[Galerie des poètes vivants (1847).]
Cela mène la pensée de l’homme à quelque chose de plus triste pour lui que la mort, à une conviction du rien qu’il est, — même de son vivant. […] Nous nous faisons l’effet d’un homme habitué à dessiner d’après la figure de cire, auquel serait tout à coup révélée l’académie vivante — ou plutôt la vie même avec ses entrailles toutes chaudes et sa tripe palpitante. […] Puis, dit-il, quand il a le bonheur de pouvoir raccorder la pensée de l’auteur avec un type vivant qu’il a en vue : c’est fait, il tient son personnage. Dans Giboyer par exemple, son type vivant a été Jean Macé, avant qu’il fût un homme rangé. […] Les abords nous semblent assez vivants, assez remuants.