« Vraiment il se passe de charmantes choses sur la cendre, et, quand je ne suis pas occupée, je m’amuse à voir la fantasmagorie du foyer. […] Vraiment, toute l’âme chante à la belle venue de Dieu, qui s’annonce de tous côtés par des cantiques et par le joli carillon. […] Je tire tout de là, car vraiment, sur la terre, je trouve bien peu de choses à mon goût. […] J’admire son discours de vendredi sur la Prière, qui est vraiment un cantique. » Le 18 mars. […] Elle avait pour son père un amour filial plein de confiance, de pitié pour son isolement, de reconnaissance pour tous les sacrifices qu’il s’imposait en faveur de ses enfants ; pour sa sœur Mimi une affection vraiment maternelle qui aimait à se tromper soi-même, en lui persuadant que cette jeune sœur était sa fille.
Sur quoi, il s’écrie qu’il n’a jamais possédé vraiment une femme, qu’il est vierge, que toutes les femmes qu’il a eues, n’ont jamais été que les matelas d’une autre femme rêvée. […] Il y a vraiment, dans ce moment-ci, un engouement des célébrités défuntes, un amour des riens laissés par elles, qui ressemble à un culte des saintes reliques, — et je ne désespère pas de voir bientôt, vendre aux Commissaires-priseurs, l’empreinte des doigts de pied d’un peintre illustre sur ses dernières chaussettes. […] L’autre, un chignon de cheveux mordu par un peigne fait de grecques d’or, une nuque ronde comme un fût de colonne ; et de là s’abattant dans une rondeur polie de marbre, les épaules, les omoplates, qui, par la pose un peu renversée de la femme, fuient et s’enfoncent dans la robe, avec des repliements pareils à des courbes d’ailes, des épaules qui donnent vraiment à l’œil la caresse d’une sculpture. […] Sur le seuil de la porte, il nous fait son admirable personnage de Boireau en société : c’est vraiment la photographie de la fange. […] — Vraiment, dit avec colère Sainte-Beuve, je m’étonne de vous entendre parler de cet homme-là.