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917. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240

Nous pensâmes tout haut ou tout bas ensemble, car il y revint tous les ans à la chute des feuilles, jusqu’aux jours où les événements de 1848 me ravirent printemps, été et automne, et me précipitèrent dans le tourbillon où il n’y a plus de halte ni de repos dans la vie. […] J’en connais de tels : la vie aussi est un pilori, si elle n’est pas un échafaud. […] Telle est la vie recueillie et cénobitique de ces heureux et rares esprits, jouissant de tout, cultivant tout, divinisant tout, qu’on appelle de ce doux nom : les dilettanti en Italie, les amateurs en France. […] Voilà les dilettanti ou les amateurs ; race dont je suis un peu moi-même, que j’ai beaucoup recherchée et souvent enviée, dans ma vie active. […] Phidias, sa vie et ses ouvrages, 1 vol., par Louis de Ronchaud.

918. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384

Elle l’avoue à son frère qui n’est pas responsable de ce qui lui manque dans la vie. […] Déjà tant de temps dans ma vie ! […] S’en trouvera-t-il qui comptent pour la vie éternelle ? […] Ainsi, nous passerons la vie sans nous voir. […] C’est la baignoire des oiseaux, le miroir du ciel, l’image de la vie, un chemin courant !

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