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2084. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Benjamin Constant et madame de Charrière »

À de certains moments, lui-même il se relève le mieux qu’il peut, il est tenté de s’améliorer, de croire à l’inspiration morale ; il s’écrie (17 mai 1792) : « … Une longue et triste expérience m’a convaincu que le bien seul faisait du bien, et que les déviations ne faisaient que du mal, et je combats de toutes mes forces cette indifférence pour le vice et la vertu qui a été le résultat de mon étrange éducation et de ma plus étrange vie, et la cause de mes maux.

2085. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

Ce qu’on y rencontrera, c’est l’Idéal, l’image poétisée de la vie, la préoccupation de l’optimisme, une préférence marquée pour les événements heureux ou bienfaisants, pour la moralité, pour la défense des thèses généreuses, saines ; on y verra le roman psychique, qui repose du spectacle des vices par le contraste des vertus. […] Les quelques lignes qui lui servent de préface l’expliquent suffisamment : Après la dernière guerre et les événements qui l’ont suivie, l’auteur de ce livre a jeté un regard en arrière pour distinguer dans la mêlée les vertus et les vices, les dévouements et les égoïsmes, les courages et les défaillances.

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