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1228. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395

Un jour, sa grand’mère lui dit : « Je suis vieille, je ne serai pas toujours avec toi, je mourrai. — Alors, tu auras la tête cassée ?  […] Telle est la plus importante découverte de la linguistique… Ces racines, qui en réalité sont les plus vieux titres de notre droit à la qualité d’êtres raisonnables, fournissent encore aujourd’hui la sève vivante des millions de mots prononcés sur la surface du globe, tandis qu’on n’en a découvert aucune trace, ni aucune trace de quoi que ce soit d’analogue, parmi les plus avancés des singes catarrhins… « Quoique le nombre des racines soit illimité, le nombre de celles qui subsistent et sont dans chaque langue les nourrices effectives du reste est d’environ 1 000. […] Ainsi, dans le vieux nom aryen du cheval (asva en sanscrit, equus en latin, ἵππος en grec, ehu en vieux saxon), nous ne découvrons rien qui rappelle le hennissement d’un cheval, mais nous découvrons le concept de rapidité incorporé dans la racine ak, signifiant être aigu, être rapide, d’où nous ayons aussi tiré des noms pour désigner la promptitude intellectuelle, par exemple acutus.

1229. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (1re partie). Littérature scientifique » pp. 221-288

Les rochers, plus vieux apparemment que la cause des climats, se montrent les mêmes sur les deux hémisphères. […] De Cumana, une barque le transporta à Caracas ; il gravit le sommet peu accessible du Silosa avec un vieux moine, professeur de mathématiques à Caracas. […] Bientôt je serai près de notre mère, je jouirai de l’aspect d’un monde d’un ordre supérieur.” — “Je n’ai pas l’ombre d’espoir, je ne croyais pas que mes vieilles paupières continssent tant de larmes. […] Un vieux serviteur de sa jeunesse, nommé Seiffert, payé par le roi, l’habitait avec lui.

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