Ils sont dans un état d’âme très connu, celui des amateurs de sciences occultes. […] J’ai connu dans ma jeunesse des hommes lettrés qui déclaraient le Second Faust inintelligible et qui trouvaient Victor Hugo obscur.

À l’époque de la publication des Césars du comte de Champagny, on ne connaissait guères que l’histoire officielle, drapée et classique. […] Il nous semblait, par ce que nous connaissions de sa plume, destiné à mieux qu’à faire de la philanthropie moderne, dût-elle prendre dans ses écrits le nom modeste de charité.

Swift, en France, est fort peu connu. […] Ôtez le Gulliver, prostitué aux enfants comme les fables de La Fontaine, — mais avec cette différence que La Fontaine est le seul esprit qui résiste, sans se faner, à cette prostitution, — qui connaît Swift, parmi nous, autrement que de renommée ?

Il la mérite et il l’a méritée si bien qu’on s’étonne quand on connaît le train infortuné de tous les mérites, que l’Académie la lui ait donnée. […] Un moment peut-être, au commencement de son enseignement, il inclina vers le côté qui est devenu la pente moderne et même la chute ; il alla du connu à l’inconnu, de l’homme à l’ange et à Dieu, mais bientôt il redressa ce faux pli de méthode.

Taillandier est sans contredit un des plus ardents et des plus exigeants que nous ayons connus. […] … Spiritualiste de prétention, spiritualiste que nous connaissons bien, et dont toute la visée et tout l’espoir est de spiritualiser tellement le christianisme qu’il n’en reste absolument rien, il pouvait s’épargner ces comédies de queue que les renards jouent aux dindons ; il pouvait s’épargner les filières par lesquelles il veut faire passer sa pensée… qui n’y passe pas et que nous voyons toujours !

Gautier les vers d’un poète… norvégien, très peu connu à Paris, et on avait la bonté de les vanter. […] Quant aux autres progrès que le livre d’Émaux et Camées nous atteste, ils sont moins faits pour étonner parce qu’ils sont dans le sens et dans la donnée des facultés connues du poète et de ses puissances.

Bergier, [Nicolas] Historiographe de France, né à Reims en 1557, mort en 1623, connu par une Histoire des grands chemins de l’Empire Romain, Ouvrage plein de recherches utiles & de traits curieux.

Côme à Paris ; n’est connu que par la peine inutile qu’il s’est donnée de traduire ou plutôt de travestir en Vers latins les Œuvres poétiques de Despreaux.

Staal, [Madame de] connue d'abord sous le nom de Mlle de Launay, née à Paris, morte en 1750.

Auteur de plusieurs Romans éphémeres, d’une Tragédie, & de quelques Comédies qui ne sont connues que par leur chute.

Les Traductions postérieures ont fait oublier les siennes ; & ses Notes, instructives & curieuses, ont enrichi les autres Traducteurs, qui se sont bien gardés de faire connoître l'obligation qu'ils lui avoient.

Il en connaît toutes les ressources et les possède si bien, qu’il se donne, quand il le veut, l’air de les négliger.

Paul Pionis Je dois convenir, après avoir lu ce livre, que le proverbe si connu : « Bon sang ne peut mentir », ne saurait être mieux appliqué qu’à l’auteur de ces poésies fraîches comme les fleurs d’avril, mais à l’allure martiale et chevaleresque comme celle des anciens preux.

Nous ne la rapporterons point, parce qu’elle est fort connue ; nous avertissons seulement qu’elle est défigurée dans beaucoup de compilations, & dans celle, entre autres, qui a pour titre, Nouveau Dictionnaire historique, Ouvrage plein d’erreurs, de fautes & de confusion.

Il est moins connu par ses Ouvrages, que par ses démêlés avec Bayle, Bossuet, M.

Il est connu par plusieurs bagatelles littéraires en prose & en vers, écrites d’un style aussi pétillant d’esprit que de gaieté.

Celui qui ne connaîtra ces deux morceaux que d’après la gravure sera bien loin de compte.

Arnaud, [Henri] Evêque d’Angers, frere du précédent, né à Paris en 1597, mort en 1692, n’est connu dans les Lettres que par cinq volumes de négociations qui font juger qu’il étoit aussi propre à agir en bon politique, qu’à écrire en bon Historien.

Les autres Ouvrages de la Faille sont moins connus, parce qu’ils sont moins utiles.

On voit, par la lecture de ses Mémoires, mis son nom à ses Ouvrages, n’est pas moins connu des Gens de Lettres.