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272. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Conclusion. Le passé et le présent. » pp. 424-475

On se demande si cette énorme ville n’est pas un cimetière où barbotent des fantômes affairés et malheureux. […] Paris, en comparaison, n’est qu’une élégante ville de plaisir ; la Seine, avec ses quais, un joli jouet commode. […] Si vous entrez dans un de ces docks, l’impression sera plus accablante encore ; chacun d’eux semble une ville ; toujours des navires, et encore des navires, alignés, montrant leur tête, leurs flancs évasés, leur poitrine de cuivre, comme de monstrueux poissons sous leur cuirasse d’écaille. […] Liverpool, Manchester et une dizaine de villes de quarante à cent mille âmes germent comme une végétation sur le bassin du Lancashire ; jetez les yeux sur la carte, et voyez les districts teintés de noir, Glasgow, Newcastle, Birmingham, le pays de Galles, toute l’Irlande, qui n’est qu’un bloc de charbon. […] Rien de plus frappant que cette révolution, si l’on met en regard les temps qui précèdent Ferdinand le Catholique, c’est-à-dire le règne de Henri IV, la toute-puissance des nobles, et l’indépendance des villes.

273. (1925) Proses datées

Ces visites mettaient en rumeur la petite ville tranquille qu’est Paray-le-Monial. […] Le jardin de ville, il faut bien le reconnaître, n’est plus guère à la mode, à l’heure actuelle. […] Mais vous étiez résolu, comme vous l’annonciez à M. de Quintin, de ne pas parler « de la ville ». […] comme j’imagine bien ma bonne bisaïeule, en son hôtel de la petite ville bourguignonne de Beaune ! […] La maison est silencieuse, la petite ville endormie.

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