« Baise la main de maman, chère Nanerl ; quant à toi, je t’embrasse un million de fois. » Le père et l’enfant vont ainsi visitant, écrivant, chantant, jouant de leurs instruments chez les petits et chez les grands, du Tyrol à Milan, de Milan à Bologne, à Florence, à Rome. […] « Nous voici à Rome depuis le 11. […] Pendant ce loisir à Rome et à Naples, l’enfant écrit déjà, par un engagement contracté avec le directeur du théâtre de la Scala, un opéra pour Milan. Ils reviennent à Rome au mois de juin. […] « On m’a fait, dit-il, un profond salut à la porte de Rome.
L’acte est terminé par l’exclamation de Tannhaeuser af, qui part pour Rome avec les pèlerins passant alors auprès du Château, en répétant le premier fragment de leur chant matinal. […] … » auquel se joint une troupe de pèlerins arrivant nouvellement de Rome, et annonçant le miracle de salvation révélé à l’Evêque implacable par le reverdissement de sa crosse. […] En Épilogue, le dialogue du vieux Wagnériste et du jeune prix de Rome que connaissent nos lecteurs. […] C’est l’injonction d’aller demander le pardon au Pape à Rome (« nach Rom ») qui termine l’acte. […] Il s’agit de ce qu’on appelle « le récit de Rome », très long monologue d’Heinrich (Tannhäuser), au troisième acte.
A la nouvelle de cette victoire de l’orthodoxie, Rome et Madrid, les deux villes catholiques par excellence, firent retentir le ciel de cris de joie. […] Durant la honteuse régence de Marie de Médicis, le clergé, Rome, l’épiscopat reprirent le terrain perdu sous Henri IV ; les jésuites et le « parti dévot » dirigèrent la politique de la cour. […] Bossuet et ses émules symbolisent à merveille l’éternelle rhétorique catholique et latine, se payant des mots et d’attitudes, l’erreur battue en brèche, qui appelle à son secours la violence et la mauvaise foi, le faux esprit de Rome s’efforçant d’étouffer le sentiment national. […] Ceci : que les nations, dont la vie religieuse dépend de Rome, portent en elles un germe de mort. […] Je ne suis pas protestant : — je crois même que toute religion qui prend comme expression complète de la vérité du monde un livre quel qu’il soit, Bible ou Coran, est radicalement fausse, — mais il est de toute évidence que le protestantisme, s’étant détaché de Rome et ayant inscrit le libre examen en tête de son programme, a réalisé un progrès immense sur le catholicisme autoritaire et pourri.
Pamphlets sur pamphlets arrivaient à Rome, où les agents des deux adversaires combattaient par toutes les armes de l’intrigue. Fénelon, ultramontain, ami des Jésuites, avait la faveur de la cour de Rome : Bossuet, gallican, eut besoin d’avoir évidemment raison, et surtout d’avoir de son côté la peur qu’inspirait le roi. […] Après avoir secoué le joug de Rome, les protestants s’étaient efforcés d’arrêter un dogme commun, et de constituer des églises. […] De 1688 à 1690, la cour de Rome condamna les livres quiélitistes parmi lesquels des ouvrages de Malaval et du P.
Duclos étudie Rome assez à fond, non pas tant dans ses antiquités que dans sa société et son gouvernement ; il en décrit le plan en politique et en économiste. […] Sans se dissimuler aucun des abus de l’administration, il est arrivé à sentir les avantages et les douceurs de la vie romaine : « Le séjour que j’y ai fait, dit-il, et les habitudes que j’y ai eues m’ont confirmé ce que le président de Montesquieu m’en avait dit, que Rome est une des villes où il se serait retiré le plus volontiers. » À Naples où il reste près de deux mois et où toutes les facilités lui sont données, Duclos visite les antiquités, alors toutes neuves, de Pompéi et d’Herculanum, et s’y applique également à bien connaître les rouages et les principes de l’administration.
Ce siège ne se passe point sans opposition de la part de bon nombre des pèlerins zélés ou soi-disant tels, ni de la part de Rome, qui craint de voir se dissiper une expédition sainte. Mais une autre diversion bien autrement éclatante se préparait, toute favorable à Rome cette fois, et à l’Église latine.
« J’écris, je traduis, semblent-ils vous dire, pour ceux qui n’iront jamais à Rome ni à Athènes, et j’ambitionne de leur donner, de leur rendre, par un équivalent habile, le sentiment de ce qu’ils ne verront jamais face à face, facie ad faciem. » Mais, sans être allé à Rome et à Athènes, chacun prétend sentir de soi-même, comme s’il y avait été.
