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25. (1860) Ceci n’est pas un livre « Hors barrières » pp. 241-298

Évidemment, le petit vieux se défiait de moi, je le gênais. […] Il s’arrêtait, à trente pas de là, auprès d’une vieille femme sordide et repoussante. […] » reprit le petit vieux. […] Sa bonne amie madame Dubarry avait escamoté, tout en causant, le flacon d’élixir du petit vieux. […] Disons-le pourtant : il existe aussi un vieux Capitole, un Capitule authentiquement vieux, hérissé de fort curieuses sculptures ; mais il est caché derrière le neuf comme un beau fauteuil en chêne fouillé sous une housse de calicot blanc !

26. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1856 » pp. 121-159

Les générations de notre temps sont trop civilisées, trop vieilles, trop amoureuses du factice et de l’artificiel pour être amusées par le vert de la terre et le bleu du ciel. […] On voit passer des figures de buis, balayées des flasques barbes d’un bonnet de nuit, le châle dépassant la camisole : des caricatures lentes, appuyant leur pas qui tremble sur la béquille d’un vieux parapluie. […] Nous promenons au hasard notre ennui, regardant, et pour essayer de guérir, nous achetons deux pots à thé de vieux Saint-Cloud, montés en vermeil, dans leur boîte à la serrure fleurdelisée. […] Il semble qu’une main du passé ait tenu la pointe du graveur, et que mieux que la pierre du vieux Paris soit venu sur ces feuilles de papier. […] Une vieille femme à cheveux blancs vous introduit dans une salle à manger, où sont encadrées, sur fond noir, des mains découpées sur du papier blanc et ponctuées de lignes, et margées d’annotations tracées à la plume.

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