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621. (1874) Premiers lundis. Tome II « Chronique littéraire »

Si le saint-simonisme s’était maintenu plus longtemps à cet état vague de petite église, si le jeune Bucheille lui-même avait plus vécu, il est possible qu’il eût essayé d’en consacrer l’esprit et la couleur. […] Initiée alors, toi qui n’es qu’à l’entrée, Toi qui d’hier à peine as brisé tes barreaux, Tu vivras d’allégresse, ô Colombe sacrée ; — Mais l’hiver souffle encor, saison des passereaux. […] Cyprien est une de ces jeunes et ardentes âmes, comme Bucheille, que le mal social agite, dévore, mûrit ou tue avant le temps ; mais Cyprien est plus ferme que Bucheille ; sous son accent amer, sous sa parole un peu fatiguée, on sent l’énergie morale ; il vivra et trouvera à sa volonté intelligente quelque application digne d’elle.

622. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre II. Le lyrisme bourgeois »

Mais les sentiments et idées qu’elle produisait n’étaient pas une atmosphère où pussent vivre constamment des gens tels que nos Français, pourvus d’instincts très positifs, chez qui rien ne parvenait à oblitérer tout à fait le sens commun et la fine intuition îles réalités. […] L’important, c’est qu’il vécut à Paris : la grande ville lui donna son esprit et son âme. […] Il aime les pauvres curés qui vivent de peu dans les villages en prêchant l’Évangile.

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