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48. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quinzième. »

Si ce quelque chose est à tout le monde, ce sera d’autant plus vrai. […] Cet esprit, c’est autre chose encore que l’art de donner un tour piquant à des sentiments vrais ou à des pensées justes. […] Aucune circonstance ne lui échappait, aucune apparence ne lui dérobait les vrais mobiles. […] La vie de ce travail ne vient pas du vrai, mais du vraisemblable. […] Mais à Rome ainsi qu’à Versailles l’humeur du prince donnait seule le prix aux choses ; le vrai n’était vrai que s’il l’était selon la raison du maître, et la vertu qui ne songeait pas à plaire n’était pas innocente.

49. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres et opuscules inédits de Fénelon. (1850.) » pp. 1-21

L’examen, chez l’un comme chez l’autre, pourra montrer bien des défauts, bien des faiblesses ou des langueurs, mais la première impression reste vraie et demeure aussi la dernière. […] Sur ce point nous croyons que le tableau du grand peintre doit subir, pour rester vrai, un peu de réduction, et que sa verve s’est donné trop de saillie. […] On voit trace de sa douleur profonde jusque dans cette Correspondance badine ; mais que les paroles sont simples, vraies, et qu’elles rejettent bien loin toute maligne pensée ! […] On assure qu’il est vrai, sans faste, sans hauteur, prêt à écouter sans prévention, et à répondre en termes précis. […] Il est vrai, cher homme, que j’ai été dans le plus grand danger de périr ; je suis encore à comprendre comment je me suis sauvé ; jamais on ne fut plus heureux en perdant trois chevaux.

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