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1990. (1857) Causeries du samedi. Deuxième série des Causeries littéraires pp. 1-402

D’où vient cela ? D’où vient ce mélange de prospérité et d’abaissement, de vie et de discrédit ? […] Plusieurs causes étrangères à la littérature vinrent encore ajouter à cette triste faillite de tant d’enthousiasmes et de promesses. […] Et quelle sombre folie de venir ainsi troubler le repos, les joies, les fêtes des spirituels et des heureux ! […] Ce fut, on le sait, à soixante et un ans que Voltaire vint se fixer en Suisse.

1991. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — I. » pp. 409-426

Il était résolu pourtant à ne pas s’enterrer à La Chaux-de-Fonds, où il était retourné ; il sentait que sa destinée n’était pas là, lorsque la protection d’un compatriote, M. de Roullet-Mézerac, vint le chercher à l’improviste et lui offrir les moyens d’aller étudier à Rome, sauf à s’acquitter ensuite. […] Les premiers temps du séjour de Léopold Robert en Italie et à Rome ne furent qu’une rapide ivresse ; puis vint le travail : il s’agissait de se diriger, de trouver et de suivre son genre de talent. […] Une circonstance heureuse, souvent racontée, vint servir à souhait Léopold à son début, ainsi que son ami Schnetz, qu’il ne faut point séparer de lui dans leur tentative courageuse. […] Plus je deviens vieux, plus je pense que c’est la meilleure chose pour un artiste qui aime véritablement son art. » — En octobre 1826, au moment d’une réunion avec sa mère, qu’il avait décidée à venir passer quelque temps à Rome, il écrivit au même ami M. 

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