Voyez l’article Calomnie dans le second volume de l’Encyclopédie.
Edouard Rod, « Ibsen comprend la nécessité historique de l’avènement du christianisme sans l’admirer ni l’aimer, sans cesser d’aspirer à un troisième règne qu’il ne définit pas, mais qui serait la réconciliation entre la théorie de la jouissance, fond des croyances païennes, et celle de la renonciation, base des doctrines nouvelles. » Le volume est orné d’un portrait d’Ibsen. […] (Ibsen est né en 1828 ; la Maison de poupée est de 1879 et les Revenants de 1881. ) » Mon honorable correspondant me donne ensuite une liste détaillée des principales œuvres d’Ibsen (dix-huit comédies ou drames, un volume de poésies) ; il me dit les dates, les succès divers, les représentations à l’étranger, les traductions, etc.. […] Il y a, dans un volume de vers de Charles de Pomairols, le poète-philosophe, une pièce singulière où il nous montre, là-bas, dans la plaine infinie, un seigneur russe qui rêve au crépuscule et qui, tandis qu’il paraît regarder les premières étoiles, porte sous son front et considère en lui-même un autre tableau : le boulevard des Italiens et ses becs de gaz qui s’allument… Or, n’est-ce pas une joie de penser qu’il y a, à l’heure qu’il est, sur toute la planète, dans les régions les plus lointaines et les moins accessibles, de petites images de Paris qui vivent ainsi sous des crânes ? […] Les soirs de premières, pendant les entractes et quelquefois pendant la pièce, il tire de sa poche un volume jaune qu’il feuillette avec sérénité. C’est généralement un volume de Taine.