À peine mariée, la petite duchesse mit la main sur son timide époux, et l’assujettit en tout à sa volonté. […] On sait que la faiblesse de Louis XIV, obsédée par celle de Mme de Maintenon, cette nourrice plus que mère du duc du Maine, alla vers la fin jusqu’à égaler en tout les bâtards aux princes du sang légitimes, à les déclarer en définitive habiles à succéder au trône, et sa dernière volonté, si elle avait été suivie, ménageait au duc du Maine le rôle le plus influent dans la future Régence. […] Toute volonté autre que la sienne lui eût semblé une impertinence et une révolte.
quel assemblage grotesque de vieilles idées et de nouveaux projets, de petites répugnances et de désirs d’enfants, de volontés et de nolontés, d’amours et de haines avortés ! […] M. de Bacourt, chargé, par la dernière volonté du prince d’Arenberg, du soin délicat de cette publication, s’en est acquitté en esprit élevé et simple, qui comprend, explique, ordonne toute chose, qui met en lumière de tout point le précieux dépôt dont il est chargé, et qui a la modestie de s’effacer devant les personnages principaux dont il éclaire et fait valoir les figures. […] Ce que je ne vois pas encore, c’est une volonté, et je répète que je demande à aller la déterminer, c’est-à-dire démontrer que, hors de là, aujourd’hui même, il n’y a pas de salut.