Nul vent n’emportera l’odeur de cette nuit… Je veux noter encore la tristesse sereine, résignée de ces Paroles soupirées : Pareille à la douleur des adieux, dans le soir, L’angoisse qui nous vient de la volupté lasse …………………………… Et je te sens déçue et je me sens lointaine… Nous demeurons avec les yeux de l’exilé, Suivant, tandis qu’un fil d’or frêle nous enchaîne, Du même regard las notre rêve envolé… Autre déjà, tu me souris, déjà lointaine… Mais c’est peut-être dans son dernier volume, Sillages, que Renée Vivien a enfermé ses plus beaux vers.
Flatterie et caresse de la femme qui reparaît sous l’auteur, qui sait comme avec chacun il convient de s’y prendre, et que nous avons toujours, sur notre douce terre de France, les bras ouverts pour accueillir ceux qui nous viennent de loin.