une année à peine écoulée, et le nom de Fronde, avec la chose, allait éclater et se décider par un véritable suffrage universel. […] Il y a dans le cours des choses humaines, et des choses littéraires en particulier, de véritables instants décisifs, des crises : un bon conseil bien donné, bien frappé à ce moment, un coup de main de l’esprit fait merveille et peut faire événement.
Nous devenons véritables Angevins : Molles comme dit César (ou un autre)… » Ainsi s’égayait la « charmante lettrée » à la veille de mourir. […] On y lit une bien belle et touchante lettre, où Mme Tastu raconte elle-même, d’un accent poétique et spirituel, l’odyssée de sa vie, — une véritable odyssée pleine de péripéties et de tristesses : l’expression de courage ressort naturellement de cette lecture, non exempte d’une certaine teinte de gaieté, la gaieté de la résignation.