/ 3717
1802. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 20, de quelques circonstances qu’il faut observer en traitant des sujets tragiques » pp. 147-156

Ainsi j’approuve les auteurs qui, lorsqu’ils ont pris pour sujet quelque évenement arrivé en Europe depuis un siecle, ont masqué leurs personnages sous le nom des anciens romains ou de princes grecs, ausquels personne ne prend plus d’interêt. […] D’ailleurs le commerce entre la France et Constantinople est si grand, que nous connoissons bien mieux les moeurs et les usages des turcs par les relations verbales de nos amis qui ont vêcu avec eux, que nous ne connoissons ceux des grecs et des romains sur le recit d’auteurs morts, et à qui l’on ne sçauroit demander des explications quand ils sont obscurs ou trop succincts.

1803. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — II »

»‌ Il repassa ainsi toute la suite de son développement intellectuel, et je ne sais pas de problème psychique sur lequel on possède de meilleurs renseignements que sur cette vie intérieure de l’auteur des Souvenirs d’enfance et de jeunesse.‌ […] Les jeunes gens et les femmes, à une certaine heure, suivirent l’auteur de la Vie de Jésus, l’aimèrent comme un apôtre, parce qu’il portait dans ses bras les beaux trésors héréditaires mêlés au bagage de la critique moderne.‌

1804. (1894) Dégénérescence. Fin de siècle, le mysticisme. L’égotisme, le réalisme, le vingtième siècle

Cette réserve, nous la trouverons chez tous les auteurs qui ont fourni des contributions à l’histoire naturelle des dégénérés. […] Ils exposèrent à Londres, au printemps de 1849, une série de tableaux et de statues qui portaient tous, outre la signature de l’auteur, l’inscription commune P.  […] Un autre graphomane, l’auteur du livre imbécile Rembrandt éducateur, radote à peu près de la même façon. […] Dans un petit écrit qui est devenu une sorte d’évangile des imbéciles et des idiots, l’auteur, M.  […] Si je voulais citer tous les exemples de ce genre, il me faudrait transcrire à peu près toutes les poésies de l’auteur ; je me bornerai donc à quelques spécimens.

1805. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre IV. La fin de l’âge classique — Chapitre II. La Bruyère et Fénelon »

Un chapitre d’introduction, où l’auteur explique sa doctrine littéraire ; puis neuf chapitres de description des diverses classes de la société : le mérite personnel, d’abord, parce qu’il n’a pas de place marquée dans la hiérarchie ; puis le monde proprement dit, étudié dans ses principaux éléments et occupations, les femmes avec le cœur et la conversation ; les classes maintenant, gens de finance, bourgeois et robins, courtisans et grands ; enfin l’État, les ministres et le roi. […] Quand son portefeuille a été assez rempli, l’auteur a classé ses notes sous différents titres, trouvés après coup. […] Ce don qu’il a de trouver le geste, le mot qui contiennent tout un homme, résument toute une situation, c’est le don essentiel du romancier naturaliste ou encore, si l’on veut, de l’auteur dramatique. […] L’auteur a cherché à prévenir la fatigue qui pouvait résulter du décousu de ses observations par la surprise de la forme incessamment renouvelée : maximes, énumérations, silhouettes, portraits, dialogues, récits, apostrophes, tableaux, s’entremêlent et réveillent la curiosité. […] Je voudrais au moins citer parmi les hommes du xviie  siècle qui ont vu les débuts du xviiie et qui ont contribué à le préparer. l’Écossais Hamilton, l’auteur des Mémoires de Grammont et des Contes : sans valeur aucune de pensée, il a manié le premier en perfection le style du xviiie siècle, style « désinvolte », alerte, aiguisé, éclairé d’esprit, et parfaitement sec en sa finesse brillante.

1806. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »

Par exemple, dans la vie réelle, la cour que fait un homme à une femme se compose d’une foule de petites démarches et de menus propos ; tout cela devra être résumé dans une « déclaration » : voyez celle de Tartufe. « C’est l’habileté de l’auteur dramatique de ramasser dans une seule circonstance frappante tous les détails similaires qu’il néglige ou, pour mieux dire, qu’il supprime absolument. » De même, l’auteur dramatique ne saurait peindre ses personnages que par quelques traits choisis et caractéristiques. […] Cette convention vaut, non seulement pour les faits antérieurs au drame, mais pour les moyens qui, dans le cours même du drame, amènent telle situation dramatique — toujours à condition que le public l’accepte, qu’il soit dupe, que l’auteur, comme dit M.  […] Tandis qu’il se récrie de pudeur pour quelque brutalité d’observation, il lui arrive d’opposer aux générosités de l’auteur dramatique une résistance entêtée de pharisien. […] Sarcey se décide enfin à nous donner ce livre qu’il nous doit et qu’il nous a promis : autrement, les méchants diront qu’il doute de la bonté de son œuvre critique, et cela me peinera, car je la sens bonne et solide comme son auteur.

