Mais la psychologie elle-même, entendue comme une idéologie, c’est-à-dire comme une reconstruction de l’esprit avec des éléments simples, — la psychologie telle que l’a comprise l’école « associationiste » du siècle dernier, — est sortie, en partie, des travaux français du XVIIIe siècle, notamment de ceux de Condillac. […] L’œuvre de l’école sociologique française est considérable ; il faut qu’elle soit étudiée séparément. […] La place nous manque ici pour parler de l’école théologique. […] Il n’y en eut pas moins, dans l’école de Cousin, des philosophes très distingués, tels que Saisset, Simon, Janet.
. — École pythagoricienne. […] Comme l’école pythagoricienne, et dans les mêmes termes, il promettait que l’homme deviendrait dieu après la mort. […] Sont-ils de sa main, ou du moins de sa première école ? […] Plus humaine que le Portique, l’école de Pythagore exalte aussi l’orgueil de l’âme, pour en maintenir la pureté.
Mais il avait passé par l’école. […] Dans Rosny, dans Descaves, les qualités demeurent de vision exacte, fidèlement transcrite : bénéfice de l’école. Si l’on veut qu’on nomme un livre type de l’école, ce sera l’Accident de M.
Même Molière, ainsi que l’attestent les Précieuses, le premier acte du Misanthrope et la Critique de l’Ecole des Femmes, professait une doctrine qui le rattachait à une école. […] Ils s’emprisonnent dans l’ombre d’une école. […] Mais je m’abîme le tempérament à tâcher de n’avoir pas d’école. […] Y avait-il dans l’esthétique de l’école quelque chose de particulièrement inacceptable pour l’opinion française moyenne ? […] C’est à les rechercher que s’est consacré l’effort de l’école du Parnasse.
Viollet-Le-Duc, qui dans sa jeunesse s’est essayé contre l’école alors régnante de Delille par un petit Art poétique qui parut une satire hardie, a depuis pris place parmi les érudits en vieille littérature par une très-bonne édition de Mathurin Regnier (1822) ; il y mit en tête, comme Introduction, une histoire de la Satire en France. […] Il s’étonne ailleurs de la prédilection que certains écrivains de l’école dite moderne ont marquée pour ces devanciers du XVIe siècle : il les accuse presque d’inconséquence ; mais lui-même il est obligé de convenir pourtant que les critiques purement classiques sont restés bien courts sur ces matières, et il n’a d’autre parti à prendre, le plus souvent, que de les contredire et de les réfuter.
Pierre Quillard est fortement nourri des belles-lettres antiques, aussi a-t-il droit plus que tout autre d’intituler ainsi son livre ; mais il aime et connaît l’antiquité assez pour ne pas la réduire à des pastiches, à la façon littérale de cette bonne École Romane. […] Pierre Quillard partit pour Constantinople, où il fut, jusqu’en 1896, professeur au collège arménien catholique Saint-Grégoire l’Illuminateur et à l’École centrale de Galata.
Il retrouve au bout de sa plume des termes qui sentent l’école d’une lieue. […] Qui ne sent là le ciseleur délicat qui a passé par l’école parnassienne ? […] qu’il faut se remettre à l’école de Corneille, Molière et Racine ? […] Qu’à propos d’un archiviste paléographe, qui se dédommage sur le tard d’une jeunesse trop virginale, l’École des chartes soit transformée en École des chastes ; que M. […] Il devenait ainsi par droit de conquête le chef incontesté de l’école psychologique.
Le dénouement de l’École des femmes ne l’est pas davantage. […] De l’École des femmes comme « comédie nationale » ou purement française. — De l’École des femmes comme « comédie bourgeoise ». — De l’École des femmes comme « comédie de caractères ». — De l’École des femmes comme « comédie naturaliste », et à ce propos courte digression sur la littérature antérieure. — De l’École des femmes comme « comédie à thèse ». — Importance de la révolution opérée au théâtre par l’École des femmes. […] Molière l’y vit, et l’École des femmes l’en dégagea. […] Pas plus que Scarron n’avait reconnu dans sa Précaution inutile le sujet de l’École des femmes. […] n’a-t-il pas fait école ?
Il n’y a jamais eu d’école naturiste. […] Ce ne sera toujours qu’une école d’avilissement, de vices et d’égoïsme. […] J’aime à le déclarer, sans plus tarder, je suis un adversaire de l’École Romane. […] Barrès et de Mitty, les arrivistes de l’école de M. […] Il n’y avait plus ni générations ni écoles.
. — L’école historique Réponse de Lysidas au Chevalier. […] La Critique de l’École des femmes, scène vii. […] La Critique de l’École des femmes, scène vii. […] La Critique de l’École des femmes, scène vii. […] Rien en lui n’est hors de place ou contre le naturel… J’apprécie et j’aime Molière dès ma jeunesse, et durant tout le cours de ma vie j’ai appris à son école.
Vacquerie, on est tenté de le prendre pour un romantique intransigeant, d’autant plus qu’il a été longtemps le disciple du chef de l’école romantique, ou qu’il s’est donné pour tel (avec une modestie qui l’honore), et que les disciples ont, comme on sait, l’habitude d’exagérer les défauts des maîtres. […] Paul Meurice rappelle ces grandes crises littéraires de leur jeunesse ; d’un œil plus froid aujourd’hui, le grand défenseur du romantisme considère les jours de lutte pour les Burgraves et l’arrivée de Ponsard, posé imprudemment par « l’école du bon sens » en adversaire de Victor Hugo ; Ponsard, dit M.
