.) »

Béranger, lui formait la cour de la popularité impartiale ; c’est là qu’il vécut et qu’il mourut, un jour de juin 1848, au bruit de la bataille que nous livrions dans les rues de Paris aux partisans insensés de la République de 1793. […] L’un lui donna le respect du peuple, l’autre l’obéissance de la cour ; mais sa philosophie fut d’un enfant.

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