Il faut le dire, il y a bien du sentiment dans toute la traduction, et la tendance du mètre à se tourner en couplets, et dont nous avons déjà parlé, est atténuée jusqu’à un certain point dans le passage cité plus haut et emprunté aux Églogues, par l’usage incidentel du triplet, ainsi que, dans certains endroits, par l’emploi de rimes croisées, et non point successives.
Elle est si malaisée à bien manier, notre langue française, avec l’embarras de ses qui, de ses que, la surcharge de ses verbes faire et avoir, son absence d’inversions, ses vocables usés par plusieurs siècles d’usage et de plus en plus éloignés de leur origine latine !