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1335. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Édouard Rod »

» Il est inquiet en songeant que ce bonheur ne sera pas éternel ; que, peut-être, quand il sera de retour à Paris, il regrettera sa vie de garçon et que la grande ville le disputera à sa femme. Ils y reviennent, à Paris, et l’épreuve tourne au mieux.

1336. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

La suite prouverait qu’alors les yeux de cette femme respectable furent dessillés sur les relations du roi avec madame de Montespan ; qu’elle fut épouvantée de l’idée d’avoir opposé de la résistance à un mari qu’elle croyait follement jaloux d’une femme irréprochable : il est du moins certain, par le témoignage de mademoiselle de Montpensier, par celui du duc de Saint-Simon, qu’à la suite de l’apparition qui eut lieu dans le passage de l’appartement de la reine, madame de Montausier rentra chez elle malade, ne sortit plus de sa chambre que pour quitter la cour et rentrer dans sa propre maison, à Paris, où elle languit, ne recevant qu’un petit nombre d’amis particuliers. […] Elle alla à son retour voir madame de Montausier qui était malade à Paris depuis longtemps : l’origine de son mal venait d’une peur qu’elle avait eue dans un passage derrière la chambre de la reine. » Mademoiselle continue à dissimuler que la véritable cause de la maladie de madame de Montausier fût la certitude acquise inopinément de la trahison dont la reine et elle avaient été les dupes, et la honte d’avoir inconsidérément protégé l’outrage fait à un mari malheureux.

1337. (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — La synthèse »

Que l’on conduise ainsi Poe de la table où tout enfant son père adoptif l’exhibait récitant des vers, à cette taverne de Baltimore où il goûta l’ivresse qui le couchait le lendemain dans le ruisseau ; que l’on connaisse de Flaubert la famille de grands médecins dont il était issu, le pays calme et bas dans lequel il passa sa jeunesse, la fougue de son arrivée à Paris, ses voyages, son mal, le rétrécissement progressif de son esprit, le milieu de réalistes dans lequel s’étriquait ce romantique tardif : que de même on décrive la physionomie satanique et scurrile (sic) de Hoffmann, le pli de sa lèvre, l’agilité simiesque de tout son petit corps, ses grimaces et ses mines extatiques, son horreur pour tout le formalisme de la société, ses longues séances de nuit dans les restaurants, à boire du vin, et ce mal qui le mît comme Henri Heine tout recroquevillé dans un cercueil d’enfant ; que l’on compare les débuts militaires de Stendhal et de Tolstoï à leur fin, à l’existence de vieux beau de l’un, à l’abaissement volontaire de l’autre, aux travaux manuels et à la pauvreté grossière ; que l’on complète chacune de ces physionomies, qu’on en forme des séries rationnelles, on aura dressé en pied pour une période, pour un coin du monde littéraire, pour ce domaine tout entier, les figures intégrales du groupe d’hommes qui sont les types parfaits de l’humanité pensante et sentante. […] L’on aura désigné ainsi par le dehors et le dedans, ta sorte d’Athénien, par exemple, qui s’attachait à Aristophane, et celle qui se sentait exprimée par Euripide ; le citadin de la renaissance italienne dont les goûts allaient aux peintures sévères de l’école florentine, et l’habitant de Venise qui, charmé d’abord par le colorisme des Titien et des Tintoret, versa dans les luxurieuses mythologies de leurs successeurs ; de l’habitué des concerts du dimanche à Paris qui, penché toute la semaine sur quelque besogne pratique, retrouve une fois par semaine une âme enthousiaste et grave, digne de s’émouvoir aux hautes passions d’un Beethoven, au religieux naturalisme de Wagner, au trouble de Berlioz.

1338. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340

Par exemple, depuis l’établissement des opera, le public, capable de dire son sentiment sur la musique s’est augmenté des trois quarts à Paris. […] On seroit aussi ridicule aux Indes en soutenant que le noir est une couleur gaïe, qu’on le seroit à Paris en soutenant que le verd-clair et la couleur de chair sont des couleurs tristes.

1339. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VII »

La lutte d’Habibrab au bord de l’abîme, dans Bug Jorgal, la mort de Mme Bovary, la chute de Claude Frollo dans Notre-Dame de Paris, le saut final de Julia de Trécœur, le suicide de Werther, etc., etc., sont des scènes également imaginées. […] Michel Bréal donne la préférence à la traduction Dacier (Art. de la Revue de Paris, 15 fév. 1903).

1340. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Jules Girard » pp. 327-340

Girard l’archaïste, qui se croit un Athénien en voyage à Paris, parce qu’il est allé à Athènes et en est revenu faire des conférences à l’École normale, les us et coutumes littéraires des Grecs doivent être la vérité catholique dans le sens d’universel. […] Mais comme l’art littéraire tel que les Grecs le concevaient n’était pas tout, même à Athènes du temps de Périclès et de Phidias, et que la Critique y avait droit, comme en ce moment à Paris, d’y exiger plus d’un historien que de l’art, fût-il raffiné, que répondrait M. 