1807. (1913) La Fontaine « IV. Les contes »

L’auteur a fait intervenir, entre les quatre amis, dans Psyché, des discussions littéraires et poétiques, discussions, par exemple, sur la tragédie, sur la différence entre la tragédie et la comédie ; des discussions et des souvenirs de l’Astrée, un grand éloge encore de l’Astrée, etc. […] Il l’a imité de l’Arioste, qui commence presque tous ses chants par une sorte de préface, par une sorte de prologue où c’est l’auteur qui parle et qui se livre à sa fantaisie. […] « Que si l’auteur (préface de la deuxième partie des Contes), que si l’auteur a changé quelques incidents et même quelques catastrophes (c’est-à-dire quelques fins de récit), ce qui préparait ces catastrophes, et la nécessité de les rendre heureuses l’y ont contraint. […] Où il y a de la vivacité, c’est dans les saillies qui échappent à l’auteur, soit au commencement, soit à la fin, soit, comme je vous l’ai indiqué, même au milieu du récit.

1808. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IX. Eugénie de Guérin »

Les journaux, tenus alors comme aujourd’hui par des médiocrités jalouses, et livrés aux prostitutions qui rapportent, ne dirent pas un mot de l’auteur du Centaure, et comme ces journaux, qui déshonorent la gloire en la faisant, sont, en définitive, les seuls moyens de publicité qu’ait le talent littéraire dans une époque qui ne lit plus, eux se taisant, le nom de Maurice de Guérin retomba naturellement dans l’oubli. […] L’un de ces amis fut l’auteur des Œuvres et des Hommes. […] Si elle lisait quelques livres de plus que les moult génies et nobles damoyselles de sa famille à l’époque des premières Croisades, c’est que l’auteur, au capuchon baissé, de l’Imitation, François de Sales et Fénelon sont venus longtemps après Saint Louis. […] Elle ne lui lisait pas la Bible, en hébreu, comme les filles du poëte anglais la lisaient à ce grand Attentif qui roulait, sous l’arcade pure et fière de son front éteint, les rêveries qui devaient plus tard devenir le Paradis perdu ; mais, plus âgée que Maurice de quelques années, elle apprenait à l’auteur futur de la Bacchante et du Centaure à épeler ses premiers mots dans la Bible de la nature. […] si elle avait vécu plus longtemps, si elle avait vu s’élever de sa tombe cette gloire touchante dont elle ne se doutait pas et qui maintenant est la sienne, la faiblesse des plus purs comme des plus forts est si grande qu’elle se serait peut-être enivrée à cette coupe, que les âmes, émues par elle, appellent son génie, et l’auteur, la femme littéraire qu’elle ne fut jamais, aurait bien pu commencer de poindre et d’apparaître.

1809. (1894) Études littéraires : seizième siècle

L’auteur ne s’épanchera point, il travaillera. […] Il raconte et il raisonne en homme du monde, sans jamais rien qui sente l’auteur. […] Il reste qu’elle soit aussi indifférente au public qu’elle l’est en vérité à l’auteur. […] C’est ainsi que l’a voulu l’auteur. […] Faut-il que pour vivre nous quittions l’auteur de vie ? 

1810. (1890) Le réalisme et le naturalisme dans la littérature et dans l’art pp. -399

Les maintenir dans un juste équilibre est le propre de certains auteurs et de certains siècles qu’on appelle classiques. […] Dans aucun d’eux, l’auteur ne se plaît, comme Homère, à considérer la vie sous tous ses aspects. […] L’auteur n’est responsable que devant la critique artistique ou littéraire. […] La veillée funèbre de Homais et du curé Bournisien auprès de madame Bovarv est un ressouvenir de la mort du jeune Le Poitevin, ami de l’auteur. […] Que d’analyses subtiles, délicates, ténues, que ne désavouerait pas l’auteur de La Mère confidente !

1811. (1888) Études sur le XIXe siècle

L’auteur passe sous silence, entièrement, celles de ses années où il n’a pas combattu, qui furent, selon ses expressions, « inertes et inutiles ». […] Certes, il y a d’énormes différences entre l’auteur de la Mare au diable et celui de Monsieur de Camors, entre l’auteur de Chérie et l’auteur de l’Assommoir ; et pourtant, ce ne sont ni les hasards de la vie littéraire, ni la fantaisie arbitraire de la critique qui ont séparé en deux groupes opposés ces chefs de file du roman contemporain. […] D’ailleurs, l’auteur de Delitti, — à mon sens le meilleur écrit de M.  […] Chelli, l’auteur d’un roman finement observé, l’Héritage Fieramonti ; d’autres encore. […] Mais il suffit de les parcourir pour voir que l’auteur n’est point sorti de son domaine habituel.

