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531. (1902) Le culte des idoles pp. 9-94

Seuls, quelques lettrés se souviennent, pour les louer, des Inspiratrices de Balzac, Stendhal et Mérimée, portraits sympathiques et si vivants qu’on les croirait croqués d’après nature. […] Quant à vous faire voir des êtres vivants, il s’en abstient. […] Ce qui est étrange, c’est que M. de Goncourt se réclame du xviiie  siècle ; s’il ne représente point son temps, il ne tient pas non plus d’une époque spirituelle, galante et vivante comme celle de Voltaire. […] Moi, j’aime les marbres qui sont beaux comme des êtres vivants, voilà en quoi je diffère de M. 

532. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) »

En l’adjurant avec certaines formules, dans sa mystérieuse chapelle de Saint-Yves de la Vérité, contre un ennemi dont on est victime, en lui disant : « Tu étais juste de ton vivant, montre que tu l’es encore », on est sûr que l’ennemi mourra dans l’année. […] La grâce survit par l’habitude au sentiment vivant qu’on en a eu. […] C’était l’endroit le plus vivant de la petite ville. […]  » C’était comme un patriarche vivant.

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