1341. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres d’une mère à son fils » pp. 157-170

Étudiant, il vit à Paris, éloigné de sa mère, qui lui envoie dans ses lettres des conseils et des enseignements. […] Corne a tout dit quand il nous a parlé de la vie sociale sans nous montrer en quoi elle consiste, et du monde, cette notion aplatie entre les deux tempes d’une tête de femme ; car le monde, c’est six mille ans de tradition, d’influences et d’Histoire que nous portons tous plus ou moins sur notre pensée, — c’est cent cinquante générations d’un milliard chaque, et non pas le xixe  siècle tout court, et à Paris !

1342. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XI. Gorini »

un phénomène bon enfant, sans charlatanisme, sans tromperie, sans trompe et sans trompette, qui, malgré la réputation qui lui vient de Paris, tout doucement, goutte par goutte, flot par flot, comme l’eau vient à l’écoute-s’il-pleut de sa paroisse, n’a pas cessé de vivre à l’écart, au fond de sa province, y continuant son petit train (un train silencieux) de savant, d’annotateur et de critique. […] Son nom a percé à Paris.

1343. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Ferdinand Fabre »

Un roman sans femmes, en plein Paris, en pleine civilisation du xixe  siècle ! […] Le roman de Ferdinand Fabre est l’histoire haletante et furieuse de cette lutte, qui dure jusqu’après la mort de l’évêque de Roquebrun ; car Tigrane-Capdepont, devenu vicaire capitulaire à la mort de l’évêque, a l’insolente et terrifiante audace de refuser la sépulture épiscopale à l’évêque de Roquebrun, mort à Paris au moment même où il était allé désigner un successeur qui l’évinçât, lui, l’abbé Capdepont.

1344. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre xi‌ »

« Déjà la vie religieuse des armées n’est plus ce qu’elle était en 1914 et 1915… Mais nul ne reviendra de cette guerre exactement pareil. » Quand cette page parut dans l’Écho de Paris, je reçus des tranchées plusieurs corrections ou commentaires intéressants. […] Voici la pétition que je demande à tous mes lecteurs de signer et de faire signer et qu’ils peuvent se procurer aux bureaux de la Ligue des Patriotes, 4, rue Sainte-Anne, Paris :‌ Pétition pour le Suffrage des Morts soumise au‌ Parlement par les familles des mobilisés.

1345. (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302

Paris peut se vanter de ses jardins merveilleux, et même de ses squares agréables. […] Desportes commença par être clerc chez un procureur de Paris. […] Au bout de quelques mois de séjour, il demandait et obtenait la permission de retourner à Paris. […] Il étudia le droit à Bourges, sous Cujas, puis il plaida au barreau de Paris avec beaucoup de succès. […] Nommé maître des requêtes ordinaires de l’hôtel du Roi, il s’établit à Paris.

1346. (1884) Propos d’un entrepreneur de démolitions pp. -294

Et le portrait de Musset, dans les Odeurs de Paris ! […] Je demande un poète vivant qui nous chante le Jour des Morts à Paris. […] Je connais un Roumain considérable qui vient d’arriver à Paris, pour la première fois, dans le seul espoir d’y être honorablement présenté. […] On y trouve, en effet, une énergie d’archaïsme telle que je ne la crois pas rencontrable au même degré dans aucun autre lieu du monde, surtout à Paris. […] Voir l’intéressante brochure de M. l’abbé Davin : Bossuet, Port-Royal et la Franc-Maçonnerie. — Paris, Dentu.

1347. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 136

Allainval,[Léonor-Jean-Christine Soulas d’] Abbé, né à Chartres, mort à Paris en 1753.

1348. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 147

] Souffleur, Secrétaire, Répétiteur, & Poëte de la Comédie Italienne, né à Paris en 17..

1349. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 274

Bergerac, [Cyrano de] né dans le Périgord en 1620, mort à Paris en 1655.

1350. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 351-352

Boulanger, [Nicolas-Antoine] Ingénieur des Ponts & Chaussées, né à Paris en 1722, où il est mort en 1759.

1351. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 378-379

Bretonneau, [François] Jésuite, né à Tours en 1660, mort à Paris en 1741.

1352. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 20-21

Lazare, de l’Académie Françoise, de l’Académie des Sciences, de celles de Londres, de Berlin, de Pétersbourg, de Bologne, de Nancy, de Lyon, de Toulouse, de Montpellier, &c. né à Paris en 1701, mort dans la même ville en 1774.

1353. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 22

CONDILLAC, [Etienne Bonnot de] Abbé, de l’Académie Françoise & de celle de Berlin, né à Grenoble, mort à Paris en 1780.

1354. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 362

GAICHIEZ, [Jean] Oratorien, de l’Académie de Soissons, mort à Paris en 1731, âgé de 83 ans.

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