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842. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Mme de Genlis. (Collection Didier.) » pp. 19-37

On la voit dès lors douée de cette activité méthodique qui ne laisse échapper aucune parcelle du temps sans lui demander tribut, et qui met tout à profit pour l’étude, pour l’acquisition et la superficie d’étendue des connaissances. […] Le mariage n’interrompt point les études de Mme de Genlis ; il ne fait que les étendre et les varier. […] On croira que je me moque, mais laissons-la parler elle-même ; on n’est jamais mieux peint que par soi, du moment qu’on parle et qu’on écrit beaucoup : Cette nouvelle passion, dit-elle de son goût pour les exercices de cheval, ne me fit négliger ni la musique, ni l’étude.

843. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33

Plusieurs des grands auteurs se présenteront alors dans une lumière nouvelle ; et l’étude des sources, qu’on pratique aujourd’hui avec une érudition trop facile, cessera d’être un simple rapprochement de textes, pour devenir une analyse psychologique et esthétique. […] Du point de vue historique que je développe ici, les œuvres de valeur relative ont leur grande importance ; elles reflètent les mœurs et les goûts de leur époque avec une fidélité particulière ; elles eurent souvent un succès plus grand que les œuvres de valeur absolue ; chez celles-ci, c’est l’individu en ce qu’il a d’éternel qui l’emporte ; chez celles-là, c’est l’esprit général d’une époque disparue ; il faut donc en tenir grandement compte pour l’histoire des genres littéraires qui sont en rapport intime avec le développement politique et social de la nation ; la démonstration de ce rapport sera un des résultats essentiels de mon étude. […] Ce qui importe avant tout, dans l’étude d’une œuvre littéraire, c’est l’élément générateur ; qu’on ne se laisse dérouter ni par les éléments accessoires ni par la forme qui, souvent, n’est pas adéquate, mais simplement empruntée à la tradition ou à la mode3.

844. (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198

Je ne veux pas en conclure qu’un coloriste doit procéder par l’étude minutieuse des tons confondus dans un espace très-limité. […] La première qualité d’un dessinateur est donc l’étude lente et sincère de son modèle. […] Toutes les fois qu’il lui faut faire autre chose qu’une étude de femme, il se perd. […] Son Étude de Saint-Cloud est une chose charmante et pleine de goût, sauf les puces de M.  […] On m’a dit que Delacroix avait fait autrefois pour son Sardanapale une foule d’études merveilleuses de femmes, dans les attitudes les plus voluptueuses.

845. (1923) Critique et conférences (Œuvres posthumes II)

Arthur Rimbaud est né d’une famille de bonne bourgeoisie à Charleville (Ardennes) où il fit d’excellentes études quelque peu révoltées. […] vous ne trouverez ici qu’émotion réelle dans une langue parfaite, langue formée aux fortes études classiques, puis d’ensuite, les plus décisives peut-être, du moins dans les cinq sixièmes des cas. […] — d’améliorer leurs méthodes, de régler l’orientation de leurs études et de leurs travaux. […] Racine, Shakespeare, ainsi pourrais-je intituler cette étude. […] On a lu, dans le premier Tome des Œuvres Posthumes de Paul Verlaine, les premières pages de cette Étude, dont nous avons retrouvé, depuis la publication de ce Tome, les pages que nous donnons ici.

846. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 190

Né avec de l’ardeur pour l’étude des Lettres, & formé par l’Abbé Desfontaines, il se seroit fait plus de réputation, si les devoirs de son état (il étoit Cheveau-Léger) lui eussent laissé plus de loisir pour cultiver son esprit & épurer son goût.

847. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 188

Ce genre de travail peut être utile ; il suppose de l’étude, des recherches, de la méthode, & cet Auteur peut avoir ces bonnes qualités ; mais ce ne sont pas les qualités que le Siecle estime.

848. (1763) Salon de 1763 « Sculptures et gravures — Mignot » p. 253

On a soupçonné cette ruse sur des finesses de détails supérieurs à la patience la plus longue, et à l’étude de la nature la plus minutieuse.

849. (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371

Son étude manque de toute solidité. […] Dans les premières pages de son étude, le comte Tolstoï se délecte à mettre en pleine lumière l’incohérence des théories en présence. […] Seulement, on peut se demander si, dans l’enseignement public des arts, tel qu’il se fait, l’étude pratique des procédés n’occupe pas une place exagérée. […] Corrigeant un jour une étude d’un de ses élèves, le peintre russe Brulof y fit une ou deux retouches, et aussitôt la médiocre étude prit l’accent de la vie. — « Eh quoi, c’est à peine si vous y avez donné un coup de pouce, et la voilà toute changée ! […] L’intitulé de son étude sur la tragédie n’est pas ce qu’il devrait être.

850. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 108

L’esprit de systême qui s’étend sur l’étude des Langues, comme sur toutes les autres Sciences, pourra bien condamner la méthode des Anciens, qui avoit besoin, à la vérité, d’être réformée ; mais on est encore à attendre les succès solides, annoncés avec emphase dans les différens Prospectus, que l’expérience n’a pas justifiés.

851. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 227

Les Ouvrages de celui-ci annoncent le Citoyen jaloux de la gloire de sa Nation, autant qu’un Littérateur formé par l’étude des bons modeles.

852. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 232

Nous ne prétendons pas les envelopper tous dans ce reproche ; il en est parmi eux qui conservent encore l’impartialité : mais l’étude, le travail nécessaire pour bien analyser un Ouvrage, pour en donner une juste idée, sont-ils des qualités bien répandues parmi nos Journalistes ?

853. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VII. La littérature et les conditions économiques » pp. 157-190

A cette étude des rapports, voulez-vous voir un autre exemple des effets que produit la misère ? […] Mais le commerce ne s’est pas borné à fournir des sujets d’étude aux littérateurs : l’esprit de lucre, qui en est l’âme et qui a grandi si vigoureusement sous le régime de la ploutocratie bourgeoise, a de nos jours envahi la littérature elle-même. […] § 5. —  A cette étude des rapports de la littérature avec les faits économiques il faut rattacher l’étude de la condition matérielle des écrivains. […] Il me semble difficile qu’on ne sente pas l’intérêt et l’importance des renseignements que peut fournir cette application à l’ordre d’études qui nous occupe de ce qu’on appelle « le matérialisme historique ».

854. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Edmond et Jules de Goncourt »

Nous savions bien qu’ils avaient fait leur éducation et leurs études dans les livres et les choses du xviiie  siècle, et qu’ils avaient doublé, dans leurs œuvres, le sensualisme de ce temps-là du sensualisme de celui-ci. […] Conçue dans le système objectif de Renan, cette conscience momie, aux procédés froids, Madame Gervaisais n’est pas une étude plus vraie de la conversion d’une âme devenue chrétienne que l’histoire de Jésus-Christ, par Renan, n’est son histoire. […] Il serait peut-être curieux de rechercher, et peut-être facile de trouver, comment des écrivains de cette valeur et de celle élégance, qui, par le fait de leurs études, ont vécu dans la société du xviiie  siècle, et qui ont montré presque de l’enthousiasme pour cette société artificielle et raffinée, aient pu pencher de ce côté inférieur qui aurait dû leur être si antipathique, et même y verser un jour tout à fait… Vous vous rappelez ce fameux drame d’Henriette Maréchal, joué au Théâtre-Français, et dans lequel les deux auteurs abordèrent si audacieusement la langue la plus verte des bals masqués les plus pourris de Paris, que le public en fut révolté et la pièce outrageusement sifflée… Ceci n’est réellement explicable que par le besoin de nouveauté qui saisit les esprits hardis, quand les vieilles formes littéraires expirent. […] Ni l’analyse, qui date de plus loin qu’eux, ni la nature, qui n’est pas le Naturalisme, ni l’étude, qu’on en faisait bien avant eux, ni même cette description dont ils sont seulement capables et dont ils ont l’enragement comme les eunuques ont l’enragement de leur impuissance, ni le roman « sans beauté imaginative » qui est le plus beau des romans pour M. de Goncourt, — car il y en a diablement de ces romans-là, dans le monde. […] … La Faustin de M. de Goncourt est une suite de notations sur la vie, au théâtre et hors du théâtre, des comédiennes ; c’est des prospects variés sur leurs habitudes de famille et de camaraderie, sur leurs manières de travailler et d’être oisives, sur leurs amours, leurs caprices, leurs perversions, leurs nervosités, tout leur artificiel mis à la place de leurs sentiments vrais, et c’est colligé et collectionné ici comme un inventaire, — un de ces inventaires du xviiie  siècle auxquels M. de Goncourt nous a accoutumés dans ses études historiques.

855. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « [Préface] »

Les principales additions consistent dans les études sur Hartley, sur les rapports de la morale de Stuart Mill avec la doctrine de l’association, sur les récentes publications de Bain et de Lewes, sur les naturalistes qui se rattachent à l’Ecole, etc., etc.

856. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 306

Cet Ouvrage, dont le style a vieilli, annonce un Critique consommé dans l’étude des Auteurs Grecs & Latins, & donne à l’Auteur le droit de figurer à la tête de tous les Mythologues qu’a produits notre Nation, sans en excepter le savant Abbé Bannier.

857. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » p. 65

Il a publié en 1775 des Etudes lyriques d'après Horace, que les jeunes Poëtes liront avec fruit : c'est une Traduction en Prose, & une imitation en Vers d'une trentaine d'Odes d'Horace, où la précision & la force du style se trouvent réunies à la fidélité.

858. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Théocrite, François Ier poète, le Chevalier de Mébé, l’abbé Prévost, Mademoiselle Aïssé, Madame de Krudner, Madame de Staal-Delaunay, Benjamin Constant, M. Rodolphe Topffer, M. de Rémusat, M. Victor Cousin, Charles Labitte. »

La première édition de ce volume, qui parut d’abord en décembre 1851, avait en tête cet avertissement : « Ce volume, que j’intitule Derniers Portraits, non parce que j’ai décidé de n’en plus faire, mais parce qu’il se compose des dernières études de ce genre auxquelles j’ai pris plaisir avant Février 1848, sert de complément aux six volumes de Portraits déjà publiés chez M. 

859. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 60

Plus d’étude & plus d’attention à former son goût, auroient perfectionné ses heureuses dispositions pour la Scène lyrique.

860. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Avant-propos »

Avant-propos Par Henri Bergson (1919) Depuis longtemps nos amis voulaient bien nous engager à réunir en volume des études parues dans divers recueils et dont la plupart étaient devenus introuvables.

861. (1913) Les livres du Temps. Première série pp. -406

L’intérêt de cette étude comparative dépasse toutes les prévisions. […] Cette étude sur Sully Prudhomme est d’ailleurs très curieuse. […] Évidemment, une étude de M.  […] Mais aucune étude complète ne lui avait encore été consacrée. […] Son goût des arts et de l’étude est des plus honorables.

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