Et puis (baissant la voix), il nous faut du sang. » Combats Je vis hier, au cinéma bien entendu, le combat de la pieuvre et du homard.
Nous ne pouvons lire sans être attendris les péroraisons touchantes de Cicéron, pro Fonteio, pro Sextio, pro Plancio, pro Flacco, pro Syllâ : qu’on imagine la force qu’elles devaient avoir dans la bouche de ce grand homme ; qu’on se représente Cicéron au milieu du barreau, animant par ses pleurs et par une voix touchante le discours le plus pathétique, tenant le fils de Flaccus entre ses bras, le présentant aux juges, et implorant pour lui l’humanité et les lois ; on ne sera point surpris de ce qu’il nous rapporte lui-même, qu’il remplit en cette occasion le barreau de pleurs, de gémissements et de sanglots.