1812. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIIe Entretien. Montesquieu »

« Faites-nous des Lettres persanes », disaient les libraires à tous les auteurs, comme si ces livres-là se faisaient deux fois. […] L’auteur fut académicien en 1728. […] De Venise, il se rendit à Rome, où il contracta des liaisons d’amitié avec le cardinal Corsini, depuis pape sous le nom de Clément XII, et avec le cardinal de Polignac, l’auteur de l’Anti-Lucrèce. […] On voit l’esprit général du livre et de l’auteur dans sa préface. […] Si l’on veut chercher le dessein de l’auteur, on ne peut le bien découvrir que dans le dessein de l’ouvrage.

1813. (1831) Discours aux artistes. De la poésie de notre époque pp. 60-88

Voyez, le siècle débute par le Génie du Christianisme ; et à la suite de ce livre naît toute une génération d’auteurs qui vivent de son inspiration. […] Car si je vous dis que le caractère d’une époque poétique est tel ou tel, et que vous me citiez en opposition des auteurs dramatiques ou des romanciers, il faudra bien que je cherche ce qu’il y a de plus poétique en eux, la pensée avec laquelle ils font du drame et des caractères, il faudra bien que je leur demande leur pensée lyrique ; ce qui suppose que nous nous entendons, moi et le lecteur, sur cette question : À quelle condition le drame et le roman sont-ils de l’art ? […] Il n’a manqué à leurs auteurs que d’avoir été élevés dans quelque pays de civilisation arriérée, et nourris dès leur enfance de ballades et d’histoires merveilleuses : avec cela ils auraient pu faire des romans historiques, non seulement sur les traditions de leur nourrice, mais sur d’autres pays et d’autres temps. […] Ils ont écrit par une inspiration aussi vraie, aussi actuelle que les auteurs de l’Iliade, ou ceux du Romancero. […] Voltaire n’est pas poète quand, pour peindre l’amour, il emploie tous les termes abstraits ou toutes les métaphores usées du dictionnaire ; mais l’auteur du Cantique des Cantiques, dont Voltaire se moquait, est poète quand il compare les dents de sa maîtresse à de petits moutons blancs qui sortent en rang du lavoir.

1814. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre quatrième »

La même méthode sert à convaincre et à plaire ; et quand on remonte de l’ouvrage à la pensée de l’auteur, de l’exécution à la conception, on peut retrouver jusque dans un roman cette préparation sévère que prescrivent Descartes et Pascal pour les ouvrages de raisonnement. […] La sincérité de ces solitaires qui sont sans complaisance pour l’ouvrage de leur ami ; l’auteur qui s’en aperçoit et les en loue ; Pascal prié d’entreprendre un travail où Arnauld n’a pas réussi, et qui accepte la tâche par déférence et dévouement ; ce grand succès produit par des causes si pures ; où y a-t-il un plus bel exemple et un meilleur enseignement ? […] Que voulait l’auteur des Provinciales ? […] Kenelm Digby, gentilhomme anglais, auteur d’un traité sur La nature et les opérations de l’âme ; 1644. […] Cousin pense que Pascal pourrait bien en être l’auteur.

1815. (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238

Medhurst, qui a écrit récemment une dissertation spéciale sur ce sujet, imprimée à Shanghaï, en Chine, se borne encore à discuter le sens dans lequel les auteurs classiques se servent de chacun des termes qu’on a proposés comme équivalents du mot Dieu. […] Ce nom lui-même est un mensonge ; ce n’est pas lui, c’est la nation, c’est l’humanité, travaillant à un point du temps et de l’espace, qui est le véritable auteur. L’anonyme est ici bien plus expressif et plus vrai ; le seul nom qui dût désigner l’auteur de ces œuvres spontanées, c’est le nom de la nation chez laquelle elles sont écloses ; et celui-là, au lieu d’être inscrit au titre, l’est à chaque page. […] Il faut la placer plus ou moins haut dans l’échelle de l’idéal, mais ne pas blâmer l’auteur d’avoir pris la chose sur tel ton et par conséquent de s’être refusé tel ordre de beautés. C’est le point de vue d’où chaque œuvre est conçue qui peut être critiqué, bien plutôt que l’œuvre elle-même ; car tous ces grands auteurs sont parfaits à leur point de vue, et les critiques qu’on leur adresse ne vont d’ordinaire qu’à leur reprocher de n’avoir pas été ce qu’ils n’étaient pas.

