Et, dans ces grands sourimonos de femmes de cette année et des années qui vont suivre, Hokousaï échappe à la grâce mignarde, poupine, conventionnelle de ses premières années ; il arrive dans des créatures plus amples, plus en vraie chair, à la véritable grâce féminine donnée par l’étude d’après la nature.
Il pratique cette espèce de détachement avec une véritable férocité, et qui m’étonne et m’afflige toujours. « Un mauvais arbre ne saurait porter de bons fruits » ; il ne sort pas de là : c’est un terrible justicier.