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40. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « La comédie de J. de La Bruyère : par M. Édouard Fournier. »

« On lui est venu dire que M.  […] Pourquoi venir compromettre d’agréables recherches de biographie littéraire par des assertions générales si gratuites et si hasardées ? […] J’en viens aux points les plus intéressants qu’on peut extraire de ce commentaire très-subtil de M.  […] J’ai posé des faits que j’ai crus probables, les preuves viendront peut-être ; en tout cas, c’est le meilleur moyen de les faire venir. […] C’est mon cas en bien des endroits ; mais que le jour vienne où était l’ombre, et peut-être nous fera-t-il voir les choses où je les ai mises.

41. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « JASMIN. » pp. 64-86

Si un prince vient au monde, le canon le salue, et ce salut annonce le bonheur ; mais lui, pauvre fils d’un pauvre tailleur, pas même un coup de buquoire45 n’annonça sa venue. […] Pourtant une idée vient à la pauvre mère, et, sortant, elle leur dit d’attendre un moment et d’espérer. […] … Cependant d’où vient qu’au milieu de ces filles si légères, si rieuses, Baptiste, muet, soupire ? […] qu’il travaille toujours ses vers ; qu’il les laisse venir naturels toujours. […] Jasmin est venu à Paris, mais il n’y est venu qu’en passant, comme un hôte et un ami ; il y a produit sa poésie en personne, avec esprit, avec gentillesse ; il l’a traduite, commentée, chantée de vive voix, et lui a conquis tous les suffrages.

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