L’école lombarde a porté le coloris à une perfection où il n’avoit pas encore atteint du vivant de Raphaël. L’école d’Anvers a fait encore depuis lui plusieurs découvertes sur la magie du clair-obscur.
L’École a mené contre ses ennemis une offensive si vigoureuse qu’elle a culbutée les obstacles et déblayée les voies. […] Dans cette même année, Antoine, qui n’a pas encore trouvé de scène fixe pour son Théâtre libre, fait applaudir à la Porte Saint-Martin La mort du Duc d’Enghien de Hennique et, çà et là, l’École des Veufs de Georges Ancey, La Meule de Lecomte, Le Canard Sauvage d’Ibsen et le Père Goriot, tandis que Paul Fort crée le Théâtre d’Art et annonce qu’à partir du mois de mars « les soirées seront terminées par la mise en scène d’un tableau des peintres de la jeune école.
La délicatesse & la vérité de leurs pensées, l’enchantement de leur stile, la profondeur & la variété de leurs connoissances, cette attention continuelle à tourner l’érudition en agrément, tout en eux annonce l’aurore du bel esprit François, Mais, quoique supérieurs à leur siècle, ils ne laissoient pas d’y tenir encore par un grand amour de la dialectique, des subtilités & de toutes les disputes de l’école. […] Leurs écoles devinrent désertes ; & bientôt eux-mêmes lui cédèrent leurs places & leurs droits. […] Abailard, dégoûté du monde, des moines & de l’école, reste à Cluni, pour y vivre dans une solitude profonde.
Au sortir des Écoles de Droit il choisit la profession de Comédien, par l’invincible penchant qu’il se sentait pour la Comédie. […] En 1661 il donna la Comédie de L’École des Maris et celle des Fâcheux ; en 1662 celle de L’École des Femmes et la Critique, et ensuite plusieurs pièces de Théâtre qui lui acquirent une si grande réputation, que Sa Majesté ayant établi en 1663 des gratifications pour un certain nombre de Gens de Lettres, Elle voulut qu’il y fût compris sur le pied de mille francs.
C’est un moraliste aussi, je le sais, et je le montrerai ; mais c’est un moraliste qui, si je ne me trompe pas, a commencé d’étudier son latin de moraliste à l’École des Chartes. […] Moraliste, d’ailleurs, parce qu’il était historien, et précisément parce qu’il était l’un et l’autre, il écrivit des romans, des histoires de cœur, un genre d’histoire pour lequel il n’y a pas d’École des Chartes, mais beaucoup d’autres écoles, dont l’enseignement est plus dur et qui n’ont pas été fondées par Guizot.
Ce sont des affirmations peu carrées et peu appuyées, mais rondes plutôt et glissantes, de ces inductions données cent fois par l’école cartésienne tout entière, cette école du moi qui n’a jamais su jeter de pont d’elle à Dieu, et dont l’auteur de l’Essai d’une philosophie religieuse a répété, sans les varier, les termes connus. […] Saisset est professeur, et je nomme ce respect déplacé le mal de l’école.
Il en est de ces fins connaisseurs d’à côté qui diront que M. de Châtillon est de l’école, violemment extérieure, des Matériels, surtout quand ils verront M. […] Théophile Gautier ne ferait pas, s’il pouvait saigner, ni personne de cette école qui voudrait dorer l’or et blanchir le lis, et qui laisserait tout ce vermillon couler avec faste, tandis que le poète, en M. de Châtillon, a la pudeur d’essuyer sa blessure et ne tache plus les choses qu’il touche que du rose d’un sang épuisé, qui fait bien plus de mal à voir que s’il était couleur de pourpre ! […] Auguste de Châtillon n’était pas de l’école des Matériels qui font feu de toutes pierres et de toutes couleurs dans la poésie contemporaine, orfèvres qui croient que des bijoux consolent de tout, comme leur honnête parent, M.
Siméon Pécontal les affectations volontaires et systématiques des écoles d’alors. […] Mais une simplicité si ingénue, un christianisme d’une foi si naïve, des vers qui coulaient comme d’une source, pouvaient-ils être remarqués au moment de l’histoire contemporaine où une École célèbre, l’École de la Forme, allait triompher et où commençaient les gymnastiques enragées dans le rythme qui font de la poésie moderne la danseuse de corde aimée de M. de Banville : Saqui, l’immortelle !
Il commença à se former et à s’émanciper en suivant les cours de l’École centrale, institution fondée en 1795 par une loi de la Convention, et, en grande partie, d’après le plan de M. […] Je nomme M. de Tracy parce qu’il fut un des parrains intellectuels de Beyle, que celui-ci lui garda toujours de la reconnaissance et lui voua, jusqu’à la fin, de l’admiration ; parce que l’école philosophique de Cabanis et de Tracy fut la sienne, qu’il affichait au moment où l’on s’y attendait le moins. […] Au sortir de l’École centrale où, sur la fin, il avait étudié avec ardeur les mathématiques, Beyle vint pour la première fois à Paris ; il avait dix-sept ans ; il y arriva le 10 novembre 1799, juste le lendemain du 18 Brumaire : date mémorable et bien faite pour donner le cachet à une jeune âme ! […] Dans une petite brochure, publiée en 1825 (D’un nouveau complot contre les industriels), il s’éleva l’un des premiers contre l’industrialisme et son triomphe exagéré, contre l’espèce de palme que l’école utilitaire se décernait à elle-même. Je n’entre pas dans le point particulier du débat, et je n’examine point s’il entendait parfaitement l’idée de l’école saint-simonienne du Producteur qu’il avait en vue alors ; je note seulement qu’il revendiquait la part éternelle des sentiments dévoués, des belles choses réputées inutiles, de ce que les Italiens appellent la virtù.