Boissier essaie de noyer la surnaturalité du Christianisme, qui est, en somme, sa vérité, puisque sans sa surnaturalité, le Christianisme cesserait d’être. […] Mais la vérité de l’Histoire n’est pas que dans Pline et dans Juvénal, et les passions des hommes qui la faussent, pour cela, ne la détruisent pas.
Que Monselet, à propos du Sifflet d’argent (journal dont il nous conte l’histoire), nous montre jusqu’à quel point la Critique peut descendre sous des plumes cupides et honteuses, il est assurément dans son droit de moraliste et d’écrivain ; mais, à côté de ce tableau, qui a sa vérité relative, il doit indiquer que cette dégradation de la Critique n’est plus que de la piraterie littéraire. […] Nous le croyons et nous le désirons tout à la fois ; car, si nous avons des vérités cruelles à dire sur ses livres, la réserve en faveur de son talent sera maintenue et nous n’en blâmerons que les procédés et l’emploi.