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1077. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »

Il ne s’agit plus de peindre la vie, mais de faire aimer la vertu et détester le vice. […] Un plaidoyer pour le commerce contre la morgue nobiliaire, un plaidoyer contre le duel se dérobent adroitement sous une action vraisemblable et intéressante : c’est une situation touchante que celle de ce père qui, maudissant le préjugé de l’honneur, envoie son fils unique se battre ; et c’est un joli tableau de mœurs du xviiie  siècle que cet intérieur d’un grand négociant, où éclatent les solides vertus et les douces affections de la famille bourgeoise.

1078. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Le père Monsabré »

Les conférences sur les vertus chrétiennes, la charité, la chasteté, la sainteté, celles de 1846 sur Jésus-Christ se lisent encore avec un plaisir qui va parfois jusqu’à l’émotion. […] Dès lors le prédicateur n’a rien de mieux à faire que de confirmer les croyants dans leur foi et d’incliner les autres à croire, non par des arguments toujours caducs en quelque point, mais par l’émotion et l’onction de sa parole et en leur rendant sensibles la douceur et la bienfaisance intimes de la foi et des vertus chrétiennes.

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