Mais que l’extension de cette règle ne soit pas limitée à des différences purement sexuelles, c’est ce que prouve avec toute évidence l’étude des Cirripèdes hermaphrodites.
Les deux systèmes S et S′ sont en état de réciprocité parfaite ; c’est pour la commodité de l’étude, c’est pour construire une physique, que nous avons immobilisé l’un ou l’autre en système de référence.
On réunit dans la même étude les Romains et les Grecs, parce que ces deux peuples, qui étaient deux branches d’une même race, et qui parlaient deux idiomes issus d’une même langue, ont eu aussi un fonds d’institutions communes et ont traversé une série de révolutions semblables. […] L’histoire n’étudie pas seulement les faits matériels et les institutions ; son véritable objet d’étude est l’âme humaine ; elle doit aspirer à connaître ce que cette âme a cru, a pensé, a senti aux différents âges de la vie du genre humain. […] L’étude des anciennes règles du droit privé nous a fait entrevoir, par-delà les temps qu’on appelle historiques, une période de siècles pendant lesquels la famille fut la seule forme de société. […] Tel a été le mode d’enfantement de l’État chez les anciens ; cette étude était nécessaire pour nous rendre compte tout à l’heure de la nature et des institutions de la cité.
On ne s’étonne, en fermant ce poème, que d’une seule chose : c’est que la nature, l’étude, l’art et le génie aient suffi pour produire en un seul homme un pareil homme, et que les Grecs, qui divinisaient tout, n’aient pas fait d’un pareil homme un dieu !
Par la puissance de l’esprit et par la puissance de l’étude, de la géographie, de la tactique, M.
Eugène de Rastignac, jeune homme pauvre, de famille noble, que l’ambition naissante poussait à l’étude et à l’intrigue.
Après cette étude, il entreprit de longs et lointains voyages pour connaître la terre et les hommes.
Est-ce à dire que les vers, lus après cette étude, perdissent de leur prix ?
Trouver dans l’étude même du génie d’une langue le secret de ses beautés et les raisons de s’y plaire, paraît plus propre à l’enrichir que d’envier aux autres langues leurs avantages.
Quant au style poétique et proprement esthétique, qui mérite une étude particulière, il est d’abord une éloquence réduite au cœur et à la moelle, débarrassée de toutes les conventions que réclame le milieu oratoire, ramenée à l’image, au rythme et à l’accent, choses relativement intemporelles et qui varient le moins dans les milieux les plus divers.
Il est encore une autre branche des études morphologiques, non moins intéressante, c’est l’examen comparé, non plus des mêmes parties chez les différents représentants de la même classe, mais des différentes parties ou organes chez le même individu.
Quand donc nos songe-creux se décideront-ils à la besogne d’améliorer le sort de la classe salariée, quand se mettront-ils à l’étude de l’histoire économique et de l’économie politique ?
La sagesse est là, je crois : éviter les occasions de trouble afin de vouer tout son effort à l’étude de la vie et à l’affirmation de sa beauté… C’est pourquoi tu as, sans doute, bien agi en fuyant la ville. […] Si je laisse parfois reposer en moi la puissance lyrique, c’est pour m’instruire par l’étude des maîtres.
Sur la litière de cette gigantesque écurie, et semblant poser pour les études aimées de Géricault, se développent, s’allongent, se ramassent, dans le chatoiement du plein air, les croupes blanches, alezanes, pommelées de milliers de chevaux. […] Et devant l’annonce d’un de ces produits, c’est un curieux spectacle que l’étude d’un passant, en son indécision, en ses combats intérieurs, qui se témoignent par le déplacement d’un parapluie d’un bras sous l’autre, ses en allées et ses retours.
Au moment de l’action, mon esprit libre savait ce qu’il convenait de faire et ce qu’il fallait éviter. » En dérobant la cassette, il s’est écrié plaisamment : « Que Madanika me pardonne, la jolie Madanika, pour l’amour de qui je me suis fait voleur, moi brahmane, fils de brahmane, versé dans l’étude des quatre Védas ! […] « La Cagnotte, c’est toujours le Chapeau, mais c’est le Chapeau après la Dame aux camélias, après Madame Bovary, après les études de critique expérimentale de Taine. […] Que vient faire ce personnage allégorique de « sottie » ou de moralité dans cette sérieuse et profonde et si vraie étude d’âmes ? […] C’eût été pourtant digne d’une étude approfondie, les naïvetés, les susceptibilités et les ombrages, les expériences, les surprises et les amertumes de ce malheureux découvrant peu à peu sa propre détresse, et qu’un homme comme lui est, en réalité et par la force des choses, le plus lamentable des solitaires.
L’effet de ces études renouvelées fut de perfectionner son goût, de régler cette force qui, dans ses premiers sermons, a paru à de bons critiques excessive.
Cet article a paru depuis la publication de nos études sur l’hypnotisme dans la Revue des Deux Mondes.
Il n’en va pas de même chez les partisans d’une philosophie basée sur l’étude de la nature et sur la foi dans la volonté humaine délivrée des dieux qu’elle s’imposa jadis. […] Puis je donnerai la conclusion logique de ces trois études.
Je dis qu’un tel spectacle est touchant, qu’un tel plaisir dramatique est possible ; que cela vaut mieux sur le théâtre qu’en épopée ; qu’un spectateur non hébété par l’étude des La Harpe ne songera nullement à se tenir pour choqué des sept mois de temps et des cinq mille lieues d’espace qui sont nécessaires.
Comptez les détails de mœurs, de géographie, de chronologie, de cuisine, la désignation mathématique de chaque objet, de chaque personne et de chaque geste, la lucidité d’imagination, la profusion de vérités locales ; vous comprendrez pourquoi sa moquerie vous frappe d’une impression si originale et si poignante, et vous y retrouverez le même degré d’étude et la même énergie d’attention que dans les ironies et dans les exagérations précédentes : son enjouement est aussi réfléchi et aussi fort que sa haine ; il a changé d’attitude, il n’a point changé de faculté.