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366. (1885) Les étapes d’un naturaliste : impressions et critiques pp. -302

Salut, petite ville, salut ! […] Le gouverneur, le galant maréchal de Richelieu, ne s’occupait plus sur ses vieux jours que d’embellir la ville de monuments splendides. […] Les modérés avaient d’abord gouverné la ville ; ils formaient ce que l’on appelait alors la Société des Amis de la Constitution. […] Nous assistons à ces complots de petite ville plate et bête, qui empoisonnent l’air le plus pur et voilent le ciel le plus riant. […] Elle ne se groupe cependant point par ville, ou par villages de quelque importance.

367. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — I. » pp. 131-146

Pierre Jeannin, l’une des gloires de la Bourgogne, né à Autun, en 1540, d’un père tanneur qualifié citoyen et échevin de la ville, et qui, bien que sans lettres, était réputé homme de très grande vertu et de très grand sens, offre par son exemple une preuve de plus qu’avec du mérite, et tout en étant du tiers état, on s’élevait et on parvenait très haut dans l’ancienne monarchie ; même avant la Ligue, il était dans une belle voie d’honneur et de considération dans sa province. […] Il y soutenait les droits et privilèges de la ville d’Autun, à laquelle les habitants de Beaune (d’autres disent de Châlons) disputaient la préséance qu’elle prétendait sur toutes les autres villes lorsque les états étaient assemblés.

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