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514. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre II. Les Normands. » pp. 72-164

Au contraire, pour ce qui est des actions usuelles et des objets sensibles, c’est le peuple, c’est le Saxon qui les dénomme ; ces noms vivants sont trop enfoncés et enracinés dans son expérience pour qu’il s’en déprenne, et toute la substance de la langue vient ainsi de lui. […] — Tu chantes bien, coucou. —  Ne cesse pas maintenant de chanter120. » Voilà des peintures riantes, comme en fait en ce moment Guillaume de Lorris, même plus riches et plus vivantes, peut-être parce que le poëte a trouvé ici pour soutien le sentiment de la campagne qui, en ce pays, est profond et national. […] Par leurs sentiments comme par leur condition, ils sont les débris rompus, mais aussi les rudiments vivants d’un peuple libre. […] Dans les premières années de Henri III, on comptait près de cent homicides commis par des prêtres encore vivants. […] Mais en dépit de ces vains fantômes étrangers, le corps du poëme est national et vivant.

515. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — N — Nolhac, Pierre de (1859-1936) »

Gustave Larroumet Ce poète a regardé la nature française et italienne avec cette sorte de mélancolie que donne l’étude de l’histoire ; à vivre avec les morts, on aime d’autant plus les vivants, mais on contracte comme une tristesse reconnaissante qui, dans les choses du présent, fait toujours leur part à ceux qui y ont laissé-leur trace, en y imprimant une beauté matérielle ou morale dont ils ne jouissaient plus… Vous trouverez encore dans ces vers de lettré et d’artiste de curieux essais métriques.

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