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10. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »

Pourquoi les spirituelles, les vives et pétillantes peintures de M.  […] Dans tout succès un peu vif, il y a de ces contrastes et de ces à-propos. […] Le début a bien du vif et de l’agréable. […] Un hasard a fait connaître à celle-ci le jugement si sévère qu’il porte sur elle : piquée au vif, elle prend à tâche de le réfuter. […] Le jeu de mots, comme il arrive quelquefois, a conduit à la vive et parfaite vérité.

11. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Mme de Caylus et de ce qu’on appelle Urbanité. » pp. 56-77

Mme de Caylus elle-même ne fut pas sans tenir de ce grand aïeul : sous sa grâce de femme et sous son air d’ange, elle a l’esprit acéré, vif et mordant. […] Mais il est des moments où le mot vrai se fait jour et où l’expression vive éclate. […] Mais, dites, fut-il jamais une manière de conter plus vive, plus gaie, plus hardie, plus imprévue et plus naturelle ? […] Rémond, menait plus loin qu’Hélène ; elle répandait une joie si douce et si vive, un goût de volupté si noble et si élégant dans l’âme de ses convives, que tous les âges et tous les caractères paraissaient aimables et heureux. […] Que ce fût un petit mouvement du cœur ou seulement un goût vif de l’esprit, elle avait pour cette nièce-là un faible qu’elle n’avait pour aucune autre ; elle l’appelait sa vraie nièce, et, surtout depuis la mort de Louis XIV, on la voit se porter vers elle avec une solide amitié.

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