Saillez tout nus, vieux, jeunes et charnus, Bossus, tortus, serpents diaboliques, Aspidiques, etc., etc. […] Toute scène de Jésus-Christ avec sa mère avait quelque chose de touchant dans ces vieux mystères. […] Celui-ci est mon fils Jésus Qui bien me plaît : ma plaisance est en lui… Ces mots latins, ce sont les restes d’attache du vieux, drame liturgique et sacré, même lorsqu’il est devenu tout profane et populaire. […] C’est encore, pour tout dire, comme si l’on comparait tel ou tel lambeau ou segment de ces vieilles tapisseries ou toiles peintes retrouvées à Reims avec un chef-d’œuvre de Paros : matière et art, tout diffère.
Il semble que ces vieux rivaux de la guerre de Sept Ans, Frédéric, le prince Henri, Laudon, Lascy, se retrouvant en face les uns des autres, aient craint de tenter de nouveau la fortune et de remettre leur glorieux renom au hasard d’une grande mêlée. Après quinze ans de paix, il est permis à de vieux guerriers, qui se sont mesurés dans des luttes de géants, d’y regarder à deux fois et de ne plus se sentir le même élan ni la même vigueur. […] L’empereur son époux, qui n’osait se mêler des affaires du gouvernement, se jeta dans celles du négoce… » Suivent quelques détails piquants et caustiques sur François Ier, cet époux tant adoré d’elle et si subordonné, qui, lui laissant tout l’honneur et toute la gloire de l’empire, s’était fait l’intendant, le fermier général, le banquier de la Cour, homme de négoce jusqu’à fournir au besoin en temps de guerre le fourrage et la farine aux ennemis eux-mêmes pour en tirer de l’argent ; puis reprenant le ton grave et sévère, Frédéric continue : « L’impératrice avait senti dans les guerres précédentes la nécessité de mieux discipliner son armée ; elle choisit des généraux laborieux, et capables d’introduire la discipline dans ses troupes ; de vieux officiers, peu propres aux emplois qu’ils occupaient, furent renvoyés avec ces pensions, et remplacés par de jeunes gens de condition pleins d’ardeur et d’amour pour le métier de la guerre. […] Jules Pierrot, avait pour maître d’allemand un vieux gentilhomme d’outre-Rhin, un ancien élève et ami de Joseph II, un partisan de ses idées ; ils en causaient ensemble, plus encore que de grammaire et de langue allemande.