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598. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

Politiquement, quand on en vient à étudier de grands personnages, des hommes d’action, les traits généraux de famille ressortent encore mieux et se vérifient plus aisément. […] En les faisant venir en France, l’oncle n’avait pas si mal spéculé pour la grandeur de sa maison et pour l’agrément de la société française. […] Brossette, en rentrant chez lui, mit par écrit la conversation qu’il venait d’avoir. […] Pradon venait souvent chez ma mère, pour laquelle il avait beaucoup de considération, et au goût de qui il avait assez de confiance pour la venir consulter sur les ouvrages qu’il faisait. […] C’est l’opinion d’Horace Walpole, bon juge, et qui venait, de temps en temps, renouveler ses termes de comparaison en France.

599. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME GUIZOT (NEE PAULINE DE MEULAN) » pp. 214-248

Dans cette famille illustre et sérieuse des moralistes, qui, de La Rochefoucauld et de La Bruyère, se continue par Vauvenargues et par Duclos, Mme Guizot est l’auteur le dernier venu, et non, à ce titre, apprécié encore. […] Le pauvre auteur serait honni, j’imagine, toutes les fois qu’il sortirait de la maxime et qu’il en viendrait aux originaux en particulier. […] Jouez, jouez, âmes écloses ; Croyez au sourire des choses Qu’un matin d’or vient empourprer ! […] Elle les ajoutait à mesure qu’ils lui venaient à l’esprit, et sans scrupule, en se disant : C’est pour ma mère !  […] « Les amours de la jeunesse ont besoin d’un peu de surprise, comme celles qui viennent ensuite ont besoin d’un peu d’habitude. » (15 thermidor an XIII, à propos d’un roman, Julie de Saint-Olmont.

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