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1070. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134

il ne faut pas envier ce vivant Qui gémit comme un pin rebroussé par le vent. […] Né sur le sol albigeois, au pied de « l’Aric poudreux où montent les bergers » où fréquentent les perdreaux rauques dans le vent fiévreux, il a réalisé une poésie vivante et vibrante, douloureuse et forte. […] Ses strophes sont des frises de vases où jouent des bergers tendres et tristes, vivants et rêveurs, rieurs et sérieux.

1071. (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54

Dans toute œuvre d’art il y a donc deux parties, l’une toujours vivante, impérissable, parce qu’elle reproduit ce qu’il y a d’éternellement vrai dans la nature et dans le cœur humain ; l’autre sujette à l’instabilité des goûts et de la mode, parce qu’elle s’appuie sur des mœurs et des opinions qui se renouvellent sans cesse. […] Elle ne compose pas d’œuvres nouvelles ; elle conserve vivants et rajeunit les anciens chefs-d’œuvre. […] Il reconnaît « qu’une œuvre d’art n’est belle qu’à condition d’être vivante » ; mais la vie ne lui suffit pas.

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