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1025. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219

Je craignis, si je laissais passer cette assertion sous silence, que cela ne donnât lieu au public de conclure qu’il en était vraiment ainsi et que j’aurais trahi mes devoirs, comme cela en paraissait la conséquence naturelle. […] Jean Giorgi, mon trésorier, et Jean Luelli, mon majordome, personnes qui me sont très attachées, de consulter les curés et de vérifier quels sont ceux qui ont vraiment besoin de secours.

1026. (1892) Boileau « Chapitre I. L’homme » pp. 5-43

Car ces écrivains, que l’admiration de trois siècles a fixés dans une sorte de majesté hiératique, c’étaient les « jeunes » de ce temps-là, et jeunes ils étaient vraiment et d’allure et d’esprit. […] Quand il se représentait, naïf croyant pour qui « c’est Dieu qui tonne », en face de l’esprit fort qui Prêche que trois font trois et ne font jamais un ; quand il défendait Tartufe contre les « bigots » soulevés, et que dans ce Lutrin d’une ironie vraiment si laïque, il tirait ses effets comiques d’une bénédiction sacerdotale, ou lâchait des traits comme celui-ci : Abîme tout plutôt, c’est l’esprit de l’Église, assurément Pradon avait tort de l’accuser d’athéisme, mais assurément aussi il ne pouvait passer pour un chrétien bien fervent, ni surtout pour un janséniste.

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