Paul Stapfer Il y a un poète encore plus soldat que littérateur, et qui justement, pour ce motif, a trouvé la vraie note guerrière : c’est M. […] C’est un vrai poète qui a trouvé cette comparaison devant une carte de France : Et les contours sacrés de son vieux territoire Comme un portrait d’aïeul sont fixés dans mes yeux.
Il nous joue de vraies mélodies, au lieu d’exécuter des variations sur la cinquième corde, ce qui est aussi désagréable à l’oreille que peu profitable à l’esprit. […] Des deux volumes, je préfère À l’orée de beaucoup ; j’aimerais mieux que la nature y fût chantée librement, au lieu d’être ainsi sévèrement modelée ; mais en se contentant de ce qu’on y trouve, on se sent en contact avec de la poésie vraie, encore que nuancée, fond et rythme, à la façon d’un érudit, ce qui ne peut surprendre personne, étant donnée la sûre et modeste érudition dont M.