Enfin, Balzac la créa parmi nous ; Balzac qui eut longtemps la plus grande réputation, et qu’on n’estime point assez aujourd’hui dont les lettres sans doute sont peu intéressantes et quelquefois ridicules, mais qui, dans ses ouvrages, et surtout dans son Aristippe et dans son Prince, à travers des fautes de goût, a semé une foule de vérités de tous les pays et de tous les temps, et où l’on retrouve l’âme d’un citoyen et la hauteur de la vertu, relevées quelquefois par l’expression de Tacite.
Il ne resterait, à la fin de ce grand gaspillage, nul résultat : il resterait seulement la pratique multipliée d’une vertu. […] Il avait cette aimable sincérité ; il avait encore d’autres vertus. […] Il a pratiqué simplement des vertus nombreuses, et harmonieuses ensemble, parmi lesquelles il ne dédaigna jamais celles du médecin qu’il avait voulu être et qu’il resta pour multiplier mieux ses bienfaits. […] L’art se dépouille de ses vertus primordiales. […] … Être parfaitement naturel, cela suppose maintes vertus, et des plus jolies.