1816. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »

Nous nous félicitons d’abord d’y avoir au moins relevé une expression nouvelle : l’auteur nous dit que ce qui domine le phénomène est une sensation d’« inévitabilité », comme si aucune puissance au monde ne pouvait arrêter les paroles et les actes qui vont venir. […] À l’opposé de la plupart des auteurs, M.  […] Cette explication peut être acceptée dans les limites où l’enferment plusieurs des auteurs qui la proposent 31. […] L’auteur ajoute avec raison que les théories courantes du premier phénomène n’expliquent pas pourquoi il s’associe au second. […] Il faut remarquer que la plupart des auteurs considèrent la fausse reconnaissance comme une illusion très répandue.

1817. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »

Devenir l’épouse de l’auteur de Paul et Virginie lui paraissait un don du ciel, supérieur à tous les dons de la terre. […] Il comprit l’unité de l’auteur et de l’ouvrage, comme nous l’avions comprise depuis ; il étudia Molière comme homme avant de nous le révéler comme écrivain. […] Voici sa carrière admirablement notée par Aimé Martin ; on ne s’informait pas alors si un écrivain comme l’auteur de Macbeth, ou comme l’auteur du Tartuffe, était né dans la démocratie ou dans l’aristocratie ; la gloire était neutre, le génie n’avait point de caste. […] J’en ignore l’auteur : mais c’est quelque bonne âme ; Et je veux que ce soit votre unique entretien. […] L’orthographe de l’auteur a été conservée.

1818. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »

Les auteurs anciens Tel étant le rôle de la parole intérieure dans la vie psychique, c’est pour nous un légitime sujet d’étonnement que ce fait capital ait été négligé par la plupart des psychologues et des théoriciens du langage. […] On jugera de l’importance que l’auteur attribue au phénomène par cette remarquable définition de l’acte de penser : « réveiller, au moyen des signes du langage, reproduits subjectivement, une série de notions déjà classées, pour les comparer soit entre elles, soit à des souvenirs, soit à des perceptions actuelles. […] Après Bonald, après Cardaillac, après les auteurs contemporains qui ont abordé la même question, une étude approfondie de la parole intérieure restait à faire. […] Bossuet, Mystici in tuto, 12. — Cf., du même auteur, la Tradition des nouveaux mystiques, X, 5 : « Dieu, qui sait tout et connaît le fond du juste, en écoute les inclinations avant qu’elles se soient formées en termes exprès, intérieurs ou extérieurs. » 16. […] Nous trouvons encore la parole intérieure mentionnée par un autre laromiguiériste, l’abbé Roques, dont le remarquable Cours de philosophe, composé vers 1830 ou 1840, a été publié seulement en 1876 après la mort de l’auteur ; voir tome I, p. 136.

1819. (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre I »

« L’œuvre, dit à son propos Maurice Hennequin, l’œuvre conçue comme l’intégration de notes prises au cours de la vie ou dans les livres, n’ayant, en somme, de l’auteur que le choix entre ces faits et la recherche de certaines formes verbales, possède l’impassible froideur d’une constatation. […] L’enquête faite, ces jours-ci, auprès des auteurs dramatiques, a confirmé cette pensée que l’art, avec une infinité de moyens divers, tend vers la justice et la bonté.

1820. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IX. Précision, brièveté, netteté »

Il faut compter avec et sur l’intelligence du lecteur, outre que rien ne fait trouver de l’intérêt à une lecture, comme le témoignage qu’on se rend d’être allé plus loin que l’auteur : mais c’est à lui de préparer à notre amour-propre l’innocent triomphe de ces découvertes. […] Les phrases ont une allure aisée, légère, dégagée, qui porte le lecteur paisiblement et insensiblement, sans heurt, sans secousse, sans chute, à travers les pensées de l’auteur ; elles se déroulent aux yeux dans une pure lumière, sans brume ni fumée qui déforme ou offusque les objets.

1821. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fort, Paul (1872-1960) »

Il s’agit d’affinités intellectuelles seulement, cela va sans dire, et non pas d’imitation : l’auteur des Ballades est trop personnel pour qu’on puisse lui faire un pareil reproche. […] Paul Fort un répertoire, j’ai voulu seulement en indiquer un aspect et y voir une sorte de fonds où l’auteur certainement reviendra puiser d’autant plus sûrement qu’il est représenté là par les attitudes les plus diverses de son esprit ; il y donne son prisme mental.

/ 3717