Voilà comment ils vivent dans une extrême superstition, sans connaître la parole de Dieu, ne croyant ni à la résurrection de la chair, ni à la vie éternelle, et ne craignant que les plaies temporelles. […] Environ « les deux tiers » des moines d’Angleterre vivaient de telle sorte, que le Parlement entendant le rapport officiel s’écria d’une seule voix : « À bas les moines336 !  […] Il l’avait déjà fait, il le fit encore ; comme Tyndal, comme Knox, comme tous les chefs de la Réforme, il vécut presque incessamment dans l’attente de la mort, et dans la pensée du bûcher. […] Il leur faut aussi d’autres bêtes, comme chevaux pour tirer leur charrue et porter leurs récoltes au marché, vaches pour leur lait et leur fromage dont ils vivent, et sur lesquels ils payent leur fermage. […] Ils se sont enrichis et accrus extraordinairement en quatre-vingts ans, comme il arrive toujours aux gens qui travaillent, vivent honnêtement et se tiennent debout à travers la vie, soutenus par un grand ressort intérieur.

Elle n’entendait, ne voyait plus rien, vivait dans une fièvre et dans un rêve. […] Marcel Prévost est celle-ci ; s’adressant aux mères, il leur dit : « Si vous n’avez pas le courage, vous dont les filles grandissent, de vivre exclusivement pour les élever et les conduire, intactes de cœur et de corps, au mariage, c’est-à-dire de recommencer, pour elles, à vivre de la vie des jeunes filles, de grâce, ne les associez pas à votre vie mondaine, ne les habituez pas à vivre comme des femmes. […] Quand l’homme a touché le fond du malheur de vivre, il en revient à l’illusion divine ; et l’origine de toutes les religions est là, l’homme faible et nu n’ayant pas la force de vivre sa misère terrestre sans l’éternel mensonge du paradis. […] Le roman est touchant, mais ce qui m’y-paraît le plus intéressant, c’est le milieu dans lequel son action se passe et où l’auteur a vécu ; M.  […] « Escoffier, revenu de captivité, fut pourvu d’un emploi civil qui lui permit de vivre honorablement.