Ce qui les forme, ce qui les achève, ce sont des sentiments forts et de nobles impressions qui se répandent dans tous les esprits et passent insensiblement de l’un à l’autre… Durant les bons temps de Rome, l’enfance même était exercée par les travaux ; on n’y entendait parler d’autre chose que de la grandeur du nom romain… Quand on a commencé à prendre ce train, les grands hommes se font les uns les autres ; et si Rome en a porté plus qu’aucune autre ville qui eût été avant elle, ce n’a point été par hasard ; mais c’est que l’État romain constitué de la manière que nous avons vue était, pour ainsi parler, du tempérament qui devait être le plus fécond en héros. » La guerre d’Annibal est très-bien touchée par Bossuet ; et quand il a bien saisi et rendu le génie de la nation, la conduite principale qu’elle tint les jours de crise, et le caractère de sa politique, il ne suit pas l’historique jusqu’au bout, comme l’a fait et l’a dû faire Montesquieu.
Par exemple, s’il plaisait à un écrivain qui nous raconte l’histoire de Rome et qui analyse son gouvernement de s’arrêter tout à coup et d’introduire dans son ouvrage un traité approfondi sur les gouvernements mixtes, il cesserait d’être historien pour devenir publiciste. […] N’est-ce pas comme si l’on disait : Que m’importe la manière dont Rome a été gouvernée ?
Discutez les prestiges de la vierge qui sauva la France, qui fut brûlée comme sorcière par nos ennemis, et dont la cour de Rome a protégé la mémoire ! […] Le gardien du cap des tempêtes, le dieu du vertige au milieu des précipices des Alpes, le génie de Rome défendant le passage du Rubicon, sans doute sont de belles inventions d’une muse qui ne prétendait point à la croyance des peuples ; mais comment Voltaire a-t-il pu oser nous présenter le Fanatisme et la Politique ?
On en prononça en Espagne, en Portugal, à Rome, en différentes villes d’Italie, dans presque toute l’Europe. […] qui, dans un pays et dans un siècle ingrat, où quelquefois, comme dans l’ancienne Rome, on punirait l’honnête homme de ses vertus, et l’homme de génie de ses talents, qui voudrait se livrer à des travaux pénibles et se donner la peine d’être grand ?
On a vu dans toutes les républiques l’honneur des éloges réservé pour les morts, dans les monarchies cet honneur prodigué aux vivants ; le délire de la louange à Rome, sous Auguste et sous Constantin ; à Byzance, sous une foule d’empereurs oubliés ; en France, sous Richelieu et sous Louis XIV. […] Cet honneur parmi nous suppléerait aux statues de l’ancienne Rome, aux arcs de triomphe de la Chine, aux mausolées de Westminster.
Depuis lors, il est vrai, il a vu Rome, il s’est bercé au golfe de Baïa ; mais il vient un peu tard pour redire ce que les Méditations ont chanté.
En 1662, le roi se ligue avec la Hollande pour l’invasion des Pays-Bas ; il punit une insulte que sa diplomatie a reçue à Rome.
FRERON, [Elie-Catherine] des Académies d’Angers, de Montauban, de Marseille, de Nancy, d’Arras & des Arcades de Rome, né à Quimper en 1719, mort à Paris en 1776.
Patriarche sous le palmier de Tophel, ministre à la cour de Babylone, prêtre à Memphis, législateur à Sparte, citoyen à Athènes et à Rome, il change de temps et de place à son gré ; il passe avec la rapidité et la majesté des siècles.
Je répondrois que le précepte d’aimer ses ennemis n’étant point contesté par Rome ni par Geneve, il s’ensuit que ceux qui prenoient parti pour l’une ou pour l’autre cause de bonne foi, devoient avoir horreur d’un assassinat.
Il donna ses obélisques à Rome, ses lois à la Grèce, ses institutions religieuses à une partie de l’Orient, ses colonies et ses usages à plusieurs pays de l’Asie et de l’Europe ; il n’eut presque sur tout que des idées vastes ; ses ruines même nous étonnent, et ses pyramides, qui subsistent depuis quatre mille ans, semblent faire toucher le voyageur aux premiers siècles du monde.
On a rapporté ces lois au législateur d’Athènes, d’où elles seraient passées à Rome, et l’on n’y a point vu l’histoire du droit naturel des peuples héroïques du Latium ; on a cru que les poèmes d’Homère étaient la création du rare génie d’un individu, et l’on n’y a pu découvrir l’histoire du droit naturel des peuples héroïques de la Grèce.
Il arriva à Rome le 27 juin 1803, et s’entendit mal avec le cardinal Fesch (qui, d’ailleurs, était un fort mauvais homme). […] Madame de Beaumont arriva à Rome le 17 septembre. […] Les Lasthénès s’étant jadis opposés à la conquête romaine, l’aîné de la famille est obligé de se rendre en otage à Rome… Eudore va donc à Rome, dès l’âge de seize ans. […] Eudore a reçu l’ordre de partir pour Rome. […] Il reprend la plume en 1828, écrit son ambassade de Rome, la fin du règne de Charles X, la Révolution de Juillet, le voyage à Prague et à Venise.